Explication de texte Platon, Gorgias
Par Plum05 • 14 Novembre 2018 • 2 483 Mots (10 Pages) • 904 Vues
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Le deuxième remède c’est ne rien craindre aux Dieux. La religion nous promet le salut. Cependant pour arriver a avoir ce salut elle nous soumets, nous prive de notre liberté et en plus elle nous rend irrationnels. Il faut être sage pour se libérer de la religion et en plus ne rien craindre aux Dieux, puisque les Dieux sont des êtres parfaits qui sont heureux. Il serait impossible pour les Dieux d’avoir de l’haine pour nous les hommes en sachant qu’eux ils sont heureux et ils ont déjà atteint la paix de l’âme.
Lisez le texte ; la sagesse selon Socrate n’est la sagesse selon Epicure. Socrate identifie le bonheur à l’effort de la raison qui travaille pour faire son devoir. Socrate est comme la fourmi de la fable de La Fontaine. Il fallait réfléchir.
Le troisième remède, accomplir les désirs naturels et nécessaires. Épicure nous apprend que les désirs non nécessaires sont vains et vides. Cependant il existe des désirs nécessaires à la survivance et qui éviteront la souffrance du corps, ceux-ci sont les désirs naturels et nécessaires: respirer, boire, dormir, manger, se reproduire. Tant que nous avons la certitude de pouvoir satisfaire ces désirs naturels nécessaires, nous pouvons êtres heureux. Prenons un exemple, pour ne pas mourir de faim on va devoir manger. L’homme sage ne fera aucune distinction entre le plaisir du “Chairo Paceño” et le plaisir du caviar et des truffes noires. Il aura la sagesse de se préserver et de savoir manger. Quand le désir naturel et nécessaire manque de quelque chose alors nous sommes malheureux. Quand le désir naturel et nécessaire ne souffre plus, on est heureux.
Cela est en effet un comportement tempérant.
Épicure dit que le plaisir c'est l'absence de souffrance, les souffrances réels telles comme les cinq dernières. Tous les autres désirs sont vaniteux, ces plaisirs ce trouvent dans les tonneaux dont nous parle Socrate.
Pas clair…
C’est ainsi que Socrate continue en critiquant la vie de dérèglement qui, comme dit précédemment, ne ressemble pas du tout à la vie de l’homme tempérant. Nous avons dit au départ qu’on peut considérer le bonheur comme la satisfaction des désirs. Donc le malheur serait l’insatisfaction de ces désirs: c’est comme ça que penserait un hédoniste. L’hédonisme c’est la philosophie morale qui identifie le bonheur à la recherche de tous les plaisirs. Le grand paradoxe de l’hédonisme c’est qu’ils nous rend malheureux. La liberté n’est pas la licence, puisque la licence c’est faire n’importe quoi. Donc le défaut de l’hédonisme c’est le même que le défaut la licence, l’homme désirera n’importe quoi et en plus aucun plaisir ne lui rendra heureux puisque nous ne savons pas ce que nous désirons en réalité. Nous le saurons jamais, puisque le désir est comme un enfant capricieux et insatiable: un jour il désirera aller au parc et a l’autre rester à la maison. S’il ne peux pas accomplir ses veux, le désir sera fâché. Nous serons donc fâchés et déçus. C’est pour ça qu’il faut conserver les désirs dans les tonneaux. Pour ne pas tomber dans le vice de la recherche du plaisir, une recherche qui ne finira jamais et nous condamnera au malheur éternel. Cette partie est donc consacré à la critique de l’hédonisme.
Citez le texte : « s’infligeant les plus pénibles peines ».
Socrate nous dit que le bonheur n’est pas lié du tout au désir. Puisque Epictète nous disait qu’à “faire ce qui me plait j’obtiens ce qui me déplait” et qu’il faut donc savoir renoncer à certains de nos désir pour arriver à être heureux. En plus nous devons être conscients qu’il n’y a pas toujours du plaisir dans nos désirs. Prenons un exemple, selon certaines personnes fumer du Cannabis est une expérience unique et en plus inoffensive. Fumer du Cannabis nous permettait de “voler” et nous transporter dans une autre dimension. J’obtient ce qui me plait. Or ils ne savent que la plus part d’entre eux vont arriver à un point où le Cannabis ne leur fera aucun effet et vont devoir essayer avec des drogues encore plus addictives et dangereuses. Ils vont donc devenir des addictes à la drogue, ils obtiendrons non seulement ce qui leur déplaît mais surtout une vie de tristesse et de misère pour eux et leur familles. C’est la sagesse Épicurienne qui met le point final sur cette réflexion, puisqu’elle nous dit qu’il faut faire beaucoup d’attention aux plaisirs, puisque ceux-ci peuvent devenir des douleurs tel comme l’exemple de la drogue. Les plaisirs sont dangereux puisqu’ils sont terriblement mystérieux.
Oui.
Socrate conclu en demandant à Calliclès s’il ne pas convaincu par son explication, s’il n’est pas convaincu que la l’homme tempérant n’est donc pas plus heureuse que celle de l’homme déréglé. Chaque homme « représente chacun une manière de vivre », alors il serait évident que la vie de l'homme tempérant, celui qui a la maîtrise de ses désirs, est plus heureuse que la vie de l'homme déréglé, lequel il cour derrière des plaisirs et des émotions imaginaires, des fantasmes.
Alors si ceci est vrai, pourquoi Calliclès préfère le dérèglement au lieu de la tempérance? Ceci à cause de que Calliclès n’est pas partisan d’un telle thèse. Puisque pourquoi remplir les tonneaux si on va jamais en profiter? Enfin le miel, le vin et le lait sont des substances faites pour la consommation. Alors cet homme correcte, cet homme tempérant n’a t’il pas tort à croire a des arguments pareils? Si on le billet de loterie gagnant du million de dollars, pourquoi ne pas en profiter? Et même essayer de faire le bien avec ce billet de loto ou même partager le contenu de nos tonneaux?
Ne vous laissez pas emporter par la métaphore…
“Tu ne me convaincs pas, Socrate. Car l'homme dont tu parles, celui qui a fait le plein en lui-même et en ses tonneaux n’a plus aucun plaisir, il a exactement le type d'existence dont je parlais tout à l'heure : il vit comme une pierre. S'il a fait le plein, il n'éprouve plus ni joie ni peine. Au contraire, la vie de plaisirs est celle où on verse et on reverse autant qu'on peut dans son tonneau !”
Calliclès représente ici la liberté du désir et de la vie. Pour lui la sagesse ne serait pas désirable puisque ça serait vivre comme une pierre: sans sentiments et sans surprise. On pourrai penser à Nietzsche comme partisan de l’idéologie de Calliclès puisqu’il reproche
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