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Dans quelle mesure la croissance est-elle compatible avec la préservation de l'envrionnement?

Par   •  6 Décembre 2018  •  2 805 Mots (12 Pages)  •  635 Vues

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la baisse sur l’intensité sur l’émission du PIB. L’e et technologique désigne de fait qu’à partir d’un certain niveau de richesse, une nation peut consacrer une partie de son capital au R et D et en particulier pour une meilleure efficacité technologique des procédés de fabrication. Les innovations se succèdent pour substituer le capital naturel. Le document 2 accentue cette idée dans le sens où la forme de chaque courbe sur le document représente le mécanisme expliqué précédemment. De 1840, avec des prévisions allant jusqu’à 2040, il mesure l’intensité énergétique de 8 pays dont 3 pays émergents ainsi qu’un trend global. L’intensité énergétique correspond a la consommation énergétique d’un pays divisé par son P.I.B brut et elle est ici mesurée en Tonne Equivalent Pétrole (TEP) par milliers de dollars. Comme il est indiqué, beaucoup de courbes représentant chacune un pays présentent cette évolution quasi-similaire à celle de la courbe de Kuznets. Par exemple, les pays les plus riches comme les États-Unis ont connu une période croissante puis décroissante dans l’utilisation d’énergie. En 1860, il fallait 0,4 tonnes pour produire l’équivalent de 1 millier de dollars tandis qu’en 1920 ils avaient besoin d’environs 2 fois plus qu’en 1860 pour produire l’équivalent de même valeur . La courbe est ensuite descendante et les E.U reviennent au même niveau qu’en 1840 c’est-à-dire environ 0,5 tonne équivalent pétrole par milliers de dollars. Dans le cas où l’on voudrait se projeter dans le futur, on estimerait qu’il faudrait alors, en 2040, seulement 0,2 tonne pour produire l’équivalent d’un milliers de dollars. En d’autres termes, en 2040, nous aurons besoin de 6 fois moins de tonnes pour produire la même somme que l’on produisait en 1860 grâce à 1,2 tonnes. Ainsi, la soutenabilité faible montre que la croissance peut être conciliée avec une préservation de l’environnement à travers une substitution des capitaux, fruit d’un investissement dans le procès technique, mais aussi une accumulation des connaissances.

Cependant, elle ne répond pas entièrement au problème du réchauffement climatique, conséquence non-négligeable de l’activité économique. Une intervention des pouvoirs publics est donc bénéfique pour relier croissance et préservation de l’environnement.

En effet, les pouvoirs publics peuvent instaurer des politiques climatiques visant à exercer un impact radical sur l’agent économique par rapport à son comportement au sein de son activité économique. Entre autre, réduire l’impact des activités économiques sur le climat et l’environnement, internaliser les externalités négatives (activité économique qui a des effets négatifs sur les tiers sans que ces effets donnent lieu à un payement ou une transaction donc une compensation monétaire. Ces effets peuvent porter sur le bien être du tiers mais aussi sur le profit). Nous distinguons trois types de politiques climatiques. D’abord, les politiques climatiques de la taxation donne lieu à un alourdissement du prix des produits polluants pour protéger l’environnement.

Premièrement, la taxe est une mesure fiscale qui a pour but d’alourdir le prix des produits polluants afin de protéger l’environnement. Le consommateur est incité à choisir les produits les moins taxés et donc baisser sa consommation de produits polluants (on parle ici de mécanisme incitatif). De plus, la taxation génère des recettes fiscales qui peuvent servir à réparer les dégâts et dommages environnementaux. Par exemple, Depuis 2008, l’achat d’un véhicule neuf polluant

donne lieu au payement d’une taxe additionnelle (malus) qui permet la finance d’un bonus pour l’achat d’un véhicule moins polluant.

Le deuxième instrument s’oriente vers la réglementation. Elle peut consister en l’instauration de quotas à ne pas dépasser, en la mise en place de normes techniques moins polluantes à respecter, en l’interdiction d’utiliser certains produits toxiques. Elle est e cace et utile pour les pollutions jugées particulièrement dangereuses. La réglementation impose donc une contrainte, ne laisse aucun choix et est imposée aux agents. En cas de non-respect, ils s’exposent à des sanctions financières et juridiques.

Et enfin, le marchés des quotas mis en place par le protocole de Kyoto, incite les entreprises à être moins polluantes. Il concerne davantage les rejets de GES. Le marché fixe alors un plafond global d’émission mais la quantité est répartie entre les différents agents économiques qui ont le droit d’échanger leur droit à polluer en fonction de leur capacité à réduire leur émission. C’est une création de droit de propriété sur l’environnement dans le but de réguler les externalités négatives par un mécanisme de marché. L’avantage de cet instrument est qu’il demande moins d’interventions de l’Etat est qu’il est incitatif sur le long terme contrairement à la règlementation puisque si on améliore sa performance on est récompensé par la vente des quotas.

Néanmoins, ces mécanisme et théories qui sont le DD, la soutenabilité faible et les politiques climatiques, ne sont pas nécessairement sûres dans l’absolu pour associer croissance et préservation de l’environnement. Des limites écologiques de la croissance économiques sont à repérer.

D’abord, la croissance est génératrice d’externalités négatives où l’agent économique ne paye que les coûts privés, tandis que les coûts sociaux sont supportés par les tiers. On dit qu’ici, le marché encourage les externalités négatives. Par exemple, l’utilisation d’énergies fossiles entraine la combustion de ces énergies, ce qui émet des gaz à e et de serre. Cela représente une inquiétude pour le réchauffement climatique et ce n’est guère l’unique conséquence. Le document 1, article paru le 15 juillet 2015, ayant pour titre « pollution : chaque année, un cout de 101,3 milliards d’euros pour la France » et extrait du quotidien Le Monde traite des externalités négatives causées par la pollution : « 10millards d’euros de coûts sanitaires » « entre 42000 et 45000 décès », « destruction de bâtiments ». Le document parle « d’aberration économique » avec des conséquences désastreuses pour l’environnement. Ainsi, la destruction du capital naturel par la pollution serait donc un véritable problème.

A l’opposé des libéraux, les partisans de la soutenanbilité forte affirment que le capital naturel est à préserver de manière indispensable. Dans cette vision, on considère que le capital naturel est complémentaire mais en aucun cas substituable. Les défenseurs de la soutenabilité forte

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