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Épreuve synthèse

Par   •  24 Octobre 2017  •  5 368 Mots (22 Pages)  •  535 Vues

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1968, la loi fédérale du divorce d’existait pas, c’est en 1857 avec la Matrionomial Cause Act britannique, « qui permettait à un homme d’obtenir un divorce s’il a eu l’adultère ». Ce qui porte à croire que du côté de la femme, si elle désire divorcer, il faut qu’elle ait une preuve qui montre que son mari lui est infidèle, ce qui est plutôt difficile pour la femme, c’est une loi qui est plutôt en faveur des hommes. Même avant les années 1960, le divorce était rare au Canada, ça représentait 30% en 1950, c’est à la suite de l’adoption de cette nouvelle Loi sur le divorce de 1968, qui « introduit la notion de la rupture définitive du mariage comme motif de divorce, tout en conservant les autres causes liées à la notion de faute, dont les plus importants étaient l’adultère, la cruauté et l‘abandon du foyer conjugal ». Cette loi facilitait l’accès du divorce dans l’ensemble des provinces et des territoires et elle permettait d’invoquer l’ouverture du divorce comme étant un mobile de séparation et le nombre de divorces a absolument augmenté, passant de 54,8 à 128%pour 100 000 habitants. Selon Statistique Canada en 2005, les dernières estimations concernant le divorce étaient de « 50 % au Québec ». Ce qui est énorme comparé à Terre-Neuve qui a 17 % de divorces. Statistique Canada affirme qu’environ « près de 5 millions de Canadiens ont vécu une séparation ou divorce au cours des 20 dernières années, environ le quart (24 %) ». Ce qui est énorme et ces enfants, en 2011, la plupart du temps, 24% des enfants sont âgé de 18 ans ou moins ce qui vient les perturbé psychologiquement, mais ça dépend également des groupes d’âge et les répercussions que cela a sur eux. Chaque enfant réagis différemment de la situation et comment elle est vue par celui-ci. Parfois, les parents qui divorcent ont tendance à reproduire la même chose qu’il lui est arrivé comme dans le cas d’« environ la moitié (48 %) des parents avaient vécu une séparation ou un divorce ». En effet, l’approche béhaviorisme, fait en sorte que l’adulte reproduit ce qui lui est arrivé dans son enfance, ce qui fera en sorte que l’enfant tentera lui aussi de refaire la même chose que ses parents ont faite. L’importance du sujet est de voir comment les enfants réagissent face à ce genre de situation. Souvent, le divorce est vu comme étant une période de transition difficile pour les enfants. C’est ce qui amène les enfants à approuver, des difficultés psychologiques, que ce soit du côté social ou scolaire ou comportemental. Du côté du comportement, ils auront tendance à se défouler sur les autres collègues, comme à être plus agressifs, c’est ce qui les amène à s’isoler complètement et à s’enfermer. La recherche sera portée sur les enfants âgés de 2 à 16 ans, car ils ont toutes leurs différentes manières de voir le divorce et comment se comporter face à cette situation et ce que les parents peuvent faire pour que l’enfant puisse arriver à surmonter la situation.

1.3 État de la question

La première étude est une enquête qui a été menée par Hélène Desrosiers, Jean-François Cardin et Luc Belleau de l’Institut de la statistique Québec, qui est un article psychologique, portant sur l’impact de la séparation des parents sur la santé mentale des jeunes enfants. Cette recherche vise à voir les mesures d’anxiété-dépression chez « les enfants âgés de 3½ à 8 ans, en demandant à la personne qui connaît le mieux l’enfant [souvent] la mère, de répondre à diverses questions concernant le comportement et la santé de son enfant ». Pour y parvenir, les chercheurs ont utilisé la manière la plus précise aux fins d’enquête soit six questions, par exemple : « Au cours des 12 derniers mois, à quelle fréquence votre enfant a semblé malheureux ou triste; n’ont pas été aussi heureux que les autres enfants; a été trop craintif ou anxieux; a été inquiet; a pleuré beaucoup et a été nerveux ou très tendu? ». Les questions étaient évaluées sur une « échelle de 1 à 3, [en disant que] 1 [correspondait] à jamais ou pas vrai; 2 [correspondait à] quelquefois ou un peu vrai [et] 3 [correspondait à] souvent ou très vrai ». Le sondage a été mené auprès de 1 181 enfants âgés de 3½ à 8 ans. À partir des renseignements recueillis sur le degré d’anxiété-dépression, cela a permis de déterminer deux variables, « si le fait que les parents se séparent alors que l’enfant est âgé entre 3½ ans et 8 ans est associé à un niveau plus élevé d’anxiété-dépression ou d’opposition avant la rupture parentale ainsi qu’à un taux de changement différentiel de ces comportements à travers le temps ». Cela permet au chercheur de voir dans le temps le rythme de l’évolution des comportements selon les deux groupes d’âge d’enfants. L’autre variable est construite comme étant un

Indicateur qui varie dans le temps. Plus [clairement], pour chacun des temps de mesure (4 ans, 6 ans et 8 ans). Cette variable prend la valeur « 0 » si les parents sont toujours ensemble [qui n’est pas le cas des enfants dont les parents sont divorcés] et « 1 » si les parents sont séparés. [Elle] peut varier au cours du temps [et elle] vise à capter l’effet de la rupture parentale sur l’adaptation des enfants à partir du moment où elle survient .

Pour ce faire, il faut que l’enfant soit honnête envers lui-même et envers ses parents et par rapport à comment il se sent vis-à-vis cette situation. D’après les chercheurs leurs variables de contrôles sont « le sexe de l’enfant, l’âge exact de l’enfant en mois ainsi que l’âge exact de la mère en années et en mois lorsque l’enfant était âgé d’environ 3½ ans sont introduits dans chacun des modèles à titre de variables de contrôle ». Pour ce faire, les chercheurs ont fait une comparaison entre les « caractéristiques sociales et familiales des enfants dont les parents sont séparés avec celle des enfants dont les parents sont toujours ensemble alors que les enfants avaient environ 8 ans ». Selon la recherche, « 17 % [des enfants ayant] vécu la séparation de leurs parents [étaient âgés] entre 3½ ans et 8 ans. Ceux qui ont connu une [séparation] de leurs parents avaient une mère plus jeune [et que] les jeunes conjoints [qui ont] un statut socioéconomique moins favorable représente des facteurs de risque de divorce au Canada ». Ce qui veut dire que, vu que leurs revenus ne leur permettent pas de subvenir au besoin de la famille, ils commencent à s’endetter alors ça devient trop pour eux, ce qui veut dire qu’ils sont dans les seuils du faible revenu.

La deuxième étude consultée est une recherche faite par

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