La preuve
Par Andrea • 19 Décembre 2017 • 3 200 Mots (13 Pages) • 576 Vues
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- Attend moi ici à 19 heures ! Et moi c'est Evans Pearson !
Son sourire me réchauffer le cœur, il battait à cent à l'heure. Evans me fit un signe de la main et je fis de même en hésitant. A présent tout le monde me regardaient comme si je venais d'une autre planète ou de je ne sais quoi encore, j'avais tellement honte d'avoir crié autant, j'aurais voulue me planquer dans un minuscule trou de souris pour me cacher de ces regards curieux. Je sortis mon téléphone de ma poche pour y regarder l'heure, il n'était que quinze heures, j'avais encore quatre heures devant moi. Mais je ne savais comment les faire passer, à part en pensant à ce Evans que je venais de retrouver, j'étais heureuse, tellement heureuse, comme si des ailles avaient poussés dans mon dos pour me transporter sur un nuage douillé. En retrouvant mes esprits, je décida de retourner à ma chambre d’hôtel pour me reposer et m'y préparer tranquillement.
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Quand j'ouvris les yeux, le soleil avait presque disparu. Je me leva de mon lit doucement et alla prendre une douche chaude. Je pris délicatement une belle robe à fleur que j'avais acheté l'été dernier, me maquilla avec du blush rose. Je peignais mes cheveux et me parfuma pour relevé le tout, j'étais prête à temps. Mais en réalité ça ne s'est pas du tout passé comme cela. Quand j'ouvris les yeux réellement, il était déjà dix-huit heures et demi. Je me suis levée rapidement de mon lit, n'est pas pris la peine de prendre une douche, je me suis maquillé rapidement juste avec un trait de crayon noir au dessus des yeux. Mes cheveux n'en parlons pas, c’était une catastrophe, j'ai donc décidée de les attachés pour éviter de perdre du temps. Je voulais mettre comme prévu ma petite robe a motifs mais je me suis souvenue que je ne l'avais pas prise avec moi en raison du temps glacial au Canada. Alors à la place j'ai pris un vieux jeans délavé, avec un tee-shirt banale , mis par dessus une doudoune bleu marine et mes petites baskets de couleurs rouges à lassés blanc. Quand j'ai vu mon reflet dans le miroir avant de partir, je me sentais pathétique et je me disais comment un garçon si beau pouvait attacher de l'importance a une fille qui avait cette dégaine. Je n'avais plus le temps de réfléchir il était déjà dix-huit heures cinquante. Je savais que j'allais être en retard d'au moins une bonne dizaine de minutes, et est ce que Evans allait m'attendre ? Ça je le verrais en arrivant sur place. Alors je me mis a courir comme une forcené. Je sentis le souffle m'échappait, je manquais d'air, j'avais besoin de faire une pause pour regonfler mes poumons d’oxygène mais je devais le retrouver le plus vite possible. J'avais la sensation que j'allais m’évanouir mais mon cœur me disais de ne pas lâcher prise, ce que je fis jusqu'à l'arrivée. De loin, je vis Evans assit sur la fontaine en face du centre commercial, il tenait un paquet a la main et regardait sa montre pour s'apercevoir que j'étais en retard. Il devait pensait que je lui avais posé un lapin. Mais quand il me vit courir vers lui, un grand sourire s'empara de son visage. Et je ne sais pour qu'elle raison, mais en arrivant vers lui en courant, je n'ai pu m’empêcher de le prendre dans mes bras pour arrêter ma course acharné. Ce qui a du le surprendre autant que moi. En remettant mes esprit en place, j’enlevais mes bras autour de son cou, je voulais voir l'expression de son visage, voir si il était choqué de ce qui venait de se passer. Mais c'était tout le contraire, il s'est mis à rire et m'a dit d'une voix très posé et calme tout en riant :
- Alexy Lamacchia, tu es une drôle de fille !
Je me mis a sourire également. Je ne savais pas à quoi je pouvais ressemblait à ce moment précis mais je m'en fichais largement, tout ce qui importait c'était de le voir rire et sourire de son plein gré. Après qu'il ait fini de rire, Evans me tendis le paquet qu'il tenait dans ses mains et me signala d'un clin d’œil que c'était un cadeau. Je me suis assise à coté de lui et mis le paquet sur mes cuisses chaudes. Je l’ouvris et je découvrais qu'il venait de m'offrir le pull rouge que je souhaitais acheté il y a quelques heures. J'étais assez gênée et je ne pouvais accepté ce cadeaux, qui coûté une petite fortune, de plus je n'avais rien a lui offrir. Mais il me fit un signe de tête pour me faire comprendre que ce n'était rien. J'adorais ses yeux bleu azur, ils étaient d'une telle intensité, j'avais l'impression qu'ils pénétraient tout mon corps entier pour m'ensorceler. Evans m'emmena dans un restaurant qui se nommait « Richmond Station », si je me souviens bien. Il me dit que c'est lui qui paye, j'étais tellement confuse de ne pas payer, mais il insistait tellement que j'ai fini par céder, comment lui résister après tout. Assis sur une table de deux prés de la vitre, les serveurs nous donnaient les cartes pour que l'on puisse choisir notre fameux repas. Pendant que j'avais la carte dans les mains, je regardé Evans. Il se passait la main dans ses cheveux comme si il était anxieux de ne pas savoir quoi prendre, ça m'amusais de le regarder. Quand il remarqua que je le regardais, j'ai détourné les yeux rapidement sur ma carte. Je devais être toute rouge à cet instant. Le serveur est venu à notre rencontre pour que nous puissions commander. Evans me laissa l'honneur de commencer la première. Je pris donc un hamburger et des frites accompagnés d'une sauce au poivre, mon compagnon de table me rejoignis en prenant la même chose que moi, je me doutais qu'il ne savait pas exactement quoi prendre. Ça m'a fais sourire. Pendant que notre repas se faisait attendre, nous parlions de nos vies, de nos projets à venir, de ce que nous voulions précisément. J'ai appris de lui qu'il vivait au Canada depuis dix ans. Ses parents divorcés, il est parti rejoindre sa mère vers Toronto , il ne voit plus son père à cause d'un conflit dont il n'a pas voulu me parler, j'ai respecté son choix. Il travaille à présent au grand magasin « Root » depuis quelques mois, car il a besoin de se faire de l'argent pour aider sa mère qui vient de perdre son boulot récemment. En même temps qu'il parlait, je me demandais comment était sa mère, était-t-elle d'une beauté incomparable ? Ou était t-elle simplement banale ? J'avais
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