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Sociologie des institutions

Par   •  27 Juin 2018  •  4 152 Mots (17 Pages)  •  494 Vues

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> Autre point sur qui sont les fonctionnaires :

Un autre problème qu'ils rencontrent, c'est qu'ils sont deux perosnnes à la fois : à la fois un agent de l'Etat, ils le représentent, et sont un individu avec des affects, des valeurs, une idéologie, une position sociale ... Double réalité où ils peuvent donc réagir différement en fonction de problèmes à prendre en charge alors qu'ils ne devraient pas. Ils sont selon V. Du Bois un "double corps" : il faisait une étude sur le Roi, le souverain représente le roi mais en même temps est un corps physique -> "Le Roi est mort, vive le Roi". Tous les fonctionnaires sont pris dans cette double injonction.

> A. Spire a fait une recherche sur les fonctionnaires de la préfecture de police. Il y a été stagiaire, au service des étrangers. Il révèle une forme de corruption, de maltraitance des immigrés. Il explicitait ça par une position des fonctionnaire totalement dominés par l'histoire, ces fonctionnaires à la préfecture aux étrangers sont mis de côté, ce qui les pousserait à se comporter comme ça.

> Par conséquent ces fonctionnaires sont pris dans un double lien (double bind), ou dans des injonctions contradictoires -> c'est quand on doit faire des choses qu'on a pas envie de faire ou inversement, quand on est obligé par ex de selectionner en M1 alors qu'on a pas envie. Pris dans une volonté de ne pas le faire, mais on le fait quand même car obligation.

(cours du 08/11)

b) Le gouvernement des sociétés

Une de questions centrale est celle dont la manière dont les individus sont gouvernés notamment par l'Etat -> comment il y a des politiques qui s'adressent à eux, comment on leur impose des politiques qu'ils acceptent ou pas.

Comment faire accepter les décisions d'Etat ?

Une des premières solutions théoriques est celle de Max Weber avec la légitimité dans sa domination (la domination est reconnue comme naturelle et évidente), mais comment on fait pour la rendre acceptable ? Comment on la rend légitime ? Est ce que la police suffit ?

Pour y répondre, 2 solutions possible :

- Parler de gouvernement par le savoir : M. Foucault (Philosophe à l'ENS, a travaillé sur la folie, les prisons ...). Panoptique. Un savoir pouvoir, le gouvernement des sociétés nécessite et n'est possible que les dominants connaissent leur gouvernement, donc les savoirs sont des technologies de pouvoir. Les chiffres permettent de gouverner, il faut donc la connaissances des stat, création des Instituts de stats utiles donc pour les gouvernements, pour connaître le nbr de pauvres par ex. On produit des indicateurs qui permettent une meilleure connaissance. Idée de réflechir aux formes de savoir qui produisent du savoir comme les sciences humaines et sociales. La sociologie chez les sociologues permettent pour eux de s'émanciper des structures, mais la socio peut être utilisée politiquement pour se renseigner sur tel ou tel fait social. Par ex quand on demande des enquêtes sur la déliquance, ce n'est pas connaître pour connaître, mais pour agir dessus. Donc même la socio est un savoir qui peut être une technologie, une source de savoir. La sociologie peut être vu comme un savoir de contrôle : établir une recherche pour ensuite pouvoir contrôler. Il n'y a pas de gratuité des savoirs. Les savoirs et notamment les sciences sont globalement un minimum utiles à l'Etat : ex. Si l'état connaît mal une partie de ses professionnels, il peut engager un sociologue pour mieux connaître la société et en particulier un groupe professionnel opaque. Donc les instituts de recherches servent à faire avancer la science, intellectuellement, mais peut aussi servir aux gouvernements pour mieux connaître la société. Aujourd'hui, période de connaissance par les chiffers, de ce qu'on fait par ex sur internet, les cartes bleues, les portables ...

- Nazisme. Question d'adhesion à l'état et les formes de répression, formes de résistances et de désobéissance. Etat qui écrase. "Qu'est ce que le nazisme ?"(Kershaw).

Travaux sur l'opinion allemande pendant la période nazie. Il n'y aurait pas de résistance, et que donc tous les allemands auraient adhéré au nazisme. Il montre qu'en fait il y a des effets non attendus, il y a eu une diversité de comportements face au nazisme notamment il n'y a eu ni réelle résistance ouverte ni adhésion totale. Et pour comprendre ça il faut selon lui revenir sur les conditions de vie des allemands, et donc c'est selon celles ci et les classes sociales :

> La classe ouvrière : il y a eu bcp au début d'anthipathie des ouvriers face au nazisme. Bcp de graffitis, bcp refusent le salut hitlèrien. Le reste des ouvriers est plutôt apathique. Ce qu'il s'est passé c'est qu'il y a même eu en allemagne des grèves pour obtenir des augm de salaire dans les usines. On a une classe ouvrière qui en 39 n'adhère pas, mais est neutralisée, n'ose rien faire. En gros, dans certains endroits il y a eu des hausses de salaires pour les calmer, et dans d'autres endroits des repressions très fortes.

> La Grande Bourgeoisie : tout intérêt à suivre le régime puisqu'ils étaient au pouvoir.

> La classe moyenne : au début elle adhère au nazisme. Car leur politique est très favorable à cette petite bourgeoisie en particulier non juive. A partir du moment où on élimine les juifs, donne de la place à la classe moyenne non juive et donc ont tout intérêt à adhérer. Il y a très vite un fort désenchantement en conséquent, une forme de soutien passif et de résignation s'opère.

Tout ce qu'on voit sur Hilter en 38-39, accueilli par le peuple, mais réellement l'opinion allemande est résignée. Sous le régime nazi il y a cet impossibilité de la politisation du mécontentement -> ce n'est pas parce que la pop est mécontente qu'il y en a une politisation (comme auj, on est dans la résignation). On ne peut donc pas postuler l'adhesion. Il n'y a pas d'évidence de la transormation du mécontentement en politisation. La politisation n'est pas spontanée. Même quand il y a un mouvement comme Podemos ou Nuit Debout, que cela peut être durable, il y a des tentatives de politiser le mécontentement mais ça fait très lgtps que ca ne prend pas.

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