Science politique, fiche critique

...

Les concepts clés :

Souveraineté : « Le principe de souveraineté a une double transposition internationale : il érige en postulat que le pouvoir ultime réside dans l’entité étatique national; il suppose que celle-ci dispose du monopole de la violence physique légitime sur son propre territoire. » (Réf. livre p. 14)

Mobilisation associative: « constitue de plus en plus une source d’affaiblissement de l’allégeance à l’État. La crise traversée par celui-ci, mais aussi les évolutions et les transformations subies par les modes de fonctionnement du marché et de la vie professionnelle, tendent à accroître l’insertion de certaines catégories sociales dans la société civile et à démultiplier leurs engagements au sein des réseaux associatifs. » (Réf. livre p. 18)

Régimes internationaux : « désigne des sous-systèmes internationaux partageant les même normes, les même principes, les même règles et procédures visant à guider les relations entre acteurs qui les composent. On peut également le définir comme un sous-système économiques et des additions d’États, donc des espaces ou s’entrecroisent des acteurs, des intérêts et donc des stratégies obéissant à des logiques contradictoires ». (Réf. livre p. 17)

Acteurs transnationaux: Les acteurs transnationaux peuvent être tant des entreprises multinationales, des Églises que des groupes de pression transnationaux. Ils restructurent le système international du fait qu’ils prennent possession d’un certain nombre de pouvoirs qu’exerçaient antérieurement les États. Ils accumulent a eu seul des ressources de plus en plus importantes qui leur donne le pouvoir et le monopole D’agirent dans différentes sphères d’activités. L’État perd donc le contrôle sur eu, son seul pouvoir d’intervention porte sur la législation interne.

Reconstructions communautaires : « Résultat direct du déficit de légitimité dont souffrent les États, essentiellement extra-occidentaux, elles expriment la réactivation de l’allégeance des individus à leur communauté naturelle d’appartenance qu’il s’agisse de la tribu, de la famille, du clan ou du village. » (Réf. livre p. 18)

Une appréciation critique :

Le texte d’introduction tiré dans Le retournement du monde de B. Badie et M.-C. Smouts est en effet pertinent et nouveau car il met l’individu et la société civile au cœur même des changements qui affectent le système international. C’est dans ce sens que Badie et Smouts considèrent que L’État n’est pas une entité politique naturelle, elle est le fruit d’une construction historique. L’acteur qui détient le rôle fondamental dans la transformation qui s’effectue va être les entreprises multinationales dont les capitaux et l’activité sont répartis dans plusieurs États. Ces firmes sont protégées par des traités, accords, ententes interétatiques, l’arrivée des transnational va être un moyen, qui va permettre la fuite, ou plutôt d’éviter tous les risques liés aux États, espace national de production unique et dépendance juridique, économique, sociale et politique enfin de bénéficier de la flexibilité du marché. Les deux auteurs nous montre clairement que malgré tous les modifications lier aux fonctions des nouveaux acteurs dans le système international, cela ne va pas empêcher que l’État reste et demeure une composante clés de la théorie néo-classique et moderne, dut au principe que l’état-nation considéré en tant que forme d’organisation politique n’est pas autant voué à disparaître. Sans oublier que l’État-nation sont traités comme des individus qui s’impose comme étant un modèle légitime, dont on cherche à décrire le comportement, et à expliquer les interactions. Mais on n’oublie toujours de pousser l’étude sur son fonctionnement interne dans lequel il possède un pouvoir pesant malgré les apparences. C’est pours ces raisons que les auteurs sont lucide dans leur penser car l’État ne peut être perçu comme une entité universelle, car ses attributs et sa structure organisationnel répondent une culture politique et sociale qui est distincte et différente d’une région à une autre.

.