Mécanisme et produit de la socialisation primaire.

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Selon les sociétés la différence entre les sexes se fait de manière brutal ou non, de manière prononcée ou non

A la puberté dans ces sociétés se déroulent des rites qui séparent les garçons des mères, pour qu'ils se retrouvent avec les hommes (analyse en Nouvelle-Guinée)

Les rites sont extrêmement violents, les bimins kuskumin, grande brutalité, les garçons sont confiés à une grande cérémonie collective, on les déshabilles, on brûle leur vêtement et on leur dit qu'on va les tuer car trop proches de leur mère

On les térasses etc et on les appelles ensuite d'une nouvelle manière pour signifier leur appartenance aux hommes

M.Mead : mœurs et sexualité en Océanie

Ex : enfants d'Arapesh)

Les îles Samoa, très tôt on agit de manière différente selon si c'est une fille ou un garçon

Dès 6 ans les petites filles sont invitées à prendre soin des autres alors que les petits garçons vont à la pêche et aux activités extérieures

Dès 8 ou 9 ans sur les îles Samoa on interdit aux garçons et filles de jouer ensemble

Au total ces quelques détours par l'anthropologie nous montre que la différenciation des sexes se fait de manière plus ou moins violente, de manière plus ou moins forte mais surtout elle se fait aujourd'hui dans nos propres sociétés

- Intériorisation des rôles sexués dans nos sociétés contemporaines

Elle se fait par les mots qu'on utilise pour parler aux enfants , c'est une manière de les différencier selon leur sexe mais aussi du fait des choix que l'on fait pour eux, en leur nom, des jeux qu'on leur confie et des filières qu'on leur attribue

Les enfants nous imitent donc

Ce sont donc des manières dont se fait la socialisation différentiel selon les sexes :

- par le choix des termes pour qualifier les enfants (garçons forts, costauds etc.. filles mignonnes etc..)

- les attentes que l'on exprime aux enfants en terme de propreté ou de pudeur

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