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Vote et socialisation

Par   •  11 Novembre 2017  •  2 165 Mots (9 Pages)  •  688 Vues

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- …en corrélation avec le niveau de leur compétence politique.

- Daniel Gaxie en se basant sur les études de Pierre Bourdieu va expliquer le principe de compétence politique comme étant le sentiment de posséder celle‐ci et qui va permettrede se sentir capable de voter en comprenant les enjeux.

- Il y a deux dimensions de la compétence politique :

- Subjectives : se sentir capable de juger politiquement.

- Technique : se sentir capable de se repérer politiquement.

- La compétence politique n’a rien à voir avec l’intelligence, elle résulte d’une socialisation différente inculquant des niveaux de compétences différentes politiquement.

- Les individus de milieux populaires masquent leur sentiment d’indignité derrière l’indifférence et rejettent la politique

- Les membres des catégories sociales favorisées vont se juger plus compétents qu’ils ne le sont souvent réellement, répondant à une demande plus forte dans leur milieu de s’intéresser à la politique.

- Les classes cultivées sont donc et se sentent plus compétentes à exprimer une opinion politique par leur vote.

- D’après la théorie de Gaxie, les inégalités scolaires vont être le nouveau cens.

- La compétence politique reste déterminante dans les chances de comprendre et de s’intéresser à la politique.

- Les études de sociologique politique montrent que la compétence politique et la politisation sont étroitement corrélées et qu’en résulte ainsi une meilleur pratique.

- Plus les personnes écoutent des émissions politiques, lisent des rubriques politiques dans les journaux, discutent de politique avec leur entourage plus ils disposent de la plus grande compétence politique et s’intéressent le plus à la politique.

- Ainsi, la socialisation politique que l’on va recevoir, l’intérêt et la compétence des agents de socialisation nous entourant va nous conditionner dès le plus jeune âge dans notre comportement électoral.

- Pour les personnes les moins compétentes car moins socialisés et éduqués à la politique, l’abstention reste très forte comme le montre l’étude de Jean-Yves Dormagen et Céline Braconnier dans « la démocratie d’abstention ».

En conclusion, on peut dire que les comportements électoraux qui se manifestent par le vote vont être prédéfinies par notre socialisation politique et ceux dès le plus jeune âge. Cette socialisation politique n’est pas bloquée dans le temps, elle est complétée tout au long de la vie par différents agents de socialisation. Conformément à l’idéal du citoyen éclairé en politique, il serait bon de croire que l’intérêt à la politique et les compétences de chacun permettent à chaqueindividu de se forger une opinion politique solide. Or on a pu constater qu’il en est clairement autrement, la socialisation politique est aussi multiple que le nombre d’individus, aussi certains vont se sentir apte et compétent à voter ainsi qu’à s’intéresser à la politique et ces enjeux. Tandis que d’autres, au contraire, vont délaisser leur droit de vote sur le fondement d’une incompétence politique. Il se dessine deux horizons fortement marqués par les habitudes sociales des individus qui vont prédisposer leurs comportements électoraux. Ainsi la socialisation va influer sur tout ce qui constitue le comportement électoral, les écarts de compétence et d’intérêt à la politique posent un véritable problème chez les personnes les plus défavorisé avec le phénomène d’abstention et on se demande comment pallier à ces lacunes que la socialisation laisse ?

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