LES RAPPORTS DE FORCE INTERNATIONAUX ET LA GEOPOLITIQUE DES ESPACES MARITIMES.
Par Raze • 27 Mai 2018 • 1 299 Mots (6 Pages) • 670 Vues
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cadre notamment de traités internationaux2) des concepts de :
•
Sécurité maritime : assurer la sécurité des navires et de leurs équipages contre les
risques essentiellement naturels
•
Sûreté maritime : lutte contre les actes criminels ainsi que les trafics illicites de tout
genre en mer
•
ATTENTION : en anglais ces termes sont de faux amis : sécurité maritime se dit
maritime safety et sûreté maritime se dit maritime security. Ainsi, plusieurs textes
français traduits de l’anglais parlent de la sûreté maritime en tant que « sécurité
maritime ».
2.
La mer, terrain d’affirmation des logiques de puissance.
-
La mondialisation a rendu le monde interdépendant, entre des puissances dites
« relatives », qu’elles soient émergées ou émergentes. Bien que les définitions divergent,
on peut retrouver un résumé de cette évolution dans la carte de la formation du G20 dont
il convient notamment de retenir l’affirmation de la Chine.
2 Notamment le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires signé en 2002 et entré
en vigueur en 2004.
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-Comprendre la part de la mer dans le changement du rapport de forces entre les
puissances revient à se demander :
•
Quelle est la perception qu’ont les puissances de la mer ?
•
Ces puissances sont-elles des puissances maritimes ?
•
Ces puissances sont-elles des puissances navales ?
-
Les Etats-Unis constituent incontestablement la principale puissance navale, avec une
perception de l’espace et une action militaire qui s’étend à l’ensemble des mers et des
océans, sur le modèle britannique du 19ème siècle.
•
La projection de puissance repose sur une géopolitique interne assez claire : formé
péniblement par la révolte des colons européens face aux puissances coloniales, le
territoire américain est représenté depuis l’Indépendance comme une sorte d’île de
prospérité et de quête de l’idéal dans un monde basculant facilement dans la barbarie.
La défense de cette île face aux attaques externes (de Pearl Harbour jusqu’au 11
septembre) se fait par une projection de la puissance américaine à l’extérieur des
frontières.
•
Les cartes montrent assez clairement :
L’échelle mondiale à laquelle s’étend la perception américaine de l’environnement
stratégique.
L’utilisation de la marine de guerre (les flottes) comme instrument de mise en
oeuvre de cette perception, c’est-à-dire comme instrument de projection de
puissance.
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Les zones de déploiement des flottes des Etats-Unis Les zones de déploiement des flottes des Etats-Unis
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-
Quelle est la part de la Chine dans la partie maritime et navale du rapport de forces ?
•
Au cours de la dernière décennie, le pays a incontestablement développé une
perception mondiale de sa place et fait découler de cette perception une action à la fois
politique et économique.
•
On peut déceler dans la projection de puissance chinoise des instruments maritimes,
avec notamment l’investissement de compagnies chinoises dans de grands terminaux
portuaires (y compris en Europe avec le Pirée en Grèce). D’autre part, le couplage de
ces investissements à un certain nombre d’accords militaires conclus entre Pékin et ses
voisins ont développé l’image du « collier de perles » qui serait un véritable réseau
maritime et naval par lequel la Chine chercherait à contrôler un long axe maritime
allant du Golfe persique jusqu’à l’Océan Pacifique.
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· Il faut cependant relativiser cette image :
Il s’agit moins d’une perception chinoise que d’une représentation externe (en
l’occurrence américaine) de cette perception.
La Chine n’a pas encore les moyens de développer une véritable puissance navale.
On serait donc dans une inadéquation
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