DEVOIR NUMERO 4 CNED SES sociologie différencié
Par Ramy • 28 Septembre 2017 • 1 253 Mots (6 Pages) • 924 Vues
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est l’un des premier pas de la socialisation, cela consiste à acquérir des connaissances, en fonction de son sexe, l’enfant recevra différentes formation. Un garçon sera le plus souvent élevé tel un élitiste, il ne peut pas échouer, tandis qu’une fille comme une personne plus faible qu’il faut couver et surveiller d’avantage. Un enfant s’imprègne de ce qu’il l’entoure, de quoi est composé son environnement, notamment de ses parents, c’est à ce moment précis que l’enfant intériorisera les rôles féminins et masculins, l’enfant comprends qui de son père ou de sa mère est du même sexe que lui. La mère s’occupe des enfants et de la cuisine, tandis que le père fait du bricolage et tond la pelouse (grossier). La société a des stéréotypes de genre, ces stéréotypes sont renforcés par les jouets qui sont très fortement sexués dès le plus jeune âge, en effet on s’accordent quasiment tous à dire qu’on donne une poupée ou une dinette à une fille, tandis qu’on donne un garage ou un jeu de construction à un garçon. Les jeux de filles sont considérés comme un apprentissage aux tâches domestique, et à avoir des enfants. Le garçon à des jeux qui lui permettent d’exprimer son imagination, de crééer et developer ses idées. Cela nous montre donc que la société à belle et bien des attentes différentes en fonction du genre de l’enfant, une fille se doit d’être «bien élevée», un garçon d’être «fort».
II- Rôle de la socialisation secondaire.
Les autres instances de socialisation renforcent ces stéréotypes de genre. Les médias en sont responsables en partie, notamment avec les émissions télé et les magasines qui prônent le culte du corps, le conformisme. Une fille se doit d’être belle, fine, gentille, serviable, enjoué, elle doit avoir des notions sur la mode, le garçon se doit de devenir homme, avoir un corps musclé, être intelligent. Les films de types romantiques, nous donnent aussi des indications sur quelle rôles doit tenir la femme et l’homme au seins du couple. La femme doit être un brin soumise, faire des enfants, être heureuse avec son maris, l’homme quand à lui se doit d’assurer le bonheur de sa famille grâce à son métier, au risque d’être considéré comme un faible. Cette transmission de stéréotypes sexués a de lourdes conséquences sur le devenir des enfants fille ou garçon, notamment en matière de réussite scolaire en effet l’orientation semble dépendre du genre puisque les filles et les garçons ne font pas les mêmes choix. Ainsi les filières L et ES sont majoritairement féminines, alors que la filière S est à l’inverse davantage masculine.Des stéréotypes qui influencent le devenir des individus. Cette intériorisation précoce et profonde contribue à modeler l’identité des individus et les conduit à adopter des attitudes et des comportements caractérisent leur genre. Les professions sont en général conformes aux stéréotypes de sexe qui veulent que les femmes se consacrent aux autres, aux soins, et que les hommes aient le monopole dans les travaux pénibles et à responsabilité. La socialisation est donc fortement différencié entre filles et garçons, les deux sexes se répartissent de façon presque naturelle, les rôles sociaux qui leur sont «attribués», car étant ancré dans les mentalités et transmise de façon inconsciente.
Conclusion
En fin de compte, on a pu voir que la socialisation de l’enfant est un processus très différencié selon le sexe, puisque les rôles masculins et féminins sont intériorisés dès le plus jeune âge par les filles comme par les garçons, qui sont ensuite conduits à se conformer aux stéréotypes de leur genre. Cependant, si la socialisation primaire est primordiale dans la structuration des identités individuelles, on peut se demander si la socialisation secondaire, celle qui intervient à l’adolescence et à l’âge adulte, ne peut pas venir modifier ce qui a été transmis, et ne peut pas permettre aux individus d’échapper, du moins en partie, aux stéréotypes auxquels ils sont assignés.
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