Capacités d’absorption et de rétention de flux de capitaux extérieurs
Par Junecooper • 21 Mars 2018 • 1 240 Mots (5 Pages) • 624 Vues
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- l’absence de bons projets avec de bons partenaires locaux. La faible envergure des promoteurs locaux est un frein aux IPD, qui plus que l’aide, contribuent plus à l’économie nationale en apportant des avantages technologiques, en assurant un développement durable, et en assurant une distribution de revenu ;
- le niveau élevé des taux d’intérêts et la frilosité des banques locales à accompagner les promoteurs nationaux ;
- le problème de formation caractérisé par le manque de ressources humaines hautement qualifiées.
- l’existence d’un secteur informel délictuel : la question du secteur informel est inhérente à toute économie sous développée car il fait vivre les acteurs que le circuit formel n’a pas pu prendre en charge. Seulement dans le cas actuel du Mali, la position dominante de quelques gros opérateurs économiques et les abus qui peuvent en découler constitue une menace réelle pour les entreprises existantes et les initiatives.
Enfin, il faut rappeler que le Mali occupe le 144ième rang sur 155, dans le classement mondial de la Banque Mondiale sur l’environnement des affaires.
- Comme recommandations, un accent particulier doit être mis sur le développement de la chaîne de froid et des axes routiers pour limiter les pertes liées au transport des produits agricoles. Ceci permettra non seulement de gagner des parts de marché dans les principaux centres urbains notamment la Capitale Bamako, mais également de conquérir des parts de marchés dans la sous région. En effet pour le conférencier, la terre, le réseau irrigué et la production agricole demeureront toujours, d’où l’urgence de bâtir la croissance économique sur ce qui constitue notre principale ressource.
- A ces recommandations, il faut ajouter l’importance d’une stratégie basée sur les avantages comparatifs. Dans ce cadre, le choix des filières est primordial. Pour le Mali, l’exemple de l’Energie, de l’Or et de la Route de l’Or dans la région ouest du Mali caractérisée par d’importants gisements aurifères peut être cité. L’or pourrait constituer une industrie industrialisante pour toute cette partie du pays.
En deuxième partie, il a été présenté un exposé sur les transferts de fonds de la diaspora malienne. Dans son introduction.
En 2003, les transferts de fonds de la diaspora étaient estimés à 70 milliards de FCFA contre 140 Milliards pour le Sénégal. Cette faiblesse s’expliquerait par la faible rémunération de l’épargne, l’absence de produits attrayants, l’insécurité des transferts informels et enfin la non sécurisation dans la gestion des fonds rapatriés.
Afin d’améliorer la mobilisation de l’épargne de la diaspora malienne, des pistes de solutions suivantes qui visent à répondre aux besoins des expatriés ont été suggérées:
- la création de services de proximité dans les cercles et arrondissements cibles : Dans la région de Kayes, des agences de banques n’existent que dans la ville de Kayes. L’aller-retour entre les zones de résidence et la ville de Kayes coûtent une journée ou plus sans compter les coûts de transports élevés dans la zone ;
- le développement de produits plus attrayants notamment les produits financiers non bancaires et des produits immobiliers ;
- la rapidité et la sûreté dans les opérations de transferts à des coûts modérés.
- le développement de l’actionnariat populaire dans les opérations de privatisation en cours
- enfin la création d’une banque des maliens de l’extérieur en raison de la forte opacité des banques traditionnelles à répondre aux besoins spécifiques des expatriés.
Les maliens de l’extérieur constituent une mine car leurs transferts de fonds dépassent en général l’aide publique bilatérale et multilatérale dont bénéficie le Mali.
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