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Etude du rythme cardiaque, de la tension artérielle et de la capacité respiratoire en fonction de l’activité physique

Par   •  9 Mars 2018  •  2 528 Mots (11 Pages)  •  577 Vues

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Le sujet 1 a une tension de 14,8. Cette valeur est élevée car il fait de l’hypertension.

Le sujet 2 a une tension de 13,7.

Le sujet 3 a une tension de :

- 10,7 allongée

- 11,8 assise

- 12,8 debout

Cette tension a aussi tendance à s’élever selon l’intensité de l’effort. Plus on réalise de flexions, plus la tension est élevée. Décrivons plus précisément la tension chez les trois individus :

Pour le sujet 1, on remarque que la pression reste constante autour de 14,8 pour 10 et 30 flexions, même si celle-ci est descendue à 12,8.

Pour le sujet 2 : pression la pression passe de 12,7 pour 10 flexions, à 15,8 après l’effort de 30 flexions pour enfin retomber à 12,7 après la phase de récupération.

Pour le sujet 3 : la pression après les 10 flexions passe de 11,7 si l’on fait la moyenne des trois pressions (allongé, debout, assis) à 16 les 30 flexions pour revenir à la normale : 12,7 après la récupération.

De façon globale, plus nous réalisons un effort physique intense, plus le rythme cardiaque augmente.

Un faible effort, comme 10 flexions, n’a pas eu de conséquences sur le rythme cardiaque qui reste environ constant pour les trois sujets. Par contre, si l’on augmente l’intensité physique (30 flexions ou 10 pompes), le rythme cardiaque augmente fortement directement après l’effort, puis diminue progressivement à des intervalles de temps réguliers pour enfin revenir à la normale au bout de 5min.

On peut déterminer si un individu est sportif en utilisant le temps de récupération de la personne en calculant l’indice de Ruffier ou l’indice de Dickson (Indice Ruffier = (P1 + P2 + P3) - 200 / 10 et Indice Dickson = ((P2-70) + 2(P3-P1))/10 avec P1 le rythme cardiaque au repos, P2 le rythme cardiaque juste après l’effort et P3 le rythme cardiaque une minute après l’effort). Le sujet 1 a eu respectivement 5.6 et 6.3, le sujet 2 4 et 3.6, et le sujet 3 2.1 et 3.7.

Si l’on regarde la capacité respiratoire, nous pouvons remarquer que chaque individu a un volume respiratoire courant différent mais qu’au repos, l’organisme est capable de faire varier son volume courant selon l’intensité de sa respiration : en conditions normales, le volume respiratoire courant du sujet 1 est de 300mL. Cette valeur est plutôt faible car l’individu 1 est aussi asthmatique.

Celle du sujet 2 est de 500mL. Par contre, celle du sujet 3 est plus élevée : 1200mL. En ce qui concerne le volume expiratoire forcé, on constate que le sujet 3 a un volume d’environ 2400mL contre environ 3700-3800mL pour les sujets 1 et 2. Le volume pulmonaire total est pour le sujet 2 d’environ 4500mL et d’environ 3500mL pour le sujet 3. Quant au sujet 1, il a une capacité respiratoire de 5400mL avec Ventoline (3500mL sans). Il faut préciser que le sujet 3 est une fille, ce qui influe sur le volume respiratoire.

Suite à un effort, le sujet 1 n’a pas eu de changement au niveau de la respiration sauf pour t=5 minutes après 10 flexions où il y a une forte augmentation, bien que celle-ci ne puisse être due qu’au manque de précision de la manipulation. Le sujet 2 quant à lui a une forte augmentation du volume respiratoire courant suite à un effort intensif, puis celui-ci diminue avec le temps afin de revenir à son niveau initial. Pour le sujet 3, la capacité respiratoire subit une grande chute à t=1 minute peut importe l’intensité de l’effort, puis commence à remonter pour retourner à son niveau initial.

Discussion :

On peut constater que la tension artérielle est extrêmement variable entre les sujets mais reste relativement constante quand la position du corps change. La variabilité observée sur le sujet 3 peut venir du fait que l’appareil n’est pas le même, il n’est peut-être pas aussi précis, hypothèse qui semble exacte puisque nous avons pu observé que le tensiomètre automatique avait tendance à donner des valeurs impossibles à atteindre (comme 22,22 ou 3,3).

La baisse de tension systolique du sujet 1 peut être dû au fait qu’il fasse de l’hypertension, sa tension est donc tout simplement revenue au niveau d’une personne normale. De plus, la tension mesurée à ce moment est déjà, à la base, relativement basse pour la personne.

L’augmentation de tension du sujet 2, est certainement due à l’augmentation de son flux sanguin de part l’augmentation du rythme cardiaque suite à l’effort.

Le sujet 3 a une augmentation de tension juste après l’effort pour les mêmes raisons que le sujet 2, la baisse de pression jusqu’à la normale est juste plus rapide. Elle a donc une meilleure capacité de récupération que le sujet 2, elle est par conséquent plus sportive.

L’augmentation du rythme cardiaque des trois sujets est peut être dû à celle de l’intensité des efforts physiques demandés, ce qui provoque un plus grand besoin en énergie des muscles, or l’énergie vient de l’ATP, produite à partir de dioxygène. Le dioxygène est transporter depuis les poumons par le sang, une augmentation du besoin en dioxygène nécessite donc un plus grand afflux sanguin et donc une augmentation du rythme cardiaque.

En ce qui concerne les indices de Ruffier et de Dickson, nous pouvons déjà remarquer qu’il y a une différence entre les deux indices. Cela vient du fait que l’indice de Dickson prend en compte le fait qu’un sujet puisse être émotif et donc avoir un rythme cardiaque plus élevé, le rendant ainsi plus fiable. En ce qui concerne les indices de Ruffier, celui du sujet 1 montre une adaptation à l’effort moyenne, et ceux des sujets 2 et 3 une bonne adaptation à l’effort. Les indices de Dickson, eux, montre une faible adaptation à l’effort, et les sujets 2 et 3 ont une bonne adaptation. Ces valeurs montrent que les sujets 2 et 3 sont plus sportifs que le sujet 1, même si les résultats de ce dernier peuvent être tronqué par son asthme et son hypertension. Néanmoins le fait que le rythme cardiaque au repos du sujet 3 est plus bas, il est logique d’en déduire que l’individu est plus sportive car cela montre une plus grande endurance (plus grande marge de manœuvre lors de l’augmentation du pouls pour arriver à des valeurs trop importantes).

Les volumes pulmonaires courants des sujets 1 et 2 ont des valeurs considérées comme normales au repos, par contre le sujet 3 a des valeurs deux fois

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