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Portrait descriptif des travailleurs de 45 ans et plus

Par   •  9 Octobre 2018  •  2 454 Mots (10 Pages)  •  515 Vues

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Il y a plusieurs avantages à considérer une main d’œuvre plus âgée, mais aussi plus expérimentée lors d’une embauche. En effet, la connaissance de son métier est très grande comparativement à un nouveau venu sur le marché du travail. La clientèle ne peut donc qu’être satisfaite d’un employé qui maitrise aussi bien son métier. De plus, les ainés se feront un plaisir de transmettre toutes ces connaissances aux employés en formation, le fait d’être formateur est aussi très valorisant pour eux, ils se sentent utiles et c’est une belle manière de passer le flambeau aux jeunes à la place de se sentir pousser à partir par ces jeunes en question. Cela crée par le fait même une très belle dynamique au sein d’une entreprise, la collaboration et l’entraide entre différentes générations sont belles à voir autant dans une entreprise que dans la vie de tous les jours. Les bébé-boumeurs ont la réputation d’être d’excellents travailleurs, vaillants et respectueux de l’autorité alors pourquoi ne pas les garder jusqu’à ce qu’ils se sentent accomplis et prêts pour la retraite. De plus, face à la pénurie de main-d’œuvre dont il sera question dans quelques années, il faudra trouver des moyens pour attirer de nouveaux employés, mais aussi, de garder ceux qui travaillent déjà pour l’entreprise depuis longtemps et qui ont toutes les compétences pour le faire, mais surtout, qui sont dignes de confiance, comme les ainés!

Bien entendu, la diversité de la main d’œuvre peut créer une belle dynamique peut aussi être source de tensions ou de conflits entre les générations. En effet, les ainés et les nouveaux employés ont des manières de voir la vie différentes, ce qui se reflète aussi dans le travail. Un manque de cohésion peut se créer si l’un ou l’autre des groupes n’a pas envie ou ne voit pas l’intérêt de travailler ensemble. De plus, chaque retraité est différent. Certains ont envie de continuer à travailler à temps plein, d’autres à temps partiel et certain n’en ont plus du tout envie. Ils ont des exigences ou des aspirations différentes ce qui peut devenir plutôt dur à gérer. C’est possible, mais cela prend de la volonté et surtout beaucoup de temps. Dans le même ordre d’idées, certains ainés ont une santé très fragile alors il ne faut pas les surcharger de travail et leur donner des horaires plus légers et variables. Il faut aussi voir à ce que leur environnement de travail soit ergonomique, adapté et sécuritaire pour eux. Ce qui peut être difficile à gérer dans ce cas est la manière d’être juste et équitable envers les deux générations. Il faut que les jeunes se sentent aussi épaulés par l’entreprise, par exemple, si un jeune employé a comme projet de fonder une famille, il doit lui aussi avoir droit a un horaire qui le lui permet et vice-versa. Une autre chose plus difficile à gérer serait selon moi que l’expérience des ainés n’est pas reconnue à sa juste valeur. Ils sont toujours poussés par les plus jeunes et parfois même par les cadres à quitter leur emploi. Ils font face à de nombreux préjugés et sont parfois même victimes de violence verbale. Ce serait tout un défi que de trouver des moyens pour que les ainés soient mieux traités et plus valorisés et qu’ils puissent quitter leur emploi et débuter retraite la tête haute avec un sentiment de mission accomplie.

Pour ma part, voilà 4 mesures que je tenterais d’implanter si j’étais dans une telle situation. Premièrement, il est de mise que les employés et cadres soient bien informés pour pouvoir bien vivre avec cette situation particulière. Il faudrait donc donner de la formation aux cadres pour qu’ils puissent gérer cette diversité de manière équitable pour tous et pour qu’au bout du compte, l’entreprise en tire profit. Dans le même ordre d’idées, des ateliers pourraient être mis sur pied pour les employés ayant comme sujet principal l’acceptation des autres de façon à combattre les préjugés et permettre la collaboration entre les membres des différentes générations. Le but est par ces ateliers de favoriser l’ouverture à cette diversité qui peut s’avérer une richesse pour l’entreprise. De plus, si nécessaire, un comité pourrait être formé pour établir des règles strictes si la situation devient trop complexe, mais ce n’est qu’en cas extrême. Par exemple, un groupe d’amélioration pourrait être une solution : des employés se penchent sur le problème et proposent des solutions au superviseur qui à son tour propose ces solutions à la direction. Cenpendant, il faut que la direction soit ouverte aux idées de son personnel.

Une autre chose à faire et qui est très importante est d’encourager les personnes prêtes pour la retraire à rester en emploi de manière active, mais adaptée à leurs conditions. C’est certain que cela peut être plutôt complexe à gérer, mais cela en vaut la peine puisqu’ils ont encore beaucoup à apporter à l’entreprise. Puisque les soucis financiers sont souvent ce qui pousse les ainés à revenir au travail, mais qu’en même temps, certains ne reviennent pas au travail, car cela n’en vaut pas la peine financièrement, je crois qu’il faudrait voir à une petite prime qui pourrait leur donner envie de poursuivre leur carrière un peu plus longtemps. Il faut prendre le temps de les écouter et de trouver un horaire adéquat, des heures de travail et des tâches adaptés à leur condition. Il faut tenter d’accommoder l’employé, peut-être pourrait-il avoir envie de travailler de chez lui les jours de grands froids l’hiver, etc. Souvent, une détérioration de leur climat de travail les a poussés à partir plus vite, alors il faut prendre soin d’eux jusqu’à la fin pour qu’ils souhaitent rester en poste. De plus, la tentative de réemployer des personnes âgées déjà à la retraite en leur proposant des offres alléchantes serait une bonne manière de contrer la pénurie de personnel. Par exemple, l’impôt à payer sur les revenus pourrait être moindre pour ces employés qui ont déjà assez donné.

Un autre point sur lequel il serait important de travailler est de stimuler le transfert de connaissances entre les travailleurs expérimentés et les nouveaux employés. Il est évident que cela serait un plus pour les entreprises, puisque les travailleurs près de la retraite en transmettant leur capital-connaissance de l’entreprise aident beaucoup à la performance de celle-ci. Cela permet aussi aux ainés de se sentir encore très utiles, ils ont beaucoup à transmettre aux plus jeunes. Il faut alors prévoir un plan de relève bien précis pour pouvoir rendre possible cette collaboration entre les ainés et les jeunes employés. Il faut aussi trouver des moyens

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