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Approche comparée des religions. Introduction au judaïsme.

Par   •  1 Juillet 2018  •  1 771 Mots (8 Pages)  •  583 Vues

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Autour du premier siècle de notre ère, il y avait plusieurs courants juifs. Au 2ème siècle de notre ère, ça s’est stabilisé avec la tendance rabbinite.

Au 7ème/8ème siècle, il y a un eu schisme. Il y a eu le karaïsme. L’idée véhiculée par les préjugés: il n’y a eu qu’un seul judaïsme. Ce n’est pas le cas. Au 8ème siècle, il y a un personnage qui s’appelle Anan Ben David qui était juif et qui a tenté une réforme du judaïsme en disant que le Talmud, on n’en voulait pas. Le Talmud est un ouvrage qui commentent plusieurs choses mais qui s’éloigne des textes sacrés. C’est une tentative de réformer le judaïsme et de revenir au texte sacré. Il est revenu à la Torah. Ce courant a eu énormément de succès. Il s’est développé jusqu’à nos jours. Il s’est développé dans les pays de l’Est, surtout en Russie. Ils sont revenus à l’étude stricte de la Torah. Ce sont les premiers qui ont crée les lexiques, arabes, araméens, hébreux, et ils ont été des penseurs du judaïsme mais autour de la Torah. Ils existaient jusqu’à la seconde guerre mondiale. Ils ont été massacrés durant cette période. Ils existent toujours en Israel et un peu en Russie.

On peut aussi noter qu’il y a eu des mouvements de messianistes. Il n'est pas né avec le Judaïsme, mais s’est développé avec. « Messiah » qui veut dire oindre, se mettre de l’huile sacré sur sa tête. En hébreu, le Messiah est celui qui est oint par Dieu, désigné par Dieu, précisément par le fait de mettre le geste de la main sur la tête de quelqu’un. (L’onction). C’était au début le Roi ou le grand prêtre. Quand il n’y a plus de roi, on imagine que Dieu va décider un roi attendu qui va sauver le peuple.

Sabbataï Tsévi, en 1666. Il est issu du judaïsme palestinien qui a circulé partout en Egypte et atterri en Turquie. Il sera déclaré comme messie par ses pairs. Et ça a marché. Il y avait une forte attente d’un personnage qui allait sauver le monde.

La question messianique touche bien évidemment l’Islam. Un personnage qui peut à un moment renouveler le monde. Cette idée nous vient de l’Iran ancien. Il y avait l’attente d’un sauveur qui viendrait à la fin du monde pour sauver le monde justement. Christianisme aussi, qui considère Jesus comme messie.

Aujourd’hui, l’attente messianique est plus basée sur une attente de l'ère messianique. A la fin du temps, il y a une ère où la paix sera rétablie ou le peuple pourra vivre dans le pays de Dieu. L’idée est très présente chez les ultras orthodoxes. Ce n’est pas tellement développé: ce qu’on voit dans le judaïsme, certains rabbis sont des personnages qui ont quasiment le statut de « saint » et sont reconnus comme des quasi messies. Pas très nombreux qui croient ça: quelques centaines ou milliers.

II - Fondements du judaïsme.

Dans le judaisme, il y a une seule Torah qui s’exprime sur deux axes: la Torah écrite et la Torah orale. Une Torah unique et deux branches.

La Torah écrite: Bible hébraïque = ancien testament. C’est celle qu’on va lire à la synagogue. On va lire les 5 premiers livres. Le rouleau de la Torah reprend les cinq premiers livres. C’est le texte strict et sacré. C’est ce que chaque juif doit savoir par coeur ou au moins lire par coeur. Mais ça, dans l’éducation stricte d’un enfant juif. Dans le concret, quand tu es désigné par la communauté pour lire le Shabbat, tu révises chez toi. Il ne faut pas faire de fautes. On doit savoir par coeur, on doit lire sans faute et de vocalisation, et vous avez toujours quelqu’un qui contrôle à côté.

La Torah orale: C’est le Talmud. Il est devenu écrit. Le Talmud, c’est plusieurs choses: ça comprend le Talmud, mais aussi les Midrashim (2ème jusqu’à la fin du moyen-âge, écrits puis retravaillés)), ce sont des commentaires des 5 premiers livres. Ils citent les Rabbi. « X dit que Y pense que Z pense.. » Tout ça pour tenter de montrer comme on applique la loi. Cela aboutit à définir telle ou telle règle. Mais il reste que le judaïsme reste très ouvert et offre plusieurs possibilités. Religion de l’interprétation, mais à plusieurs.

Voir feuille pour schéma de la Torah orale.

Fondements théologiques:

Au fond, on n'a pas de corpus dogmatique, un seul livre qui résume toute la pensée juive, et qui nous dit ce qu'il faut croire. On a surtout des corps législatifs. Le Talmud légifère. Ce que nous avons comme éléments, c’est est-ce que dans ces textes on évoque la théologie? Assez peu de textes dans le corpus qui précise ce que c’est le monothéisme. Comme si la donnée semblait évidente.

Le judaïsme est praxisme/parsisme et non un ensemble de dogmes, là où le christianisme est assez dogmatique.

Praxisme: ensemble des activités codifiées et qu’on doit faire pour correspondre et être juif. Effectivement, on est plus sur la pratique que sur la réflexion métaphysique, sur les anges, etc , ou théologique.

Les juifs sont très attentifs au faire, au lieu de la foi et de la croyance.

Il y a une affirmation qui va diriger tout le judaïsme, c’est l’affirmation du Dieu un. On parle d’un monothéisme éthique, orienté vers la pratique et le bon comportement. Croire en un seul Dieu est un fondement dans tous les courants du judaïsme. Même ceux qui ont été classés comme hérétiques. Ce monothéisme apparaît au 8ème et 9ème avant notre ère, mais il ne s’établit vraiment que vers le 6ème avant notre ère. On le voit dans les textes bibliques où c’est monothéiste, mais dans un contexte polythéiste. Les monothéistes sont entourés de polythéistes et sont plus ou moins en contact avec le polythéisme. Ils sont encore en train de vivre dans ce entre deux monothéiste. Autour du sixième siècle, la question devient plus claire. La question du Dieu unique reste au fil du temps, et qu’on trouve dans le texte juif dans le cadre de sous entendus.

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