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Travaillons nous uniquement pour satisfaire nos besoins ?

Par   •  20 Août 2018  •  1 375 Mots (6 Pages)  •  421 Vues

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préalablement réfléchis, contrairement à l’abeille qui construit sa cellule dans la ruche sans réflexion mais instinctivement. On en déduit alors que le travail humain est une activité consciente car il y a une volonté d’aboutir à un produit, intelligente car le travail implique une réflexion préalable, une compréhension afin de produire et enfin libératrice car elle permet à l’Homme de dépasser les contraintes imposées par la nature en modifiant celle-ci par sa propre volonté car l’Homme est un être perfectible.

Nous allons maintenant nous intéresser au texte d’Emmanuel Kant qui nous montre le travail comme un moyen pour l’Homme de s’estimer en tant qu’individu.

Contrairement à Rousseau ou à David Hume, Emmanuel Kant pense que le fait que la nature n’ait rien donné à l’Homme est une force et non une faiblesse. Contrairement à l’animal, « l’Homme ne devait donc pas être dirigé par l’instinct; ce n’est pas une connaissance innée qui devait assurer son instruction, il devait bien plutôt tirer tout de lui-même. » car l’Homme est perfectible et est un être de culture, ainsi Emmanuel Kant voit une autre interprétation que celle de David Hume en disant « la découverte d’aliments, l’invention des moyens de se couvrir et de pourvoir à sa sécurité et à sa défense (pour cela la nature ne lui a donné ni les cornes du taureau, ni les griffes du lions, ni les crocs du chien, mais seulement les mains.), tous les divertissements qui peuvent vous rendre la vie agréable, même son intelligence et sa prudence aussi bien la bonté de son vouloir, doivent être entièrement son œuvre. » Ainsi l’Homme, par la technique, surpasse l’animal car l’animal ne possède qu’un outil alors que l’Homme possède ses mains qui ont un usage polymorphe et polyvalent. La main est donc le prolongement de la raison de l’Homme et permet de mettre en oeuvre l’habileté, la souplesse et la dextérité humaine. Ainsi, l’Homme est capable de faire face à la nature car, par la technique, il va combler ses faiblesses et s’élever au dessus de l’existence animale. Nous pourrions prendre l’exemple de Louis Pasteur qui a découvert un vaccin contre la rage en 1885. Sa découverte a permis de révolutionner son temps et de combattre une nouvelle fois la nature en supprimant une maladie qui était jusque là incurable. On en déduis que cet accomplissement entraine un sentiment de fierté, de satisfaction et d’estime de soi car cette découverte a permis de sauver beaucoup de vie mais aussi à Pasteur d’inscrire son nom dans l’histoire. On en déduit alors que la nature permet à l’Homme de tirer le maximum de lui même grâce à sa propre volonté, par le travail de surmonter les épreuves imposées par la nature et ainsi ne plus être un Homme parmi tant d’autres mais un Homme en tant qu’individualité.

Si, tout d’abord, il nous est paru logique de suivre l’opinion commune et répondre tout simplement « oui » au sujet en voyant le travail comme une contrainte, il est désormais clair qu’il n’y a pas qu’une seule réponse. Comme l’a dit Voltaire «  Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin » ainsi, le travail permet de satisfaire ses besoins, de se réaliser, de développer sa conscience, d’être autonome ou encore de s’estimer en tant qu’individualité. Le travail permet donc d’offrir à l’Homme une finalité dans son existence.

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