De quoi dépendent les besoins et les choix des agents économiques
Par Andrea • 8 Décembre 2017 • 2 286 Mots (10 Pages) • 713 Vues
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les liquidités dont ils disposent en excédent : les fonds prêtables.
conclu : lorsqu’il y a une récession les ménages et entrep vont préfeerer épargnent afin de prévoir d’éventuels dommages et moins investir, dans le cas contraire ce sera la meilleure période pour investir et l’épargne sera moins utilisé. La croissance eco est faite de cycles + ou – long ce qui va amener les agents eco a épargner ou a investir a diffé moment qui se répèteront dans le futur
L’État et les collectivités territoriales, lorsque les recettes fiscales ou parafiscales n’y suffisent pas, financent leurs dépenses par le biais d’emprunts effectués auprès des établissements financiers.
Capacité de financement : on dit d’un agent qu’il est en capacité de financement si l’agent dispose d’une épargne suffisante pour assurer le financement de l’investissement (son épargne brute est supérieure à sa FBCF)
Besoin de financement : on dit d’un agent qu’il est en besoin de financement si l’agent ne dispose pas d’une épargne suffisante pour assurer le financement de l’investissement (son épargne brute est inférieure à sa FBCF)
Conjoncture : ensemble de données économiques, politiques, sociales, qui constituent la situation globale d’un pays à un moment donné
Si l’on relie d’un côté les besoins de financement des entreprises et des administrations publiques, et de l’autre les capacités de financement des ménages, on constate néanmoins que l’économie nécessite plus de capitaux que l’épargne des ménages n’en fournit. Pour combler l’écart entre besoins et capacités de financement, on fait donc appel à l’épargne étrangère et à la création monétaire, c’est à dire à l’accroissement des moyens de paiement dans l’économie.
Les modes de financement de l’investissement
Une entreprise peut financer ses investissements soit par ses ressources propres (financement interne) soit en faisant appel aux actifs détenus par d’autres agents (financement externe).
- Il existe deux formes de financement externe. D’une part, le financement indirect (ou financement intermédié) auprès des banques, qui procurent des prêts aux entreprises en créant de la monnaie.
D’autre part, le financement direct auprès des agents ayant une capacité de financement, c’est-à dire une épargne brute supérieure à leur propre formation de capital. Les entreprises qui ont des besoins de financement émettent alors des titres (actions, obligations...) que d’autres agents utilisent pour placer leur épargne disponible. Ce mode de financement ne fait pas appel à la création monétaire, mais il faut signaler que les banques interviennent souvent aujourd’hui comme des intermédiaires financiers, via par exemple des sociétés de placements.
Les revenus provenant de l’activité économique permettent d’honorer les dépenses courantes. Une fois ces dépenses effectuées, il reste parfois un solde positif : l’épargne ou la capacité de financement. Cette épargne peut servir à deux choses : investir ou prêter la somme à d’autres agents ayant des besoins de financement.
Les ménages empruntent pour acquérir leur logement ou leur véhicule, mais ce sont surtout les entrepreneurs qui ont des besoins de financement importants, leurs investissements étant lourds et nombreux. Les comportements d’épargne ou d’investissement dépendent fondamentalement des anticipations des agents économiques : en période dépressive, les agents vont sans doute augmenter leur épargne de précaution et différer les investissements.
Les choix de financement des agents
Lorsqu’un individu, un ménage ou une entreprise doit financer un projet (par exemple achat d’un bien d’équipement, d’une voiture ou d’une maison par un ménage, achat d’une machine par une entreprise) plusieurs modalités de financement sont possibles. Si l’agent économique en question dispose des fonds nécessaires, le projet peut être financé par autofinancement ou financement interne. S’il ne dispose pas de l’intégralité des fonds nécessaires, il doit recourir à un financement externe : on parle alors de besoin de financement. Inversement, lorsque, au cours d’une période donnée, les ressources (revenus) de l’agent concerné ont été supérieures aux emplois (dépenses diverses), on parle de capacité de financement. En cas de besoin de financement, les ménages et la plupart des entreprises (petites et moyennes) n’ont pas d’autres choix que le recours au crédit bancaire en faisant appel à un intermédiaire financier ; on parle alors de financement indirect ou financement intermédié. Les grandes entreprises quant à elles peuvent également s’adresser aux marchés des capitaux ; on parle alors de financement externe direct. Dans tous les cas, qu’il soit direct ou indirect, un financement externe a un impact sur la structure du bilan de l’entreprise, en particulier sur la structure du passif par une augmentation des fonds propres ou une augmentation des dettes (à long terme ou à court terme selon le cas). Si l’on raisonne non plus au niveau microéconomique (décisions prises par les agents) mais au niveau global et pour une période donnée, on constate que les entreprises et les administrations publiques ont généralement un besoin de financement alors que les ménages dégagent, globalement, une capacité de financement. Le système financier désigne l’ensemble des institutions (marchés de titres et intermédiaires financiers) qui permettent aux agents ayant un besoin de financement de se procurer les ressources nécessaires à la mise en œuvre de leurs projets sans attendre d’avoir accumulé une épargne préalable suffisante.
Les éléments du choix
L’autofinancement qui dépend notamment du niveau de l’épargne (donc des résultats des exercices antérieurs) est rarement suffisant dès lors que les projets d’investissements sont importants. Le recours à des fonds externes et à l’endettement ne doit pas être regardé comme une erreur de gestion, mais au contraire comme le fait d’une entreprise saine ayant des projets d’avenir.
L’augmentation
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