Hume - dissertation sur les passions; Traité de la nature humaine Livre II

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s’oppose. L’orgueil et l’humilité sont des émotions de l’âme tandis que la haine et l’amour font naître colère ou bienveillance.

II - Différentes formes des objets de passions:

Lorsque l’objet de la passion est le moi, l’orgueil s’oppose à l’humilité. Lorsque cet objet est autrui l’amour ou l’amitié s’oppose à la haine. Toute émotion est suscité par une cause.

« Peu d’objets sont capable d’exciter l’orgueil et la satisfaction de soi », comme vu précédemment celui devra ni trop pas être trop communs, trop bref.. Donc afin qu’un objet puisse m’être associe il faut qu’il fasse naître en moi orgueil ou humilité, il doit m’être proche. Orgueil et humilité sont donc deux passions contraires se portant sur un même objet, le moi.

L’objet de la passion doit présenter un caractère « constant et durable », sinon il n’est pas propice à créer l’orgueil.

Les objets doivent être particuliers et non communs, afin de déclencher l’amour-propre. Quelque chose de particulier attirera l’attention sur nous, une distinction sera ainsi faite.

Enfin dans la dernière circonstance: On relève la phrase page 78 : « Si une personne d’âge adulte et de même nature que nous était brusquement plongée dans notre monde, elle se trouverait fort embarrassée par quelque objet que ce soit et ne déterminerait pas aussitôt quel devrait être le degré d’amour et de haine, d’orgueil ou d’humilité » , cela nous montre que pour Hume les passions sont toujours conditionnées par l’environnement social, ceux qui nous entourent. Pour lui, aucune passion ne découle de notre personne, de nos organes et de nos sens. Ces objets doivent se confronter aux règles générales en vigueur dans une société à une époque donnée. Cette circonstance conçoient « des rangs différents entre les hommes, selon les pouvoirs où les richesses qu’il détiennent »

CONCLUSION:

Ainsi, nous avons pu observer a travers quoi, pour Hume, l’humilité et l’amour-propre était créer. L’absence de l’objet affaiblit encore les passions faibles et attises les passions fortes.

Cet extrait peut aussi nous faire penser au roman d’Honoré de Balzac, La cousine Bette. Notamment avec le personnage Célestin Crevel, qui est très prétentieux et possède un très grand opinion de lui-même malgré un physique très désavantageux que Balzac ne cesse de critiquer.