Hegel et la passion humaine dissertation

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Commentaire :

Comme nous l’avons dit, ce texte décrit que l’art exprime les passions et permet aux hommes d’en prendre conscience et de mieux les comprendre pour mieux les dominer et d’ainsi se libérer de ses passions.

Mais si l’on prend en compte que l’art nous libère de nos passions, on peut se demander si l’art n’a pour fonction que de nous libérer de nos passions ? Par définition, l’art c’est la création d’œuvres originales ayant une valeur esthétique sinon une valeur spirituelle et qui reflète l’individualité absolument irréductible d’un artiste. Mais l’artiste ne s’exprime pas uniquement pour libérer ses passions. L’art n’est pas toujours au centre de la représentation de nos passions, il peut remplir d’autres fonctions telles que nous divertir et ainsi nous détourner du rythme et des soucis quotidiens L’art représente alors un espace de liberté dans le sérieux de la vie ordinaire. Il peut avoir aussi pour but de fixer des événements importants afin qu’ils ne tombent pas dans l’oubli : événements personnels, moments historiques (monuments commémoratifs, musées…). Mais également de critiquer la société par exemple à travers des caricatures. Donc l’art n’a pas pour seule fonction de nous libérer de nos passions.

En outre, l’art est une manière « intelligente » de se libérer, de penser à autre chose. Mais l’art est-il le seul moyen de libérer ses passions ? Certains diront que oui, d’autres non car chacun à sa manière bien à lui de se libérer de ses passions humaines. Quelqu’un qui adore faire du sport se libérera de ses passions en pratiquant le sport qu’il aime, quelqu’un qui adore jardiner, son plaisir se résumera à rester dans son jardin, à l’entretenir, l’arroser, pendant ce temps il ne pensera plus à ses problèmes… On pourrait citer de nombreux autres exemples. En résumé, on est tous différents, libre à chacun de se libérer de ses passions par l’art, par le chant, les sport, ou autres loisirs.

Conclusion :

Il ressort de ce texte de Hegel que l’art est un moyen de se libérer de ses passions. Mais nous apprend-il vraiment quelque chose sur nous-même ? Il semble au contraire que l’art demeure irrémédiablement obscure aussi bien à son auteur qu’à son spectateur.