La Nature Humaine
Par Raze • 22 Octobre 2018 • 3 033 Mots (13 Pages) • 518 Vues
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De plus, la notion de nature humaine paraît encore moins plausible à envisager lorsque l'on observe l'êxtreme diversité de l'être humain. En effet, certains humains peuvent être complétement differents dans leurs comportements et même être aussi dans l'incapacité de communiquer s'ils n'ont pas la même culture.Dans son célebre ouvrage « Tristes Tropiques », Lévi-Strauss montre en utilisant l'exemple des Amerindiens et des Conquistadors espagnols que les deux peuples doutant de l'humanité de chacun, la véritable barbarie réside dans le fait de croire à la barbarie de l'autre. Pourtant, si l'idée est d'accepter toute les cultures, certaines ne semblent pas acceptable d'un point de vue humain tel que le sacrifice humain chez les mayas ou encore le cannibalisme. La nature humaine a ici des difficultés à trouver ses limites, tantôt une notion trop étroite, tantôt trop large et même contradictoire, ceci finissant par remettre en cause son existence. L'homme ne peut être réduit de façon matérialiste ou organique comme le voudrait la pensée scientique moderne à travers l'étude du corps humain tel que les nerfs, les reflexes, les hormones qui expliquerait le comportements humain et chacune de nos actions. Ceci permetterait certes d'établir une nature humaine plus concréte mais cela remet en cause la liberté de l'homme et serait terriblement réducteur d'un point de vue spirituel et intelectuelle ou la limite entre l'homme et l'animal s'amincirait encore . L'homme est un être qui s'accomplit en tant qu'être pensant, grâce à sa conscience qui le differencie de tout autre être vivant. Dans cette optique, certes l'homme est soumis à la nature d'un point de vue organique au niveau des besoins, de l'instinct tou comme les animaux, mais l'esprit humain dépasse cette nature et caractèrise l'homme ne le réduisant pas à une série de génes, tel un programme. On peut donc dans cette optique avancer que l'idée de nature humaine aboutit difficilement à une définition acceptable permettant d'apréhender de façon concrète l'homme laissant une approche illusoire et incomplète montrant qu'on ne peut pas forcément parler de nature humaine concernant l'homme.
La nature humaine ne permet donc pas forcément de comprendre la conditon humaine, laissant envisager que l'idée de nature humaine est à abandonner. Néanmoins la nature humaine n'est pas totalement défaillante concernant l'étude de l'homme mais souffre plutôt d'une insuffisance dans son analyse et d'une complexité à établir des limites. C'est peut-être justement cette complexité qui définit l'homme, ou celui-ci serait capable de dépasser la nature, voire de la transcender ce qui expliquerait ces difficultés d'interpretations dans la nature à travers des notions tels que l'éducation, la culture, la conscience qui caractèrisent l'unicité de l'homme.
On peut aussi considérer que l'homme modèle sa nature à volonté comme le montre l'auteur Francis Fukuyama ce qui la rend très abstraite et indéfinissable. En effet celui-ci prends l'exemple de l'évolution du comportement humain mais aussi des societés avec l'éffondrement du bloc soviétique qui à laisser émerger un monde converti à la démocratie liberale et le passage à une véritable révolution téchnologique depuis ces dernières décennies qui remettent en cause l'idée même de nature humaine avec l'être humain moderne qui est constamment sujet à des substances diverses que ce soit des médicaments, des drogues ou même la chirirgie qui aujourd'hui peux permettre de changer de sexe ou d'autres caracteristiques via la manipulation génetique. Ces exemples mettent en évidence la désuetude de la notion de nature humaine. Cela impliquerait que l'homme lui-même determinerait sa nature et comprometterait ainsi l'idéee d'une nature humaine générale. On peut constater que l'homme peut s'éloigner à souhait de sa nature, pour George Bataille, l'homme est « un animal qui n'accepte pas simplement le donné naturel mais qui le nie ». En effet, la liberté qui est caractéristique de l'homme et qui le définit s'accomplit par le fait que nous ne sommes pas tenu de suivre notre nature contrairement à l'animal. L'homme se concrétiserait donc en dépassant sa nature. Cette liberté se maniferste d'autant plus à travers la notion de progrés. L'homme ne vit plus dans les temps moderne dans un environnement naturel auquel is serait naturellement adapté, mais dans un milieu artificiel, créer et amener par sa propre éxistence. Dans le prologue de « 2001, L'odyssée de l'espace », le réalisateur Stanley Kubrick passe d'un plan ou l'homme vois pour la première fois l'interêt de l'utilisation d'un objet dans son milieu naturel à directement un autre plan montrant un vaisseau spatial rendant probant la négation technique de la nature, extérieur à l'être humain et ce depuis des millénaires. L'homme par sa, ses cultures et au moyen de l'éducation et de la science génetique, n'accepte pas la nature qui est en lui montrant le désinterêt de parler de nature humaine. L'être humain réprime ses instincts, depasse et s'éloigne de l'animal par son ésprit, s'inventant et se renouvellant lui-même dans l'histoire. Dans ce cas, vouloir parler de nature humaine semble contradictoire et ne vaudrait pas le coup d'être évoquer pour l'homme, car son existence peut amener a transgresser les données censés être naturelles, à aller au-dela de celles-ci montrant l'insuffisance de la nature humaine par rapport a ce qu'on aimerait qu'elle nous aprenne sur l'homme.
Envisager que l'être humain soit une pure existence, au-dela de toute essence, de toute nature, c'est ce qu'exprime l'existentialisme. Jean Paul Sartre dans ses écrits explique que l'homme est jeté dans le monde en tant qu'être libre, qui par son projet, décide sans être déterminé par sa nature biologique ni sociale, décide du sens qu'il donne à son existence, ceci peut aboutir aussi a ce qu'il appelle « l'angoisse existentielle », cette part effrayante qui place sur nos épaules la résponsabilité de la vie que l'on méne. On peut observer ici à quoi peut servir la notion de nature humaine, elle peut servir d'abord d'excuse, si je fais le mal, ce n'est pas moi qui est responsable mais ma nature qui est en cause, mon caractère qui fait que je suis ainsi est
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