Étude de situation amp

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plus de maux et il avait même retrouvé le sourire.

Avant de partir, il faut donner une feuille de départ signalant quel sont les résidents qui sont de sortie etc… et ma référente à donc touché un mot de la situation que l’on a pu rencontrer ce matin à Mr le Directeur Adjoint.

Le Directeur à voulu s’entretenir avec Mr B mais celui-ci est parti en courant s’enfermant dans les WC. L’équipe s’est occupé de Mr B et a finit par se calmer.

Nous avons pu enfin partir faire nos courses.

Quand je suis rentrée à midi, pour le repas j’ai donc croisé Mr B dans le couloir et il était très content de me voir et à tenter une approche avec moi. Cependant, je lui ai dit que j’étais déçu qu’il ne soit pas venu avec nous, qu’il à manqué au groupe et que nous avons quand même passé un agréable moment et que j’aimerais que la prochaine fois il soit présent.

2. Pourquoi Mr B réagi comme ceci à l’approche d’une sortie ?

Comment peut-on négocier les sorties futures ?

Est-ce que cela ne va pas devenir une habitude ?

Faut-il négocier ou faire du « chantage » ?

3. Après un échange avec les membre de l’équipe, j’ai compris que Mr B adore les dessins animés de Disney et que c’est l’un de ses passe temps favoris à son domicile. Par contre, au foyer il est dispensé d’ordinateur.

Il est difficile pour chacun des membres de l’équipe de faire venir Mr B dans un atelier précis car il ne veut pas vraiment participer et veut faire ce que lui décide. Qu’il est capable de simuler des maux de tête pour qu’on le laisse « tranquille ».

4. Après avoir lu son projet personnalisé d’accompagnement j’ai compris que Mr B veut être libre de faire ses choix et d’aller dans les ateliers qui l’intéresse. Le fait de simuler un mal-être est surement une façon pour lui que l’on s’inquiète de son état et que l’on finisse par céder à son « caprice ».

5. Après réflexions, je pense qu’il est peut-être préférable pour le bien-être de Mr B, de prévenir sa famille, de mettre un mot dans son cahier de liaison pour qu’un de ses parents en amont lui parle de la sortie future.

Peut-être que sa maman saura négocier avec lui.

J’ai bien peur que si on continue à le laisser faire, cela devienne une habitude et que finalement Mr B finisse par ne plus aller en sortie et de se socialiser avec le monde qui nous entoure.

La négociation est peut-être une solution à court terme mais il faut que Mr B comprenne l’importance pour lui de participer aux sorties et surtout de comprendre l’impact que ça a quand il fait ses « crises » que ça retarde tout le monde et qu’il n’est pas seul au foyer, que la vie en collectivité c’est aussi faire une activité commune même si l’on en a pas forcement envi.