Dc2 amp

...

J'enlève la serviette de toilette que j'avais placé sur son buste et la mets sous le chariot. J’ôte mon tablier de protection et le met également dans le sac poubelle. J'aide Mme G à s'habiller tout en lui demandant comment elle se sent. Elle me regarde en souriant. Une fois assise sur le fauteuil gériatrique, je lui prodigue les soins annexés à la toilette. Je fais les transmissions par oral à ma collègue aide soignante, suite au soin que j'ai effectué.

II - Analyse de cette situation :

a) Présentation de la personne accompagnée :

Mme G est âgée de 88 ans, elle est rentré à l'ehpad au mois de Juin 2011.

C'est une dame d'une corpulence très mince et qui mesure environ 1m60. Elle présente un état démentiel, de ce fait, elle souffre entre autre, d'aphasie et d'apraxie. Mme G ne marche plus, elle est dans un fauteuil gériatrique et ne se déplace qu'avec l'aide d'une tierce personne. Les transferts se font à l'aide du lève personne. Elle est très douloureuse lors des mobilisations et ses membres sont très raides. Un projet thérapeutique a été mis en place avec le médecin, l'équipe soignante ainsi que son fils. Il consiste de veiller à l'absence de douleurs, de réaliser les soins de confort et de bien être, afin de maintenir la meilleure qualité de vie à Mme G.

Il a été convenu, que l'équipe soignante, prenne soin de Mme G en lui prodiguant la toilette au lit tous les matins ainsi qu'une douche par semaine.

b) Analyse de l'intervention lors de l'accompagnement à la toilette au lit :

Tout au long du soin, j'ai été attentive à la douleur de Mme G. Comme elle souffre d'aphasie, j'ai observé sa communication non verbale, comme les expressions faciales, qu'elles pouvaient me faire paraître. Je lui parlais, pour maintenir un lien sécurisant. J'ai effectué des gestes doux. J'ai respecté les règles d'ergonomie lors des manipulations pour ne pas faire mal à Mme G ainsi que les règles d'hygiène. J'ai respecté sa pudeur, son intimité, en faisant attention à ce qu'elle ne soit pas entièrement nue lors de la toilette et ainsi pour qu'elle n'ai pas froid non plus. Comme Mme G souffre d'apraxie, j'ai fais en sorte qu'elle participe quand même à ce moment important, en lui demandant de se tourner, de soulever légèrement les bras, les jambes. Je lui ai décris tous les gestes que j'allais réaliser, pour ne pas la surprendre.