Situation physiologique extrême.
Par Christopher • 21 Mai 2018 • 1 402 Mots (6 Pages) • 467 Vues
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- Approche philosophique sur le cannibalisme :
Le cannibalisme est définit comme l'acte de manger une personne de sa propre espèce, c’est un fait qui a toujours existé et existe encore, il représente un tabou. Nous savons qu’il apparait dans différentes conditions : par des rituels afin de s’approprier le courage et la force des défunts dans certains pays. Il peut apparaitre encore sous forme de survie lors de famine ou pénurie alimentaire, et aussi chez les personnes comportant des troubles psychologiques extrêmes.
Chaque homme détient sa propre réflexion sur ce qui est moral et ce qui ne l’est pas, mais il convient de dire que le cannibalisme est une pratique contre nature.
Nous avons donc cherché à comprendre en quoi un acte immoral devient-il vital lors d’une situation extrême ?
Pour répondre à cette question, nous proposerons dans une première partie qu’il est légitime de penser que le cannibalisme est un acte criminel et synonyme de barbarie et dans un second temps qu’il peut également être une méthode de survie dans certaines circonstances.
Le cannibalisme représente une action criminelle, en effet manger son prochain n’est autre qu’un interdit moral, une règle innée qui permet aux individus de vivre en société. Le fait qu’il s’agisse d’un acte contre mœurs permet de condamner l’action criminelle qu’il engendre : le respect du corps défunt est primordial. Effectivement, l’acte cannibale volontaire, sans nulle cause de survie, relève de la folie, et de troubles psychiques. D’autre part, le cannibalisme peut entraîner l’apparition de nombreuses maladies : le Kuru, une maladie dégénérative du système nerveux aussi appelé la maladie de Creutzfeldt-Jakob ou encore la vache folle.
En dépit du fait qu’il s’agisse de l’apogée de la cruauté, le cannibalisme peut néanmoins être utilisé comme une ressource nécessaire à la survie. En effet, lorsqu’il est question de risque de mort, les valeurs et la morale peuvent être modifiées, face aux conditions extrêmes auxquelles l’individu est confronté. En d’autres termes, lors d’une situation dramatique, le cannibalisme peut être le seul moyen d’avoir une chance de survie, l’éthique n’est plus contrée, cet acte devient donc justifié. Ici, l’homme se montre alors capable d’opérer des actes qui s’avèrent contre nature. Et pour cause, l’envie de vivre est primordiale.
Pour conclure, nous pouvons dire que l’acte de cannibalisme peut être considéré comme une maladie psychologique ou encore une coutume, mais peut aussi devenir vitale lors d’une confrontation à la mort tel l’exemple des rugbymans dans la Cordillère des Andes. Ainsi face à des circonstances extrêmes, l’homme est amené à se conduire de manière incohérente quant à son éthique pour subvenir à ses besoins et vivre.
Bibliographie :
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