SYNTHESE SUR LES JEUNES ET LA VIOLENCE.

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De plus, la révolution numérique crée des mutations comportementales, sociales et économiques mais au fond assez peu d'améliorations concrètes en termes de performances et de commodités ou même d'emplois créés. Elles n'ont pas accéléré la transmission des informations. Elles l'ont même parfois ralentis du fait de la complexité et de la fragilité des téléphones. Par exemple quand j'envoie un sms, mon message ne va pas plus vite qu'un appel téléphonique sur un poste fixe avec fil.

La question se pose de savoir si finalement ces nouvelles technologies ne permettraient pas de renforcer un lien social existant sans finalement permettre de rompre l'isolement. Les réseaux sociaux ne permettraient que d'alimenter des fantasmes qui, en définitive, n'aboutiraient pas à grand chose et surtout pas à la moindre relation transcendante. Pour autant, il convient de signaler que la virtualité peut aussi permettre à chacun de ce désinhiber, de parler sans tabous et donc d’accéder à une plus grande intimité, plus rapidement, même virtuelle. La virtualité nourrirait un lien social différent du lien réel.

En conclusion on peut affirmer que les nouvelles technologies ne sont qu'un outil qui peut être positif ou négatif suivant l'usage que chacun est amené à en faire. Toutefois rien ne remplacera le contact humain : un professeur ne pourra jamais être remplacé par un ordinateur. Et il appartient aux adultes et aux enseignants de former les jeunes à l'utilisation intelligente de ces techniques afin qu'elles soient complémentaires à la communication humaine en apportant une plus grande ouverture tout en évitant le piège de la futilité et de la dépendance.