Tableau synthese verlaine

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maître. TB

3. Utilisation de la métaphore

a) « [...] et pour en achever le portrait, il faudrait bien d’autres coups de pinceau » (1.33-34)

 Sganarelle tente de susciter la curiosité de Gusman face à l’image qu’il veut présenter de Dom Juan.

C.A. : Suggère que le portrait qu’a entrepris Sganarelle n’est pas terminé et qu’il y a long à dire sur son maître. TB

B. Dom Juan un séducteur immoral et sans scrupule TB

1. Accumulation de vocabulaire dépréciatif et abondance d’hyperboles.

a) « le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable [...] un pourceau d’Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l’oreille à toutes les remontrances qu’on peut lui faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. » (1.19-25)

 Sganarelle met en évidence l’esprit de contradiction dans lequel Dom Juan se prélasse, libre penseur qui se moque des règles, un athée qui ne croit en rien et n’écoute pas ce qu’on lui dit, un méchant homme en opposition aux contraintes et aux règles sociales, morales et religieuses. TB

2. Énumérations, métonymie et hyperbole

a) « toi, son chien et son chat » (l.26-27), « Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne » (1.29), « rien de trop chaud ni trop froid » (1.30), « épouseur à toutes mains » (l.28-29)

Souligne que son maître est un débauché, prêt à tout pour séduire et avec n’importe qui, et que le mariage n’est qu’une stratégie de séduction pour Dom Juan

C.B. : Sganarelle témoigne de l’absence de sens moral de Dom Juan, qu’il dépeint comme un séducteur machiavélique et un incroyant.

C.I. : C’est hésitant dans son discours que Sganarelle condamne son maître libertin qu’il perçoit symbolisant la contradiction et la luxure dans tous ses excès.