Le développement de la personne et de la personnalité
Par Junecooper • 30 Septembre 2018 • 4 368 Mots (18 Pages) • 478 Vues
...
du bébé l’obligent à faire de nouveau apprentissage. Lorsque cet apprentissage ne fonctionne plus, le bébé modifie son comportement pour créer un nouvel apprentissage. C’est l’époque de la permanence de l’objet : c’est le moment ou l’enfant comprend que même quand il voit plus un objet, il existe encore.
c) Le développement du langage
Entre 2 et 6 mois, les babillages du bébé contiennent tous les sons de toute les langues du monde, après 6 mois le bébé abandonne les sons qui n’appartiennent pas à son environnement linguistique.
Les pleurs et les cris sont le 1er moyen de communication.
Le parler bébé est fondamental, la mère imite le bébé, le bébé en retour imite la mère dans un contexte de plaisir partagé. Un bébé à qui on ne parle pas, va avoir moins envie de parler.
Le langage se développe par généralisation, l’enfant possède 200 mots à 2 ans et 2 000 mots à 3 ans. Ils utilisent alors des mots pivot comme « apu » et « pati », puis progressivement accorde le genre et le nombre.
5) Le développement affectif et relationnel
Développement affectif : C’est l’ensemble des expériences subjectif et de ce qui est ressenti par une personne dans toute conduite.
a) Le sourire au visage humain
Il est universel et existerait dans toute culture.
b) Peur et angoisse
- La peur de l’étranger (ou l’angoisse du 8ème mois) [René SPITZ] : l’enfant manifeste des réactions de peur lorsqu’il voit des visages qu’il ne connait pas ou des objets bruyants.
- Angoisse de séparation [Sigmund FREUD] : le bébé proteste lorsqu’il est séparé de la personne qui prend habituellement soin de lui. FREUD dit que cette angoisse est la base de toute nos angoisses d’adulte. Le bébé est devenu capable de se représenter autrui, mais il peut également manifester de l’empathie.
c) L’objet transitionnel
C’est le doudou que le bébé emmène partout pour se rassurer.
III. L’enfant de 3 à 6 ans
L’apparition puis la progressive m’maitrise du langage v modifier les aspects affectifs et cognitif des conduites. Deux caractéristiques fondamentales de cette période :
- La socialisation de l’action : L’action ne sert plus seulement à satisfaire les besoins mais devient un outil de communication. C’est le début de l’échange avec les pairs (gens qui nous ressemble = les autres enfants de 3 – 6 ans)
- L’émergence de la représentation mentale : l’enfant devient capable d’intérioriser la parole et l’action.
1) Le langage
Il est de mieux en mieux maitrisé, il comporte surtout des ordres et des consignes Ce langage comporte également le discoure, le récit mais surtout le monologue (il représente 1/3 du langage chez l’enfant, il se transforme par la suite en langage intérieur).
Les questions (pourquoi ?) apparaissent dès 3 ans et place les adultes dans des situations délicates l’enfant interrogé à la fois sur la cause et le but, il ne peut pas se représenter le Hazard, il n’est donc jamais s’satisfait.
La syntaxe : les phrases sont de mieux en mieux formé, à 5 ans l’enfant doit être prêt pour le langage écrit.
La fonction de communication : l’enfant va utiliser le langage de manière différente en fonction de ces interlocuteurs, le langage n’a plus seulement des aspect pratiques (demander, expliquer …)
2) La représentation
a) Les jeux
L’enfant passe du jeu « du faire comme si » (détourné l’usage des objets. Ex : Banane = téléphone) au jeu imaginaire. A partir de 4 ans, l’enfant va s’appuyer sur le réelle pour s’imaginer tout à fait autre chose. L’enfant est alors hors du temps, hors de la réalité, l‘irruption même de ma réalité n’arrête pas le jeu.
Selon Piaget, en jouant l’enfant déforme la réalité pour pouvoir se l’approprier et agir dessus. Il se construit alors un système de représentation qui le prépare à sa vie future.
b) Le dessin
C’est une activité primordiale des 3 – 6 ans, elle est le reflet du développement psychomoteur et le témoin de la vie affective. A 2 ans les gribouillis ne sont que des écrabouillages. A partir de 3 ans l’enfant manifeste une intention figurative.
3) Le raisonnement
L’enfant devient capable de lier les évènements entre eux. Il commence à m’étrier les notions de cause et de conséquences. Pourtant il n’est pas capable de prouver ce qu’il dit, il affirme sans démontrer. On dit qu’il a une pensée intuitive, on parle aussi d’animisme pour qualifier sa pensée.
L’enfant est toujours persuadé que tout existe dans un but donné, il trouve alors des explications à tous les phénomènes qui l’entoure. Lorsqu’il ne trouve pas de réponse il dit : « c’est parce que c’est comme ça ». Ce type d’explication va lui suffire jusqu’à 6 ans.
4) Aspects de la socialisation
a) La (re)connaissance de soi
Pendant longtemps on a considéré que l’enfant ne pouvait se représenter comme une personne à part entière qu’à partir de l’utilisation du «je » (entre 2 ans et demi et 3 ans). Aujourd’hui, sa première reconnaissance dans le miroir est considérée comme un indice plus fiable (Autour de 18 mois, il sait que ce qu’il voit n’est pas un autre enfant mais bien le reflet de sa propre image). Dans un premier temps, il garde l’illusion de la profondeur. A partir de 3 ans, il devient gêné par son reflet. Au même moment, il se présente par son prénom et peut se décrire : on parle alors de reconnaissance de soi. Celle-ci va continuer à se développer toute la vie, en lien avec l’image de soi et l’estime de soi.
b) L’opposition
A 3 ans, l’enfant utilise le « non » de manière systématique : l’enfant s’oppose et apparaît dans une attitude générale de refus. Certains auteur s évoque nt la « crise de la personnalité » pour caractériser cette période (H.Wallon) En réalité, il se construit une personnalité objective et tente de la préserver. L’adolescence sera l’occasion
...