Le diabete, une maladie génétique?
Par Stella0400 • 12 Octobre 2017 • 2 244 Mots (9 Pages) • 656 Vues
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Néanmoins, le développement de la maladie n’est pas forcement synonyme de la présence d’une mutation.
II- Facteur environnementaux
Le professeur André Grimaldi (diabétologue), explique que le diabète de type 1 et 2 n’est pas une maladie génétique en soi mais une maladie à prédisposition génétique, c’est-à-dire, que la maladie n’est pas seulement liée à des mutations mais au mode de vie de la personne.
Il existe plusieurs diabètes mais nous allons concentrer notre recherche sur deux diabètes bien connus du public, le diabète 1 et 2.
a) Diabète de type 1
Comme expliqué dans la première partie, le diabète de type 1 se caractérise par le manque d’insuline qui permet de faire rentrer le glucose dans les cellules de l’organisme (adipocyte , musculaire par exemple). Ainsi, l'absence d’insuline crée un dérèglement important qui entraîne une hyperglycémie pendant les repas ou bien une hypoglycémie après les repas .
Ce type de diabète est déclenché par différents facteurs qui ne sont pas tous connus et qui font l’objet d’études. Cependant, les chercheurs évoquent comme facteurs principaux : l’alimentation (obésité, alcool, alimentation trop sucrée, salée ou grasse) et l’influence virale.
- L’alimentation :
L’alimentation est l’un des déclencheurs majeurs de la maladie. Outre le problème de la quantité de nourriture, la qualité de celle-ci doit être suivie de prêt. En effet, les usines ainsi que les agriculteurs utilisent des procédés chimiques qui peuvent être toxiques pour certains individus. Des études ont montré que la présence dans la plupart des aliments de produits issus d’une péroxydation de lipides peuvent accroître le risque de diabète.
L’alimentation qui est essentielle doit ainsi être surveillée. Il est nécessaire d’adopter une alimentation saine en utilisant des aliments qui ont de bonnes propriétés[a]. Comme exemple , l’avocat est connu pour être un antioxydant, c’est-à-dire qui permet de lutter contre le stress oxydant[b]. Les cellules ß y sont sujettes et très sensibles et peuvent donc être détruites.
L’homme doit donc faire attention à son hygiène de vie, par le fait de manger équilibré, ne pas grignoter entre les repas, ne pas consommer beaucoup d’alcool (facteur important du déclenchement de ce type de diabète) , mais aussi faire une activité physique régulière.
Il est également important de noter que d’après des études, le sevrage par le lait de vache chez l’enfant pourrait être responsable d’une réaction auto-immune qui détruirait les cellules bêta. Le mécanisme n’est pas encore très clair mais il se pourrait que cela soit dû à des protéines spécifiques présentent dans le lait de vache.
- Les influences virales :
Pour les chercheurs, l’hypothèse de l’influence virale reste à élucider. Cependant, les avancées de la recherche permettent d'affirmer que l’augmentation du diabète de type 1 est liée à l’influence virale.
En effet, les virus ainsi qu’un certain entérovirus, le coxsackie-B (CVB), ont une action destructrice sur les cellules ß.
De plus en 1969 , on retrouve chez la plupart des diabétiques de type 1, des anticorps anti-CVB.
Par ailleurs une étude a permis d’analyser l’autopsie de 72 enfants ayant eu le diabète et de 50 enfants ne l’ayant pas eu. Cette étude a abouti à des résultats concluants. En effet, parmi les 72 patients ayant développés le diabète de type 1, une infection virale d’un entérovirus a été détectée chez 61% d’entre eux alors que chez les personnes n’ayant pas eu le diabète, l’analyse des autopsies a détecté seulement 3 cas sur 50.
Cependant, une autre équipe de recherche a conclu que la réaction auto-immune responsable du diabète de type 1 s’applique seulement chez des personnes ayant une prédisposition génétique. En effet, 1 gène spécifique sur les 10 liés au diabète de type 1, le gène IFIH1, donne une protéine cytoplasmique qui va reconnaître l’entérovirus et déclencher la réponse immunitaire. Ainsi une mutation de ce gène, permet à l’entérovirus de détruire les cellules ß.
b) Diabète type 2
- La sédentarité:
Actuellement, 54% de la population française ne parvient pas à se maintenir au niveau minimum d'activité physique journalière recommandée. Pourtant le besoin de nos organismes n’a pas suffisamment changé pour justifier une telle modification du mode vie et donc cela entraîne des conséquences assez grave sur celui-ci. Une de ces conséquences sur l’organisme est le développement des maladies chroniques. La sédentarité est donc un facteur de risque pour le diabète type 2.
- Le tabagisme:
Un autre facteur jouant un rôle important dans le déclenchement du diabète de type 2 est le tabac. En effet, une étude a montré que les fumeurs de moins de 20 cigarettes par jour présentaient un risque accru de diabète de type 2 de 50% par rapport aux non-fumeurs. Et ceux fumant plus de 20 cigarettes un risque accru de 70%. Cela est du d’une part à la nicotine qui provoque une augmentation des hormones catécholamines, qui altèrent la production de l’insuline en l’inhibant. De plus, la grande quantité d’agents chimiques contenu dans une cigarette peuvent également perturber la sensibilité des organes et des tissus. Ainsi, le tabac augmente le risque d’intolérance au glucose et de perte de sensibilité à l’insuline.
- Alimentation riche en sucres et graisses
- L’effet des lipides
Des milliards de bactéries participant à la digestion sont localisées dans les intestins. Parmi ces bactéries, on constate des bactéries Gram-négatifs (apparaissent colorées en rose lorsqu'on utilise la technique de coloration de Gram). Une augmentation de ces bactéries peut être induite à cause d’une alimentation trop riche en lipides; les conséquences d’une telle augmentation sont une inflammation et une libération des cytokines. Les cytokines sont des molécules de signalisation cellulaire synthétisées par les cellules du système immunitaire qui regulent l’activité et la fonction des cellules
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