Le diabète.

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de diabète du même type sont souvent présents dans la famille.

• des facteurs environnementaux : alimentation déséquilibrée, un manque d’activité physique, responsables du surpoids.

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LE TRAITEMENT DU DIABETE DE TYPE 2

Il est traité dans un premier temps par des mesures hygiéno-diététiques puis on a rapidement recours à des traitements anti diabétiques oraux.

Mais le diabète de type 2 étant une maladie évolutive, après l’augmentation progressive des anti diabétiques (escalade thérapeutique), des injections d’insuline seront proposées au patient lorsque la carence en insuline sera trop importante.

Injection d’insuline avec une seringue ou un stylo dont l’efficacité n’est optimale que s’ils sont associés à une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.

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FAITS MARQUANTS EN LIMOUSIN

• 4,7% de la population limousine est traitée pour du diabète en 2009, soit un taux supérieur au taux national (4,0%) du fait de la structure d’âge dans la population limousine.

• Un taux standardisé sur l’âge de 4,3% comparable au taux national (4,4%).

• 2 914 admissions en ALD pour diabète en 2009 contre 2 246 en 2005, ce qui représente 14% des admissions en ALD de la région. Le taux d’admission est très inférieur au taux France pour l’ensemble de la région.

• 1 820 séjours pour diabète en motif principal enregistrés en 2010 parmi la population limousine ; 54% sont des hommes ; 82% ont 45 ans ou plus.

• 529 décès par diabète en cause principale ou associée par an en moyenne en Limousin dont un peu moins de 200 décès en cause principale. Le nombre de décès est similaire entre les sexes ; cependant, quel que soit l’âge, le taux brut de mortalité est supérieur chez les hommes.

• Des taux standardisés de mortalité par diabète (en cause principale ou associée) supérieurs au taux national en Creuse pour les deux sexes ; à l’inverse, une sous-mortalité pour les femmes en Corrèze et une sous-mortalité pour les hommes en Haute-Vienne.

• Une surmortalité principalement observée dans les territoires de l’Est de la région.

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BILAN SUR LE DIFFICULTES D’ACCES AUX SOINS POUR LES DIABETIQUE

DE TYPE 2 EN LIMOUSIN

D’après l’enquête diligentée par l’ARS (Agence régionale de santé) du Limousin à la demande de la Conférence de Territoire du Limousin et réalisée par l’Observatoire Régional de la Santé du Limousin, mais aussi par les diverses observations émises par la Haute Autorité de Santé (HAS), tout comme celles du CESE (Conseil Économique Sociale et Environnemental)

nous établissons le bilan suivant.

- On note des obstacles à l’accès aux soins liés aux délais médian (en jours), en effet il fait compter environ deux jours avant de pouvoir obtenir un rendez-vous chez un généraliste et environ 2 mois pour un rendez-vous chez un spécialiste. Pour palier à ce manque les patients du Limousin ont trop souvent recours aux services d’urgences des hôpitaux. Ce qui ne fait qu’engorger le service de la santé.

- Il faut rappeler que le Limousin qui regroupe trois départements voit par ailleurs, le vieillissement de la population, le dépistage précoce et l’amélioration de l’espérance de vie des personnes traitées pour diabète augmentent mécaniquement les chiffres. Les données épidémiologiques disponibles confirment des disparités liées au sexe (les hommes sont plus touchés que les femmes), à l’âge (les risquent augmentent avec l’avancée en

âge), aux conditions sociales, ainsi que des disparités géographiques. La prévalence du diabète apparaît ainsi comme plus élevée en Limousin.

-Les complications du diabète de type 2 sont fréquentes et graves : cécité, maladies rénales, plaies du pied conduisant parfois à l’amputation, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral.

-Ces services de proximité doivent être maintenus et si nécessaires développés dans le cadre des schémas locaux de services publics dans une démarche de développement durable. L’égalité de traitement doit en effet être recherchée dans ces territoires ruraux comme sur l’ensemble du territoire de la République.

-La diminution de l’offre de soins en zones rurales a concerné aussi bien le secteur hospitalier public que le secteur privé et la densité des professions de santé continue de décroître , ces trois départements ont déjà une densité médicale inférieur de 30 % à la densité moyenne nationale, ce qui met en péril à la fois les politiques de prévention et les conditions d’intervention.

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SURVEILLANCE ET PREVENTION

La surveillance des patients diabétiques est importante pour prévenir, dépister ou ralentir ces complications. Le traitement et le suivi du diabète font l’objet de recommandations de bonnes pratiques cliniques, établies par la Haute Autorité de Santé (HAS). Cette surveillance s’est nettement améliorée au cours des dernières années mais reste encore insuffisante.

On compte en moyenne 529 décès par an pour cause de diabète de type 2, en Limousin au cours de la décennie 2000, à part égale entre les deux sexes. Les taux standardisés de mortalité par diabète (cause principale et associée) sont en augmentation chez les hommes par rapport au début de la décennie, en France comme en Limousin.

Cette augmentation est cependant plus nette en Limousin en particulier en Haute-Vienne et surtout en Creuse (+ 9%). Chez les femmes, le taux de mortalité a baissé en