Etude de situation DC3
Par Junecooper • 13 Octobre 2018 • 1 744 Mots (7 Pages) • 795 Vues
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Après l’évaluation des besoins de Mme C mis en place par l’équipe, j’ai pu constater et évaluer les besoins satisfaits et perturbée. (Les besoins fondamentaux par Virginia Henderson)
-Mme C n’a pas de problèmes pour s’exprimer
- Mme C se lave seul
- Mme C est autonome, bien qu'elle soit plutôt autonome, elle se sent démunie face au désordre qu'elle accumule (Objets en surnombre, vêtements mal pliés et mélangés).
- Mme C a une capacité d’apprendre mais elle a besoin de stimulation tous les jours.
Mme C souhaite préserver un cadre de vie fixe ou elle peut se ressourcer à l’écart des autres. (Faire des pauses dans sa chambre ou encore manger à table avec ses amies par exemple). Elle tient également à continuer les activités extérieures qui l’apaisent : gymnastique, loisirs créatifs, stage chez Mme P.
Mme C est en bonne santé physique.
Après une réunion avec l’équipe, ma tutrice m’a fait part de poursuivre le rangement de sa chambre afin de favoriser l’autonomie de Mme C. Le rangement et le tri de ses affaires est un objectif qui a été mis en place avant mon arrivée et que Mme C souhaite volontiers poursuivre avec moi. (Je n’arrive pas à trouver la phrase exacte ce pour cela que j’ai mis en rouge)
Mon accompagnement de Mme C
Le rangement et le tri dans la chambre est une décision commune entre Mme C et moi même. Nous avons décrété que cette dimension serait essentielle dans son accompagnement. En effet, j'ai pu constater que la jeune femme était très désordonnée et qu'elle se sentait désarmée face au manque d'espace et de repère que générait cette désorganisation.
Mme C tenait à entreprendre le rangement de son armoire dans un premier temps. Nous avons donc retiré tous les vêtements qu'elle contenait afin de pouvoir les trier et les replier. Je lui ai également proposé de classer les compartiments de son armoire en fonction des saisons. En parallèle, nous avons procédé au tri des vêtements qu'elle ne voulait plus (disposition dans un sac de recyclage). Dans un second temps, je lui ai suggéré d’enlever quelques meubles et bibelots pour avoir un gain de place. Avec son accord, nous avons retiré deux tables et mis de côté les objets qui lui paraissaient inutiles. Je lui ai également montré comment trier ses dossiers, ses factures et divers objets en fonction de leurs catégories. Nous avons ensuite rangé ses placards. Durant cette dernière tâche, j'ai pris le soin de lui conseiller de mettre dans un carton tous les objets dont elle estimait ne pas avoir l'utilité.
Pour terminer, nous sommes allées descendre les poubelles et les cartons. A ce moment là j'ai pris le soin de lui expliquer comment effectuer le trie (usage des différents conteneurs).
Après l'effort, le réconfort: en attendant l'heure du repas, Mme C. m'a sollicité pour l'aider à terminer un puzzle. Pour lui permettre de mieux se repérer, je lui ai suggéré de classer ses morceaux par couleur.
L'accompagnement dans le rangement de la chambre de Mme C s'est déroulé dans la bonne humeur : elle souriait lorsqu'elle m'exprimait son besoin d'y voir plus clair dans son espace privé. Pourtant, au départ, j'envisageais cet accompagnement avec un peu d'appréhension. En effet, Mme C. est une personne habituellement assez émotive et impulsive. Quelle que soit la question que je lui posais ou la remarque que je lui faisais, j'avais peur qu'elle se vexe ou qu'elle se mette en colère. Finalement, elle s'est montrée très volontaire et impliquée. Ce ménage de printemps lui a permis de se canaliser.
Evaluation de l’accompagnement.
Dans le cadre d’une observation attentive, j’ai pu remarquer que Mme C manifestait plus de joie et de sérénité. Elle exprimait notamment beaucoup de fierté par rapport au résultat du rangement de l'armoire.
En menant cette action, j’ai découvert qu'elle avait des centres d'intérêt que je n’avais pas observé avant la mise en place de ce projet. Par exemple, elle aime écouter de la musique et faire des coloriages.
Cet accompagnement s'est avant tout basé sur une relation de confiance et d’écoute. Je souligne aussi l’importance de la bienveillance et de la valorisation de la personne dans les échanges que j’ai entretenus avec Mme C. J'ai toujours pris le soin de mettre en avant ses progrès. J'ai également fait attention à ce qu’elle ne se décourage pas lorsqu’elle entreprenait quelque chose (par exemple, dans une situation où il lui est arrivé de vouloir reporter le rangement au lendemain, je l’ai motivé à continuer un peu en lui disant qu’elle serait plus tranquille et qu’elle aurait plus de temps pour elle en le faisant maintenant)..
Cette expérience a été très enrichissante pour moi car je n’avais jamais travaillé auprès de personnes handicapées psychiques. C'est au sein de ce foyer que j'ai pris conscience que certaines paroles peuvent nous paraître anodines, mais sont susceptibles de prendre une toute autre ampleur dans l’esprit des résidents. Cette étude m’a donc permis de prendre du recul dans ma manière de communiquer avec les personnes que j’accompagne.
Faire la connaissance de Mme C. m’a fait comprendre que dans le métier d’AES, l'accompagnement d'une personne doit prendre en compte toute sa singularité. C’est pour cela que nous sommes toujours dans la découverte et dans la remise en question professionnelle.
Conclusion
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