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De fonction de l’AMP au sein de mon établissement

Par   •  13 Mars 2018  •  2 538 Mots (11 Pages)  •  839 Vues

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Monsieur M se couche généralement après les autres résidents et rejoint la sa chambre pour aller se coucher mais si je vois qu’il est souillé, je me dirige vers lui, lui dit « je vais vous aider pour aller vous coucher » et je lui explique qu’avant de pouvoir dormir, il faut qu’auparavant il soit propre, ce qu’il semble accepter facilement, car il ne manifeste pas de refus dans la plupart du temps. De plus, faisant cela, j'applique les règles d'usage de la vie en collectivités car il serait gênant pour certains autres résidents d'avoir à supporter le problème lié aux problèmes de protection souillé.

Je raccompagne donc Monsieur M dans sa chambre et une fois seule, la porte de sa chambre fermée (pour des raisons d’intimité) je lui demande dans un premier temps s’il a passé une bonne journée, cela me permet de rentrer en relation avec lui et la parole permet également de l'apaiser. Ensuite, connaissant Monsieur M depuis maintenant plusieurs semaines, je sais qu’il a une certaine autonomie pour se déshabiller et donc je lui demande d’enlever ses vêtements de la journée. Ceci fait, je lui demande de rentrer dans la salle de bains. Je prends la précaution de lui apporter son pyjama pour vérifier si il est propre et non souillé car Monsieur M semble ne pas aimer aller se couché et rester seul dans sa chambre.

Il me semble en effet très important de laisser Monsieur M effectuer seul ces gestes, afin de maintenir l’autonomie qu’il a acquise. Idem pour la mise de sa protection, il le fait seul, moi je vérifie juste s’il n’a pas oublié d’endroits et je le guide « à la voix » en ce qui concerne la « l’habillage » du pyjama, Monsieur M ayant des problèmes de mobilité avec son bras gauche je me charge d’effectuer la l’habillage du pull de pyjama afin d’éviter sa mise en échec.

Le fait de parler à Monsieur M pendant la douche crée un lien et comme dit auparavant cela semble l’apaiser et d’éviter qu’il ne se relève est se mette à déambuler. De plus, je trouve très important de « verbaliser », de mettre des mots sur les gestes que je suis amené à effectuer.

Ensuite, une fois, vêtu de son pyjama j’ouvre le placard où sont entreposés les vêtements de Monsieur M et lui fait ranger ses vêtements de la journée. Je précise que son placard reste tout le temps fermé à clé pour éviter que d’autres résidents, ou lui-même ne viennent lui déranger ses affaires. Monsieur M étant en capacité de s'habiller tout seul, je n'interviens que très peu à ce moment-là, je vérifie juste qu'il ne se trompe pas . Une fois habillé, je passe un peu de temps avec lui et je lui propose de se couché s’il en a envie, sachant qu’il aime jouer au « keno »je lui propose de voir le tirage des numéros. Je sais que Monsieur M se soucie beaucoup de ce type de programme de télévision, il semble apprécier ces petits moments où je m’occupe et discute avec lui.

Ceci fait, il peut rejoindre son lit car il est à ce moment-là habillé, ce qui est préférable pour lui vu qu’il est plus serein et détendu. De plus, les règles de la vie en collectivités sont ainsi respectées et il me semble également important que Monsieur M les appliquent.

J’ai la chance de pouvoir travailler dans un établissement où le temps du coucher n’est pas « réglementé » et où l’on peut prendre son temps. De fait, comme je ne suis pas pressé par le temps, j’ai tout loisir d’observer comment va Monsieur M, de décrypter certains comportements (déambule-t-il plus que d’habitude ?), de remarquer quelques bobos (Monsieur M a tendance à se gratter énormément les jambes) et c’est tout autant d’informations que je pourrais transmettre par la suite à mes collègues.

L'accompagnement au coucher de Monsieur M est donc plus basé sur un maintien de l'autonomie car il a acquis au fil des semaines une capacité à faire tout seul, ma présence étant souhaitable afin que les choses soient faites « comme il faut ». J'ai également pu remarquer que ma présence semblait apaiser Monsieur M dans ce moment du quotidien et j'en ait déduit l'importance de la parole dans cet accompagnement.

V) Compte rendu d'intervention : Madame A

Madame A est une femme de 82 ans et est atteinte de démence Alzheimer .Ce que j'ai pu apprendre de ces troubles durant la formation, c'est qu'il altère la mémoire immédiate du patient et que les personnes atteintes par ce trouble ont beaucoup de difficultés pour se repérer dans le temps et l’espace.

Elle est très discrète et passe beaucoup de temps dans sa chambre ainsi que dans le salon en commun à regarder la télévision .Au moment d’effectuer le moment du coucher de Madame A est particulier à mes yeux car se pose la question de l'intimité. J'avoue sans mal que les premiers temps où je devais accompagner Madame A.

Mes collègues m’ont demandées de choisir un de mes résidents, donc j’ai demandé à Madame A si elle voulait que je m’occupe d’elle pour effectuer l’aide au coucher. Je n'irais pas jusqu'à dire que je ressentais de l'appréhension mais une certaine gêne, atténuée par le fait que Madame A se sentait assez en confiance pour accepter que je m’occupe de lui effectuer sa mise au coucher.

J'ai donc suivi Madame A dans sa chambre et j'ai fermé la porte de sa chambre (pour respecter son intimité) puis j'ai ouvert la porte de la salle de bains et j'ai aidé la dame à se déshabiller. Madame A n’a pas besoin de beaucoup d'aide dans tous les actes de la vie quotidienne, y compris l'habillage/ le déshabillage. J'ai ressenti le besoin de beaucoup verbaliser tout ce qu’elle devait effectuer, d'être très prévenant pour ne pas la brusquer. J'ai choisi avec elle son pyjama, puis je lui ai tendu son pyjama pour qu'elle se vêtisse, tout en guidant à la voix, cela m'a permis de connaître le niveau d'autonomie de Madame A.

J'ai donc pu constater que le coucher était partiellement bien effectué alors je lui ait expliqué que je devais moi-même prendre le relai et de l’aider a mettre correctement son pyjama. Elle m'a fait comprendre, son attitude non-verbale, qu'elle acceptait cela. Elle aurait par exemple pu se mettre à crier ou bien encore « braquer » son corps vers l'arrière, tout autant de signes qui m'auraient fait comprendre qu'elle refusait ces gestes.

Puis, elle est sorti de la salle de bain et j'ai ainsi pu l'habiller. Bref, prendre du temps pour m'occuper

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