Communication avec un patient bipolaire.
Par Raze • 1 Juin 2018 • 1 392 Mots (6 Pages) • 630 Vues
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Hypoxémie (diminution de la teneur de sang en O2)
Hypoxie (diminution du taux d’oxygène)
Anoxie (diminution du taux de O2 au niveau des tissus)
- Causes respiratoires par un trouble de la ventilation pulmonaire : asthme, bronchite chronique pneumopathie, BPCO,
- Causes circulatoires : embolie pulmonaire, œdème aigu du poumon, état de choc (infectieux, anaphylactique, …),
- Anémie,
- Causes centrales : intoxications alcooliques, morphiniques, …
- En post-opératoire.
Contre indications :
L’oxygène doit être employé avec précaution chez les grands insuffisants respiratoires chroniques.
Surveillance des patients sous oxygène :
L’Ide doit appliquer la prescription médicale, suivre scrupuleusement l’état du patient et signaler le moindre changement de son comportement au médecin.
Surveillance clinique :
- Fréquence respiratoire,
- Rythme respiratoire,
- Amplitude respiratoire,
- Coloration des téguments,
- Etat de la personne,
- Pulsations,
Autres :
- Gaz du sang,
- Saturation en oxygène.
Signes d’hyper oxygénation :
- Toux d’irritation,
- Nausées,
- Troubles de la vue,
- Mouvements involontaires des lèvres, des paupières et des mains,
- Vertiges,
- Convulsions,
- Signes d’œdème aigu du poumon,
- Perte de conscience.
Signes d’hypo-oxygénation :
- Permanence d’une cyanose, d’une pâleur,
- Aggravation de la dyspnée,
- Accélération du pouls,
- Agitation, anxiété, état confusionnel.
Précautions particulières :
- Interdiction de fumer ou de vapoter,
- Interdiction d’utiliser un corps gras.
- Escarre du nez,
- Risque d’allergie au sparadrap (le changer régulièrement, doit être en permanence propre),
- Assèchement des voies respiratoires avec formations de mucosité (bouchons bronchiques),
- Narcose à l’oxygène chez les grands insuffisants respiratoires.
Conclusion :
L’oxygénothérapie est un geste non anodin, il nécessite de nombreuses recommandations.
La maladie Bi-polaire :
C’est une maladie qui dans sa forme la plus typique comporte deux phases : la phase maniaque et la phase dépressive. Entre les deux pôles, la personne qui souffre de maladie bipolaire, retrouve un état normal que l’on appelle « euthymie ».
« La phase maniaque se définit comme un épisode d’excitation pathologique : le sujet qui en souffre est hyperactif et euphorique, inhabituellement volubile et fait de multiples projets. Il peut présenter divers troubles comportementaux, perdre toute inhibition ou engager des dépenses inconsidérées. »
« La phase dépressive est en quelque sorte le miroir de la phase maniaque : le sujet présente des signes de grande tristesse, il est ralenti et n’a goût à rien, parfois il veut mourir ; les formes les plus sévères sont qualifiées de «mélancoliques». Le danger principal de cette maladie est le risque de suicide. »
Compétences :
- Compétence 6 : Communiquer et conduire une relation de soin
- Compétence 7 : Analyser la qualité et améliorer sa pratique professionnelle
Intégration dans ma future pratique :
L’objectif principal est de "calmer le jeu", d'éviter le conflit, de maintenir un lien et d'enrayer l'aggravation de l’excitation. Le soignant doit donc absolument rester le plus calme possible. En effet en phase maniaque, la patiente "colle" à l'atmosphère générale, répond au quart de tour par des réactions disproportionnées. Face à un interlocuteur agité, elle surenchérit. Il faut éviter de la contredire, de la critiquer ouvertement, et s'efforcer de contourner les mots qui fâchent. Ensuite il convient de réduire les stimulations de l'environnement. La patiente maniaque tend à répondre à toutes les stimulations extérieures. Elle traverse un état d'hypersensorialité, ses sens sont affutés et ses perceptions (visuelles, gustatives, auditives, olfactives, tactiles) sont exacerbées. La télévision doit être éteinte et la porte de la chambre fermée. Le soignant doit résister au charisme : en phase maniaque, les patients savent se montrer très convaincants. De plus, ils passent alors maîtres dans l'art de jouer et de manipuler, car ils perçoivent l'emprise et la force de persuasion qu'ils sont capables de développer. Il faut savoir poser des limites de ce qui est tolérable. Enfin la courtoisie et l’empathie sont les meilleures
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