Économie, la logique managériale et entrepreneuriale
Par Raze • 31 Octobre 2018 • 2 559 Mots (11 Pages) • 863 Vues
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La logique entrepreneuriale se caractérise par une dynamique d’action et un engagement dans un projet collectif. Elle nécessite d’avoir la capacité à repérer des opportunités de développement, à prendre les risques nécessaires pour créer une activité nouvelle ou dynamiser une activité existante, à anticiper et à innover.
2. Quel projet entrepreneurial Mohed Altrad a-t-il mis en œuvre en 1985 ?
En 1985, Mohed Altrad a mis en œuvre un projet de création de sa propre entreprise d’informatique, revendue à Matra un an plus tard. Il rachète ensuite un fabricant d’échafaudages en faillite, qui sera la base du groupe Altrad.
3. Quels risques a-t-il pris pour dynamiser son activité ?
Les risques qu’il a pris pour dynamiser son activité sont nombreux. On peut citer :
– la conjoncture en crise du secteur du bâtiment et des travaux publics ;
– la reprise d’une entreprise en faillite.
4. Quelles compétences a-t-il su mobiliser pour réussir son projet managérial ?
Les compétences qu’il a su mobiliser pour réussir son projet managérial sont diverses :
– celles issues de son histoire personnelle, qui lui a fait développer le courage, la persévérance, l’audace ;
– celles issues de ses études scientifiques ;
– sa capacité à prendre des risques, à se projeter dans un projet managérial et à investir de façon à développer son entreprise en France et à l’international, et d’en faire un exemple de rentabilité.
B. La logique managériale
CAS EDF Luminus, p. 7
Document 9. Les compétences indispensables du manager, p. 7
Document 10. Différents modes de management, p. 7
Document 11. Grégoire Dallemagne, Young Top Manager de l’année 2015, p. 7
5. Montrez comment Grégoire Dallemagne a su optimiser les ressources qui lui ont été confiées afin de garantir la continuité d’exploitation d’EDF Luminus.
Grégoire Dallemagne a su optimiser les ressources qui lui ont été confiées afin de garantir la continuité d’exploitation d’EDF Luminus car, malgré un marché en crise, l’entreprise dont il est le manager se positionne comme leader (premier développeur éolien offshore de Belgique) ou au deuxième rang (deuxième fournisseur belge d’électricité et de gaz). De plus, il a su développer le nombre de clients (1,7 million) et les parts de marché (20 %).
6. Quelles compétences indispensables à un bon manager Grégoire Dallemagne a-t-il su mettre en œuvre ?
Grégoire Dallemagne a su mettre en œuvre ces compétences, indispensables à un bon manager :
– maximiser les ressources qui lui ont été confiées et optimiser l’allocation des ressources : il a su hisser l’entreprise au rang de deuxième fournisseur belge d’électricité et de gaz, et premier développeur éolien offshore de Belgique, et arriver à 1,7 million de clients et 20 % de parts de marché ;
– garantir la continuité d’exploitation de l’entreprise : dans un marché de l’énergie en crise et avec des conditions fortement détériorées, il a su garantir une bonne relation client (c’est le fournisseur qui reçoit le moins de plaintes par client) et développer un nouveau métier au sein de l’entreprise ;
– déléguer et récompenser les collaborateurs méritants : il a fait un vrai travail d’équipe en sachant mobiliser une grande équipe, de près 1 000 collaborateurs.
7. Commentez le passage souligné et indiquez quel est le secret du succès du mode de management de Grégoire Dallemagne.
Le secret du succès du mode de management de Grégoire Dallemagne consiste à savoir mener des équipes, à être un leader pour encourager les collaborateurs à s’investir.
III. La complémentarité des logiques managériale et entrepreneuriale
CAS Soprema, p. 8-9
Document 12. Différents profils de managers, p. 8
1. Distinguez le rôle du manager et celui de l’entrepreneur.
Le rôle du manager est orienté vers l’utilisation optimale des ressources. Le manager doit être efficace, sans forcément être créatif.
L’entrepreneur est guidé par les opportunités. Il doit avoir du flair, être créatif et innovant.
2. Qu’est-ce qui distingue logique managériale et logique entrepreneuriale ?
La logique managériale vise à optimiser les ressources alors que la logique entrepreneuriale consiste à créer de nouvelles ressources.
Document 13. Entrepreneurs de père en fils, les Bindschedler, seigneurs du Mammouth, p. 8
Document 14. Des qualités entrepreneuriales reconnues, p. 9
Document 15. Entrepreneur né, p. 9
Document 16. Souplesse, audace et anticipation, p. 9
3. Présentez le projet entrepreneurial de Pierre-Étienne Bindschedler. Pourquoi peut-on dire que ce patron est un entrepreneur ?
Le projet entrepreneurial de Pierre-Étienne Bindschedler a consisté à hisser Soprema parmi les trois leaders mondiaux de l’étanchéité. Il a réussi son pari puisque l’entreprise a connu une croissance exponentielle et a réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros en 2013.
Lorsqu’il se retrouve confronté à un conflit avec les actionnaires minoritaires de la famille, il réagit et fait face en prenant le contrôle, quitte à s’endetter pour racheter toutes les parts. Il est capable de s’engager dans des investissements lourds afin de redresser la production.
On peut dire que Pierre-Étienne Bindschedler est un entrepreneur car il met tout en œuvre pour investir et innover dans le but d’assurer la pérennité de l’entreprise. D’ailleurs,
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