UE 2.10 : Infectiologie et Hygiène

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n’a jamais changé ses gants.

Au vu du manquement de règles que j’ai pu relever au cours de cette situation, il m’a paru évident d’analyser cette situation.

ANALYSE DE LA SITUATION

Ma première analyse va se porter sur l’hygiène des mains de l’aide-soignante car c’est ce qui m’a le plus surprise. Effectivement, cette dernière Mme F. ne changeait pas ses gants. Or certains patients étaient souillés et les souillures aurait pu être en contact avec les souillures et ainsi, favoriser le risque infectieux entre les patients. En cours, dans le cadre de l’UE 2.10 : Infectiologie et Hygiène1, nous avons appris que l’on utilisait pas de gants sauf pour la toilette intime. Nous avons aussi appris que si les gants sont souillés après la toilette, il fallait les changer et se désinfecter les mains par la suite.

De plus il faut savoir que, l’hygiène des mains est primordial lors des soins. En effet, « on entend souvent dire que les infections nosocomiales (certains ajoutent même 70% d’entre elles) sont manuportées2 ». L’Hygiène des mains en EHPAD est d’autant plus importante que les personnes âgées sont des sujets plus exposés aux risques infectieux de part leur système immunitaire fragilisé.

Ma deuxième analyse va se porter sur l’intimité des patients. En effet, à chaque toilette, Mme F. ne fermait pas les rideaux de la chambre et découvrait complètement les patients. Or la première chose que l’on a appris en cours pratique sur la toilette c’est que l’on doit « respecter l’intimité et la pudeur du patient3 » En cours, dans le cadre de l’UE 4.1 : Soins de confort et de Bien-être, il est précisé que l’intimité du patient est importante et bien qu’il n’y avait pas de vis-à-vis, le patient à le droit à une intimité et cela fait partit de son confort car la toilette n’est pas toujours un soin agréable pour le patient et il faut donc favoriser l’environnement pour ce soin se passe bien. De plus, Mme F. n’a pas signalé sa présence dans la chambre et par conséquent, n’importe qui pouvait entrer dans la chambre pendant le soin ce qui peut être gênant pour le patient, alors exposé à la vue de tous.

CONCLUSION

Le risque infectieux est présent dans tous service de soins mais plus particulièrement en EHPAD car il s’agit de personnes vulnérables. Cependant on peut nettement le diminuer car « le risque zéro n’existe pas […] mais il est tout à fait possible d’en limiter la fréquence et la gravité, en respectant scrupuleusement de simples règles d’hygiène4»

Malgré que dans nos cours théoriques, on nous enseigne un savoir-faire, en réalité il est parfois difficile de mettre en pratique la théorie, on essaye donc d’appliquer le maximum de nos connaissance, pour garantir une bonne qualité de soins aux patients que l’on prend en charge. En outre, Mme F. avait plus de dix patients à charge, ce qui représente une grande charge de travail. On se rend compte alors, qu’il n’est pas toujours facile de mettre en place un environnement propice à la toilette pour les dix patients, et doivent parfois faire au plus vite. Dans certains établissement, certaines aides-soignantes sont en effectif restreint et doivent donc trouver un moyen pour ne pas accumuler la charge de travail. De plus, la profession d’aide-soignant est beaucoup dévalorisé et on peut donc s’interroger sur le devenir des aide-soignants au sein des EHPAD ainsi que leur conditions de travail.

BIBLIOGRAPHIE

Cours IFSI : TP « la toilette au lit », IFSI CHSD

« Les infections liées aux soins médicaux » Revue ADSP n°38, Mars 2002. Site internet : http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Adsp?clef=74

« Les infections nosocomiales » pôle santé, sécurité, soins du médiateur de la République.

Document : http://www.bon-nontisse.org/wp-content/uploads/2012/08/MEDIATEUR-DE-LA-REPUBLIQUE-LES_INFECTIONS_NOSOCOMIALES.pdf

ANNEXES

Protocoles