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TPE les inégalités scolaires

Par   •  7 Juillet 2018  •  2 203 Mots (9 Pages)  •  379 Vues

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Depuis les années 80, en France, on a l'éducation prioritaire censée donner une meilleure offre éducative aux élèves. Pourtant ce qui est apparu au fur et à mesure, c’est que ces élèves défavorisés (qui sont principalement dans les ZEP) avaient moins de ce qui est essentiel en éducation. Ils ont moins d’enseignants expérimentés alors que ces enseignants doivent gérer des élèves en grandes difficultés scolaires. En fait, les méthodes pédagogiques constatées dans les classes ne sont pas les meilleures pour apprendre. Les solutions selon Nathalie MONS (présidente du CNESCO) le haut niveau de formation continue des enseignants et amener une mixité sociale à l’école sont des éléments fondamentaux de l'éducation prioritaire. Le 21 mai dernier, le secrétaire de l’OCDE a déclaré « Les inégalités dans les pays de l'OCDE n'ont jamais été aussi élevées depuis que nous les mesurons. ».[pic 7]

Deux grands sociologues français, BOUDON et BOURDIEU

Selon BOUDON, les coûts paraissent plus élevés dans les milieux populaires que dans les milieux favorisés car le revenu de leur famille est plus faible, les familles populaires ont moins d'ambitions que les familles favorisées, donc ces enfants du milieu populaire se dirigent vers des études plus courtes que ceux des milieux favorisés.

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D’après Bourdieu, la réussite scolaire des enfants des classes dominantes ne s’explique pas par leurs talents mais par leur héritage culturel. Pour lui, chaque individu dispose de ressources léguées par leurs parents, ces ressources sont assimilables à des capitaux culturel, économique et social. Cependant, le système scolaire ruse : Il donne l’impression de l’égalité des chances, tout en faisant de l’école un instrument des élections sociales.[pic 14]

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D’après Boudon, la meilleure solution serait de lié la carrière scolaire aux résultats des élèves (les professeurs orienteraient leurs élèves en fonction de leurs résultats). La démocratisation de l’enseignement ne permet pas une égalité des chances selon lui. Boudon explique les inégalités scolaires en opposant les familles ouvrières et aisées. Ces inégalités sont différentes selon les familles parce que les intérêts ne sont pas les mêmes et débouchent sur des résultats scolaires différents. En gros selon lui un enfant issue d’une famille aisée aura plus de chance scolairement par parlant qu’un enfant issu d’une famille d’ouvriers. (À cause des coûts trop élevé par exemple)[pic 16]

L’inégalité des chances à l’École est importante. Il existe une inégalité d’accès à chacun des niveaux scolaires en fonction de l’origine sociale : inégalité d’accès au baccalauréat, au supérieur, aux Grandes Écoles, etc. D’autre part, cette inégalité peut être rapportée au diplôme du père seulement ou au diplôme des deux parents. L’enquête F.Q.P. (formation qualification professionnelle) de 1977 fait apparaître, que l’inégalité des chances scolaires est forte, et qu’elle varie en fonction surtout du statut, en fonction du diplôme des parents. Il faut encore ajouter que ces phénomènes ne sont pas propres à la France. On les observe dans tous les pays comparables. [pic 17]

[pic 18]A mesure que la population scolaire est plus hétérogène, il faut au contraire multiplier les différenciations, de manière à ce qu’augmentent les chances que chacun trouve chaussure à son pied. On ne peut pas non plus éliminer les processus psychosociologiques qui font que les ambitions se déterminent en partie par référence à la situation familiale. Cependant, il existe peut être trois manières de limiter les effets de la combinaison de ces deux facteurs. La première consiste à essayer de substituer aux choix brutaux (filière longue/courte, filière « scientifique », « littéraire », etc.) des choix qui engagent moins l’avenir. Mais il ne faut pas se faire trop d’illusions sur les effets de cette médecine douce. Le second consiste à agir sur les coûts : ils pèsent davantage sur les familles défavorisées que sur les autres. Des bourses d’études peuvent venir corriger le système. La troisième, peut-être la seule manière vraiment efficace d’agir sur les inégalités, consiste à renforcer la dépendance de la carrière scolaire de l’élève par rapport à ses résultats. Sans doute la participation de la famille aux décisions d’orientation est-elle indispensable.

- Réduire les inégalités scolaires

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Cette réforme consiste principalement à donner accès aux études à tout le monde et à réduire les inégalités scolaires. Avec cette réforme, Haby unifie les structures pédagogiques en mettant fin à l'organisation de la scolarité en filières. Les élèves étaient alors répartis dans des classes sans distinctions, ce qui a donné suite à l'hétérogénéité des classes. Une des autres modifications apportées est la modification des programmes qui se sont retrouvés appauvris. C'est d'ailleurs pour cette raison que le PCF (le Parti Communiste Français) qui est un parti politique de gauche s'est vivement opposé à la réforme Haby. La loi de 1975 rend la formation scolaire obligatoire de 6 à 16 ans et favorise l'égalité des chances en mettant en place des dispositions en fonctions de aptitudes des élèves par exemple, des actions de soutien et des activités d’approfondissement sont lors organisées.

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Le BEPC (Brevet d’Études du Premier Cycle) créé en 1947 est lui aussi modifié et remplacé par le diplôme national du Brevet des collèges. Il est obtenu soit à la suite d'un examen, soit au vu seuls des résultats scolaires du candidat. Cette réforme n'est entrée en application qu'à partir de la rentrée scolaire de septembre 1977. Le « collège pour tous » (le secondaire) a été mis en place dans la continuité de « l'école pour tous » (le primaire). Il a pour but d'offrir un enseignement identique aux élèves afin de démocratiser l'accès à l'éducation. Ce processus d'unification et de démocratisation a été abouti en instaurant le collège unique. Pourtant, on observe un bilan contrasté de la démocratisation de l’enseignement, certes la réforme a permis d'allongé la scolarité, d'augmenter le nombre d'élèves mais aussi d'améliorer le niveau moyen de formation

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