Another brick in the wall
Par Raze • 7 Octobre 2017 • 1 698 Mots (7 Pages) • 1 044 Vues
...
Le montage alterne alors des images de la femme méprisant son mari, et du professeurs donnant une correction à son élève. Traduisant ainsi, le fait que ce professeur venge sa frustration dû à sa femme, sur ses élèves.
Ainsi, nous arrivons au vrai commencement de la musique. Et la fameuse phrase “we don't need no education”.
Introduit par un plan des pieds d'enfants, marchant simultanément, semblable aux militaires.
Puis nous sommes face à un plan d'ensemble où tout les enfants se suivent les uns derrière les autres , marchant toujours de manière synchrone. Tous se dirigeant dans la même direction. Nous nous rendons alors compte qu'il se dirige tous dans un four. Et qu'ils en sortirons “formater”, ayant tous le même visage (masque) et bien correctement assis sur leurs chaise/bureau d'école.
Ici, nous comprenons que le four est une métaphore de l'ecole, qu'elle nous rends identique les uns envers les autres, que l'éducation nous conforme. Qu'elle nous dérobe de toute créativité et d'originalité.
De même que, le plan qui suit plus loin, où le professeur, vêtu comme un juge, est au centre de l'image et sépare 2 files d'élèves marchant encore une fois de manière synchrone. Ce plan nous donne l'impression que c'est une prison, où tout le monde est forcé de suivre les règles qu'on leurs impose. Le professeur étant le juge represente l'autorité, et renvoi l'image de l'education.
La phrase “another brick in the wall” prends alors tout son sens dans cette chanson. Le Professeur (l'éducation) est un facteur qui pousse Pink à s'isoler, et se construire un mur psychologique.
Vient alors, le plan où tout les enfants sont ranger dans des cases, tous bien alignés, métaphore dénoncant encore une fois que l'école nous contraint à suivre tous les même règles, à des idées prédéfini. C'est aussi le moment où se sont les enfants qui chantent, “we don't need no education or thought control” annonçant la futur révolte.
C'est le moment où ils disent “non”.
Nous étions dans l'imaginaire de Pink.
Puis il rend la scène plus réaliste en montrant les enfants chanter dans la salle de cours. Comme si son fantasme s'amplifiais. Nous observons des plans rapprochés sur d'autres élèves, montrant l'individualité de chacuns, que les élèves commence à détenir une vrai identité.
De même par la suite où nous verrons de plus en plus de visage d'enfants, sans masques. Chantant tous en choeur et s'adressant aux professeurs: “Hey teacher, leaves the kids alone” (“hey professeur, laisse les enfants tranquille”). C'est le début de la révolte.
Entre deux, nous sommes face à une autre métaphore, où les élèves formater, se jette tout droit dans un hachoir pour finir en viande hachée. On nous dit ici, que l'école condamne les enfants à suivre une route toute tracée qui les mène à l’abattoir (le hachoir).
Enfin, viens la scène de la révolte.
Tous les enfants enlèvent leur masques. Ils se libèrent de l'autorité et détruise tout.
Tous est destructuré, plus d'alignements en fil, ils devoilent enfin leurs vrais visages.
De plus, on remarquera des couleurs sur les vêtements de certains élèves non vu auparavant. L'ambiance est beaucoup moins ternes. Soulignant le fait que les élèves, se démarque les uns des autres par les couleurs.
Le montage est rapide, marquant le désordre en opposition au début ou tout était carré et droit.
Ils en viennent ainsi, à détruire un mur, qui renvoi au mur que s'est forgé Pink.
On suppose que la destruction du mur, et donc de l'isolement mental du jeune homme est possible par la solidarité de ses camarades pour se revolter contre l'éducation.
Les enfants semblent tous heureux et solidaire, ils finissent par envoyer le professeur dans les flammes, pour se libérer de toute autorité.
Pour finir, nous revenons à la réalité.
En effet, après avoir été humilié par son professeur, Pink rêvait que les élèves de son école entament une révolte contre leurs enseignants. La chanson “another brick in the wall part 2” et les images du film montrent à quel point l’école broie et empêche les enfants d’être des personnes à part entière, uniques et indépendantes, qui auraient le droit d’avoir leurs propres rêves. Elle les condamne à suivre une route toute tracée.
...