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Sur quoi fonder la justice ?

Par   •  20 Avril 2018  •  2 334 Mots (10 Pages)  •  409 Vues

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-Fonder la justice sur la sagesse et la raison par une vision idéaliste de l’homme

Il y a un idéal de justice, certes tous les hommes ne sont pas raisonnables, mai il suffirait que quelques uns le soient pour décider des lois justes. La justice doit être fondée en raison.

Il est raisonnable de choisir pour gouverner les hommes les meilleurs d’entre eux. On peut mettre en rapport l’homme et la société qui l’entoure. Platon nous dit il y a trois instances qui gouvernent l’homme. Selon lui, la tête illustre la raison; le cœur représente le courage ; et le ventre est le lieu des appétits, des désirs et des passions. Un homme équilibré est celui qui a des désires qu’il gouverne courageusement par la raison. La cité se reconnaît à trois types d’hommes, premièrement les hommes dont la raison gouverne (hommes d’or), les hommes d’argent, les soldats qui sont courageux, et puis les artisans.

Il faut que tout soit à sa place, il y a des cités qui laissent les commendes aux hommes d’argent, c’est à dire les soldats, en générale c’est les cités guerrières. D’autres, en revanche, donnent le pouvoir aux artisans, c’est les cités gouvernées par le désir, le commerce, les sociétés de marchants, c’est les pires. Evidemment les meilleurs c’est celle gouvernées par les hommes sages qui sont juste, qui veulent des lois justes, qui ne veulent ni le profit ni les guerres.

C’est la société et les lois qui pervertissent l’homme. Rousseau contre Hobbes dit que l’homme sans les lois est un animal, la différence avec les animaux c’est que l’homme peut se transformer et s’améliorer, il est perfectible. Il sera ce que la société fera de lui.

Et donc les lois édictées par les sociétés que dénonce Rousseau, sont au service des plus riches et des plus puissants qui ont réussi à faire croire aux plus faibles que les lois étaient à leurs avantage. C’est pourquoi Rousseau nous dit que sert l’homme est égoïste et injuste, mais c’est la société qui l’a rendu ainsi, cette société même qui ressemble trop au model de Hobbes. En fait, ce que dépeint Hobbes n’est pas l’homme naturel, mais l’homme déjà perverti par la société. En changeant les bases de la société, on améliorera l’homme, pour se faire, il faut changer les bases politiques de la société par le contrat social. La société sera juste du moment qu’on aura comprit qu’il y a une différence en chaque individu entre ses intérêts particuliers et son aspiration à obéir aux règles de la volonté générale qui est la volonté du peuple tout entier. Et par là, une société juste est une société où la souveraineté est laissée au peuple. D’autre part, il faut que les législateurs qui décident des lois ne soient pas concernés par ces dernières, il faut aussi que les lois soient décidées d’un angle de vue intemporel et sans prendre en compte le lieu pour que les lois soient justes.

Pour trouver les principes objectifs de ce que pourrait être une société juste ou une loi juste, imaginons, nous dit Rawls, que les législateurs débâteraient entre eux de ce qui serait les lois les plus justes possible, tout en sachant à l’avance qu’ils ne sauront pas quelle place eux même occuperont dans cette société, ainsi quand bien même ils auraient le rang le plus bas de cette société, il voudrait quand même bien y être. Il serait préférable pour eux d’être dans une société au plus bas degré, plutôt que de ne pas y être. Ainsi, un certain nombre de principes vont apparaître dont deux. Le premier est que chaque personne doit avoir un droit égale au système le plus étendu aux libertés de base égale pour tous, qui soit compatible avec le même système pour les autres : les droits liberté, c’est à dire qu’il faut faire en sorte que tout le monde ait doit à un certain nombre de libertés fondamentales accessible à tous et au dépend de personne. Deuxième principe c’est que les inégalités sociales et économiques doivent être organisées de façon à ce qu’à la fois on puisse raisonnablement s’attendre à ce qu’elles soient à l’avantage de chacun, et qu’elles soient attaché à des positions ouvertes à tous, c’est à dire les droits créance. Eduqué il vie

ce qu’on peut définir comme étant une anarchie positive régie

-Peut importe qu’aucune loi ne puisse etre dite absolument juste, à condition qu’on ait des principes objectifs de justice

Rawls contre Nozick

la justice sociale trouver des fondements objectif qui permettent de trouver un équilibre entre l’égalité et la liberté

Ce qui compte c’est la liberté qui suppose de renoncer le plus possible à l’intervention de l’Etat. Robert Nozick nous dit que la simple perspective de intervention de la machine Etatique pour corriger les répartitions de l’activité économique, c’est quelque chose d’incompatible avec les droits liberté. Si l’Etat commence à redistribuer les choses pour essayer de compenser les inégalités, cela veut dire que les ressources qu’il collecte sous forme d’impôts sont des cadeaux tombés du ciel. Toute forme d’impôt c’est prendre une partie du travail de quelqu’un et la redistribuer, mais de quel droit nous dit-il. Au fond tout devrait être un système d’échange libre. Toute inégalité compensée par l’Etat est une injustice. La justice c’est une égalité stricte des libertés qui suppose des échanges absolument libres. Pour illustrer, on peut prendre l’exemple d’un footballeur qui a gagné des millions d’euros parce que des gens sont allés le voir et on payé 30€ leurs place. Ces gens là sont contents, ils sont allé voir le célèbre footballeur, lui il est content, il amasse de l’argent. Tout le monde est content ! Et donc il n’y a pas d’interventions à faire, il faut laisser un libre échange total, tout doit reposer sur des bases de commerce absolument libres. Trente

Le meilleur est asocial souhaitable, nous dit Rawls la meilleure répartition possible ne correspond pas à une situation ou il n’y a pas d’inégalités, un monde ou on pourrait imaginer un Etat social qui est tel qu’en améliorant la situation de certaines personnes, on ne contrevient pas au sort des autres. Il ne faut pas essayer une égalité stricte, mais un principe de maximisation du minimum social. Il faut que l’égalité des plus mal lotis soit nécessairement améliorée par toutes les lois édictées, du moment que la loi contribue à améliorer le sort des plus démunis, c’est une loi

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