Mobilité sociale

...

→Le rôle du K culturel (théorie de Bourdieu)

Bourdieu distingue 4 formes de K :

- Culturel : ensemble des connaissances, savoir faire, savoir être, essentiel pour la réussite scolaire

- Eco : ensemble des ressources, patrimoine, peut aider pour la réussite scolaire

- Social : ensemble des relations sociales susceptible de fav l’ind ds certaines situations comme la recherche d’un stage, fav la réussite pro.

- Prestige : lié au nom, aux écoles fréquentés, quartier habité… incidence sur la réussite pro et sociale.

Ces différents ktaux peuvent être des avantages comme des handicaps.

(Doc 2 p 244)

Le nv scolaire des mères est un critère essentiel car ce sont elles qui majoritairement assument le suivi scolaire de leurs enfants, toutefois cela ne suffit pas car ce suivi scolaire dépend d’autres éléments comme la disponibilité des parents et leur degré de patience.

Pour Pierre Bourdieu, les inegs en matière de K culturel explique les inegs de réussite scolaire dès la maternelle, cela pose pb avec le langage, la + ou – grande curiosité ou éveil des enfants. Par la suite la fracture numérique ne fait qu’accroître les écarts, c’est pq dans certains quartiers défavorisés, les enfants sont accueillies en maternelle dès 2 ans.

→Les stratégies éducatives de parents (théorie de Boudon doc3 p 245)

Raymond Boudon, sociologue est le chef de file du courant de l’individualisme méthodologique

Selon ces auteurs (de l’individualisme), l’ind est un acteur qui poursuit ses propres buts, suite à un calcul rationnel, avantage-coût.

Les coûts et avantages dans ce doc concernent la poursuite d’études, parmi les avantages on peut citer : lié au fait d’obtenir une position sociale sup à celle de ses parents mais aussi d’obtenir un W intéressant.

Alors que les coûts sont :

-Dépense (fait de poursuivre ses études) à faire payer à sa famille

-Obligation de W en parallèle de ses études

-A faire un emprunt

Cela entraîne une retraite + tardive, renoncer à son indépendance…

Pour Boudon, les milieux défavorisés ont tendance à surestimer les coûts et minimiser les avantages et donc à ne pas encourager la poursuite d’étude si la réussite scolaire n’est pas au rdv et c’est l’inverse pour les milieux sociaux les + favorisés.

Le choix de la poursuite d’étude a lieu à plusieurs reprises : fin de 3eme, fin de 2nd, terminale et mm si le choix est effectué par l’élève lui mm ce choix est influencé par la famille qui déploit par ailleurs des stratégies différenciés et l’ineg des chances est donc le produit de cette somme de stratégies différenciés. Parmi ces stratégies, il y’a le choix des options pour gagner des pts (provençal, théâtre), dès la 6eme le choix de la 1ere langue allemand garantissait d’être dans une classe élitiste, s’inscrire dans les meilleurs lycées possible avec la suppression de la carte scolaire, celle-ci était un découpage de la pop tel que chaque lycée connaissait une mixité sociale c à dire des élèves de tous les milieux sociaux.

Ce sont les cl moyennes et privilégié qui déploit ses stratégies car pr eux la réussite scolaire est perçu comme un impératif.

2. Origine sociale et parcours des individus : un lien complexe

→ Loin d’être mécanique (doc 1 p 246)

Gaëlle Henri-Parabière dénonce que les héritiers c à d les enfants de parents diplômés peuvent être également en échec scolaire et cela peut s’expliquer par exemple : La vie extrascolaire ou les résultats scol ne sont pas suivit, le jeune est un peu livré à lui mm , ses parents étant trop occupé professionnellement.

→… Car d’autres facteurs entrent en jeu (doc3 p 247)

Certaines pratiques comme la multiplication de sorties culturelles, des séances d’AP en petit groupe, peuvent fav le parcours des élèves de milieux modestes, de + la sociologue Durut-Bellat a souligné dans une étude que lorsqu’une cl était composé à + de 40% d’élèves de milieux fav, cela créer de la motivation favorable à la réussite des enfants de milieu modeste. La mixité sociale est tjr + favorable à la réussite des enfants de milieu modeste et c ce que la « carte scolaire garantissait ».

Par singularité biographique : il s’agit de la spécificité de chaque ind. Chaque ind est unique et peut réussir grâce à d’autres éléments contrecarrant l’origine sociale ex : frr et sœurs qui ont réussi et aident le petit dernier, c’est le facteur chance.

Le rôle indéniable de la personnalité + ou – charismatique des ind ex : test d’embauche pour définir la personnalité.

IV. Quels liens entre trajectoires scolaires et trajectoires sociales ?

1. L’école fav t-elle la reproduction sociale ?

→Des choix d’orientation déterminants (doc1 p 248)

Selon la sociologue Ducrut-Bellat, les inegs sociales de réussite scolaire et de réussite pro peuvent avoir pour origine des phénomènes d’autosélection. Les choix des filières et des études sont souvent effectués par la famille et toutes n’ont pas les mm ambitions ni les mm infos (fracture numérique) pour orienter au mieux leurs enfants.

→Une socialisation scolaire selon les milieux sociaux (doc2 p 248)

Les différences de parcours pro selon les milieux socio ne s’expliquent pas uniquement par des écarts de réussite scolaire, d’autres éléments interviennent comme les choix d’orientation influencé par des phénomènes d’autosélection ou encore par la méconnaissance de l’offre scolaire, les facteurs chance, motivation interviennent aussi.

L’école est censée jouer un rôle essentiel ds la mob en distribuant des diplômes et les