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Les déterminants de la mobilité sociale en France.

Par   •  9 Juillet 2018  •  1 683 Mots (7 Pages)  •  620 Vues

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Le rôle de la famille est majeur lui aussi. Selon Pierre Bourdieu, la famille influe sur le capital culturel de l’individu, c'est-à-dire l’ensemble des ressources culturelles dont dispose un individu. Ce concept de capital culturel différerait en fonction du milieu social. Un individu issus d’une famille avec un niveau de vie élevé serait plus habitué à avoir des comportements en harmonie avec l’école, qu’un enfant issu d’un milieu défavorisé, ce qui favoriserait la légitimité vis-à-vis de l’école et favoriserait la réussite à l’école. Selon lui, la réussite semble davantage dépendre de l’héritage culturel des enfants que des efforts qu’ils accomplissent. L’école transformerait ceux qui héritent en ceux qui méritent… Le capita social joue aussi un rôle dans la mobilité et/ou la reproduction social avec les tissus de relations. Le capital économique est également important. En effet, une famille plus aisée aura tendance à investir dans le soutien scolaire (cours particulier) et dans des écoles privées afin de chercher la meilleure éducation possible pour l’enfant. Les familles plus pauvres peuvent moins se permettrent de débourser la dedans, avec des enfants qui iront plus dans des collèges/lycées publique, ou le niveau est plus faible… Les enfants des catégories supérieures ont toujours une meilleure réussite que les enfants des catégories populaires, comme on voit dans le document 4 : les fils de cadre issus de la génération 71-75 sont bachelier a 80%, tandis que les fils d’ouvriers de cette même génération le sont a seulement a 40%, soit 2 fois moins, également, les fils de cadre issus de la génération 86-90 sont bachelier a 85%, tandis que les fils d’ouvriers de cette même génération le sont a 55%. L’inégalité des chances persiste à l’école malgré une nette amélioration.

La réussite à l’école n’est donc pas indissociable de l’origine social.

Le rôle de la famille se fait également sur le choix des études, longues, ou non. Bourdeu affirme que les attentes sur les niveaux d’études diffèrent en fonction des milieux sociaux et des groupes d’appartenance. R. Boudon s’intéresse aux différentes stratégies d’orientations d’élèves ayant de mêmes résultats scolaires, selon leur milieu d’origine. L’influence de la famille se fait sentir par des différences en termes d’ambition sociale et de stratégies. Dans les décisions d’orientation, chaque élève met en balance les avantages qu’il peut en retirer et les coûts économiques à assumer. Boudon explique que les familles de milieux populaires regardent d’abord les coûts de la scolarisation et sous-estime les bénéfices de ces études. Ils perçoivent les études longues comme difficile et cher, et voie seulement que pendant ce temps l'étudiant ne gagne pas d'argent. De plus, l'obtention d'un diplôme leur semble souvent incertaine et ne les rassurent pas. Ainsi, dans les milieux populaires, les enfants sont peu incités à poursuivre leurs études ou à entrer dans des filières générales plutôt que professionnelles. Au contraire, dans les milieux favorisés on a souvent conscience des avantages que procurent des études supplémentaires, et on sait qu'à long terme, les bénéfices à attendre d’un diplôme plus élevé sont souvent supérieurs aux coûts des études. Les parents poussent donc plus facilement leurs enfants a continue leurs études. L’accès a un métier peut paraitre fantastique pour la famille d’un individu d’une famille populaire, mais peux se ressentir comme un échec pour la famille d’un individu d’une famille aisée (ex : professeur, car peux de rendement financier). Le document 3 nous montre que le poids de l’origine social est important : en effet, chez les enfants dont le père est cadre (et donc de milieu favorisé), 37% obtiennent un Bac+5 à la fin de leur étude et 73% d’eux finissent cadre 3 ans plus tard. Pour la même situation d’étude, mais avec un père qui n’est pas cadre, seul 62% finissent cadre après. Ce graphique montre bien que le milieu social influe sur le niveau final d’étude et que l’origine sociale est un point valorisant du diplôme. Le cumul des choix d’orientations successifs par produire avec le temps des inégalités fortes entre élèves selon leur milieu d’origine.

Plusieurs grandes sources de mobilité sociale peuvent ainsi être mises en évidence : la réduction des inégalités de départ qui assure une plus grande fluidité sociale, la transformation des emplois qui génère une mobilité structurelle, ainsi que l’impact de l’école et de a famille sur le futur des individus. Ces facteurs sont sources de mobilité, malgré les difficultés d’ascension sociale aujourd’hui face à des emplois qualifiés qui n’augmentent pas assez vite pas rapport à l’afflux de diplômés. La population a de pus en plus peur du déclassement social… La mobilité sociale est un enjeu majeur pour les politiques, qui visent l’idéal démocratique. L’idée d’une société totalement égalitaire tiens t’elle du réel ou de l’impossible ?

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