Management, questions
Par Ninoka • 20 Mai 2018 • 1 138 Mots (5 Pages) • 448 Vues
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d’idéal de progrès et de maximisation du profit. Celui-ci amène également la notion d’amour des techniques qui met l’accent sur l’efficacité, la rationalité et l’innovation perpétuelle. Par conséquent, jusqu’à présent, l’innovation pencherait davantage comme un principe issu du management technique plutôt que le management traditionnel.
Comme il a été explicité dans la question 1, une institution (entreprise ou organisation) traditionnelle se base sur cinq principales illustrations, à savoir : La tradition qui apporte un amour du métier, un culte du pragmatisme, un respect hiérarchique mais également une personnalisation des relations. L’Innovation aura tendance à suivre le contraire de ces principes puisqu’elle favorise davantage la non-considération, seulement des interactions sociales, mais aussi une absence de vision collective…etc.
Ainsi, par déduction et après ces justifications, nous concluons que l’innovation n’est aucunement compatible avec une entreprise ou une organisation traditionnelle puisque celle-ci se base beaucoup plus sur les principes qui illustrent le management technique (ou moderne).
Question 5 : Afin de bien faire son boulot et de résoudre efficacement les problèmes qui se posent à lui, le gestionnaire doit puiser à la fois dans son savoir tacite et son savoir explicite. Expliquez pourquoi.
Il faut tout d’abord savoir que le management est un objet de savoir tacite mais aussi explicite. La mobilisation du management c’est des allers-retours constants entre la théorie et la pratique et gérer c’est bricoler puisque la vie est toujours faite de problèmes qu’il faut régler.
Le savoir tacite englobe les aptitudes, savoir-faire et habiletés...etc. C’est-à-dire que ces caractéristiques appartiennent à un bon gestionnaire. Quant au savoir explicite, il fait référence aux règles, normes, procédures…etc. Par conséquent, le savoir explicite est davantage formalisé, il relève de la théorie plutôt que le savoir tacite qui met en évidence la pratique, l’expérientiel et le concret.
Pour ainsi dire, ces deux principes du management sont primordiaux pour qu’un gestionnaire mène à bien ses volontés et projets. La gestion quotidienne donne lieu à une réflexion qui a des effets pratiques, qui quant à eux permettent une construction de savoir qui influencera la gestion quotidienne des entreprises. C’est un cycle perpétuel que doit suivre automatiquement un bon gestionnaire.
Un bon gestionnaire se doit d’avoir de l’humilité pour principalement reconnaître ses erreurs, mais surtout du courage afin d’affronter les problèmes et de confronter les situations critiques. En associant savoirs tacite et explicite, le gestionnaire devra alors passer par certaines étapes primordiales pour régler les problèmes auxquels il fait face.
Il faut tout d’abord extraire l’information (interpréter les faits, déduire, associer et mettre à jour les situations), ainsi il sera en mesure de faire l’inventaire des problèmes (qui sont regroupés en trois thèmes : problèmes organisationnels, de gestion, liés au travail); Il faut savoir choisir des problèmes à résoudre, exercer son jugement et tenir compte du contexte (Théorie Jugement Information : cycle).
Pour enfin pouvoir être apte à mettre en œuvre des solutions grâce aux habiletés que le gestionnaire détient et les leviers qui sont les outils mis à la disposition du gestionnaire pour pouvoir régler les problèmes.
Pour conclure, un bon gestionnaire est amené à associer le savoir tacite et le savoir explicite afin de pouvoir bien gérer et régler ses problèmes après avoir trouvé les solutions adéquates. Il ne faut pas oublier que la gestion est un monde flou puisqu’il est en contact avec l’Homme, donc aucune solution optimale n’est attendue mais plutôt la solution la plus satisfaisante
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