Management : La Soulterie

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S'ensuivent les problèmes d'organisations et de logistiques liés principalement au manque de rigueur et de suivi d'Alain qui ne suit plus correctement le traitement des dossiers qui ne font qu'augmenter et qui entraîne une désorganisation dans toute la chaîne :"Alain mettant de plus en plus de temps à les valider (quand il ne les perdait pas, obligeant son commercial à tout recommencer…), ...des dossiers furent rendus hors délais ce qui non seulement empêcha de remporter de nouveaux marchés (pourtant prometteurs) mais fit également perdre certains contrats arrivés à renouvellement !", "les retards dans les livraisons s’accumulent"," des promesses non tenues a créé des déceptions qui ont conduit certains clients à changer de fournisseurs.","les ressources logistiques ne sont plus suffisants". Désorganisation qui entraîne logiquement des problèmes de production puisque l’activité du livre scolaire est très cyclique, il faut désormais assurer un flux régulier(stock pendant les périodes creuses) mais aussi ponctuelle de fabrication de livre pour satisfaire les commandes des collectivités.

Enfin, et non des moindres, les problèmes de financement qui sont née surtout de la volonté qu'a Alain de vouloir négocier avec son banquier « d’homme à homme » et donc de faire appelle à une logique sentimentale et non "rationnelle" : "Par ailleurs, la levée d’emprunts auprès des banques était de plus en plus difficile","sans intégrer les besoins de formalisation de ses projets d’investissements","avec des relations fondées sur les qualités humaines et la confiance","oui, il gagne des commandes et des clients, oui son chiffre d’affaires est en croissance mais plus sa rentabilité : ses coûts salariaux augmentent aussi, et plus que proportionnellement à l’activité"; problèmes qui entraînent logiquement un "problème de ressources (financière)" qui ne permet pas d'augmenter les volumes de production.

Question 5:

Proposez des solutions, en matière de pilotage de l’entreprise d’une part, et de gestion des ressources humaines d’autre part, qui permettraient à La Soulterie de franchir dans les meilleures conditions cette « crise » de croissance. Argumentez votre réponse. – sur 5 points :

En matière de pilotage s'il est certain qu'une majorité représentative des très petites entreprises navigues à "vue", également beaucoup de petites et moyennes entreprises travaillent, à "l'aveugle" sans outil ou presque. Cependant lorsqu'une entreprise évolue, franchis le pas et commence à empiéter sur le marché d'autres entreprises souvent plus grandes et mieux établies, de nouvelles portes s'ouvrent à elle, elle rentre alors en interaction, en concurrence plus précisément, avec toutes autres entreprises du même marché possédant le même "potentiel" et,ou ciblant la même branche de client. Afin de survivre dans ces eaux troublent la Soulterie va donc devoir ce munir d'outils plus performants que le tableau de bord de gestion traditionnelle, jugé comme insuffisant, qui lui permettra le pilotage correcte de la mise en œuvre d'une stratégie. A cette égard R.S. Kaplan, professeur et D.P. Norton, consultant ont conçu un outil plus performant : le tableau de bord équilibré » ou « tableau de bord prospectif » en anglais « balanced scorecard » . Cette outil de pilotage ou plus précisément cette outil de suivi rassemble l'ensemble des d’indicateurs directement reliés à la stratégie développée par l’entreprise et offre à son utilisateur l’opportunité de piloter tous les déterminants de sa performance. Peut coûteux, pour ne pas dire gratuit, car il ne coûte qu'en "temps", ce tableau à été créé dans l'optique: de communication de la stratégie, donc une meilleur cohésion en interne, de focalisation sur l'atteinte des performances clés, donc un meilleur regard sur le contexte des ses performances, et de décision des actions globales à entreprendre dans l'entreprise, donc une harmonisation des actions internes. En travaillant avec ce tableau Alain et Conception comprendraient les problèmes qui "rongent" leur entreprise puis qu'ils ne s'appuieraient pas uniquement sur le suivi des résultats financiers mais également sur "des indicateurs sur ses clients, sur la qualité et l’efficience des processus internes de l’entreprise et enfin sur la capacité qu’a cette à s’améliorer et à croître à long terme", une vision donc plus globale de leur entreprise qui leur permettrait de mieux la piloter sans nul doute.

En matière de gestion des ressources humaines d'autre part, comme il est dit dans le document, les salariés commencent à être nombreux et peu d'entre eux ont suivi l'entreprise dans ses début, ils se sentent donc peu investi mais surtout lésé par la faiblesse des salaires ce qui n'encourage pas leur productivité individuelle dans une entreprise déjà dépassée par les événements mais qui, pour eux, est d'apparence fleurissante. En cela l'actionnariat salarié serait une la solution idéale puisqu'il ne semble existé aucune politique d'épargne salariale pré-établi au seins de cette entreprise. L'actionnariat salarié consiste à faire de ses employés des actionnaires au sein de l'entreprise, ces salariés en plus des dividendes reçus grâce aux actions obtiennent un pouvoir décisionnelle au seins de leur propre entreprise. Comment alors ne pas ce sentir pleinement investi dans son travail et dans son entreprise ? Alain et Conception aurait tout intérêt à "intéresser" leurs employés d'avantage afin que chacun comprenne le contexte et la situation délicate dans laquelle se trouve la Soulterie. Sur tout qu'un financement stable permettrait une plus grande autonomie financière, mais permettrait également à Alain, qui semble "déborder" et il faut l'avoué "dépasser", d'engager quelqu'un pour l'assister et le décharger d'une partie de son travail et ainsi petit à petit lui permettre une réorganisation net et propre de son entreprise aux cotés de Conception.