Macroéconomie
Par Orhan • 18 Septembre 2017 • 2 081 Mots (9 Pages) • 441 Vues
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réel ne croit pas de façon régulière au court du temps, les grands mouvements ascendants sont appelés de booms, à l’inverse les grands mouvements descendants de récessions. Dans le cas de récession sévère on parle de dépression. La dernière à avoir eu lieu est la grande dépression désignée ainsi en raison de sa durée et de son intensité qui débuta en 1929 et s’acheva après la 2ème GM. Alors qu’il n’existe aucune définition technique du BOOM, on parle de récession lorsque le PIB réel baisse au moins pendant 2 trimestres consécutifs. Les fluctuations de l’activité éco sont appelées par cycles éco. Ainsi se compose des phases d’expansion qui interviennent simultanément dans de nombreuses activités suivies des phases non-générale de récession, de contraction et de reprise qui débouchent sur une nouvelle phase d’expansion pour le cycle suivant. Cependant il convient de constater que le terme de cycle suggère une certaine régularité qui est difficile à percevoir dans la réalité.
Même s’il est vrai que l’éco (…)
Le temps qui sépare 2 creux (le plus bas niveau de récession) ou 2 pics (le point culminant d’une expansion) est très variable pouvant aller de quelques années seulement après 10ans. Cela signifie que la proba d’une récession éco advienne au bout de 6ans après qu’un creux (…)
N’est pas plus forte qu’au bout de 2ans.
C. Le chômage :
D’une manière générale il n’y a pas de plein emploi de personnes prêtes ou disposées à travailler, on parle d’une situation de chômage. On distingue le chômage volontaire et involontaire. Il est volontaire lorsqu’il résulte d’un choix de libérer des personnes qui ont choisies d’arrêter de travailler soit parce qu’elles trouvent que le salaire est faible, ou à la recherche d’un emploi mieux rémunéré.
Il est involontaire si une personne ne trouve pas s’employer au salaire courant CAD au salaire touché par ceux qui ont un emploi. Cette définition soulève une première question qui a trait à la qualification des emplois envisagés. En effet, doit-on considérer le titulaire d’un diplôme en histoire qui travaille comme receveur à la poste, ‘’un historien en chômage’’ (involontaire) alors qu’il a quand même un emploi bien que ce ne soit pas ce qu’il aurait désiré ? Un problème se pose avec les personnes qui ont un emploi à temps partiel alors qu’elles auraient aimées travaillées à plein temps.
Dans la pratique il existe des définitions plus précises du chômage, le Bureau International du Travail (BIT) qui est un organisme de référence au niveau international considère-t-il comme chômeur celui qui satisfait aux 4 critères suivants :
-être en âge de travailler
-être sans emploi rémunéré (les personnes qui ont travaillé au moins 1h au court de la semaine qui précède l’enquête ne soient pas considérée comme chômeur)
-rechercher activement un emploi rémunéré (en faisant des démarches effectives)
-être dispo pour travailler dans un délai de 15j (1mois en cas de maladie)
D. Inflation :
C’est une hausse du niveau général des prix strictement. Il y a inflation dès qu’apparait une augmentation des prix aussi bien faible et de court temps. Cependant dans l’esprit des économistes et du grand public, l’idée d’inflation est associée à celle de hausse de prix ‘’relativement importante’’ et ‘’cumulative’’. Faut-il parler d’inflation face à une hausse prix annuelle de 1% ; 2%, 7% ou dès lors qu’une variation même brève de prix est perçue. L’inflation est souvent mesurée au moyen d’un indice de prix à la consommation (IPC). Il ne s’agit pas d’un simple indice retranchant l’évolution du prix d’un seul bien mais d’un indice synthétique qui décale l’évolution de prix moyen d’un grand nombre de marchandises et de S. pour rendre compte de l’importance de chacune des composantes dans le résultat total de l’indice, celle-ci sont simplifiées d’une pondération représentative de leur (…)
Exemple :soit la consommation d’un ménage s’est réduite à des biens. Les boissons et la viande représentant chacun respectivement 30 et 70% du budget du consommateur. On suppose que l’année 0 est considérée par hypothèse comme l’année ou l’indice de prix est égal à 100. Si les 2 biens enregistrent une hausse de prix respective de 10% et 1,5%. L’année 1 (….)
La structure de c° restant inchangée, l’indice synthétique est alors égal à :
(Nous sommes partis de 100% qui est égal à 1)
Boissons 10% et viande 1,5%
Année 0 : année 1 :
100 B : (100+10)/100=1,10 :
V : (100+1,5)/100=1,015
=) (1,10 x 30/100) + (1,015 x70/100) = 1,0405
1,0405-1 =0,04
Donc il y a une augmentation de 4%.
Les indices de prix permettent de déterminer un élément important de la conjoncture éco d’un pays ou une zone géographique donnée : le taux d’inflation.
Ce taux mesure la variation des indices de prix en rapportant la variation du niveau de prix de l’année précédente ou d’une année à l’autre.
NB : d’autres mouvements de niveau général de prix sont également étudiés par la macro. Il s’agit de : - la désinflation qui correspond à une situation ou la hausse de prix devient de plus en plus faible (réduction du rythme d’augmentation de prix)
-la déflation : qui correspond à une baisse du niveau générale de prix lors de la période de crise.
Pour revenir aux aspects méthodologiques une démarche est macro si l’on peut fournir une explication du type suivant : le choc extérieur CAD le choc pétrolier enduit une hausse générale de coût supportée par les E ce qui implique une augmentation de leur prix de vente conjoncture qui conduit le salarié dans leur ensemble à demander des augmentations de salaire de sorte que l’on constate une forte inflation.
• Les politiques macros :
La macro se préoccupe des moyens permettant de stabiliser l’éco. A ce titre, elle s’intéresse aux diverses façons dont l’Etat peut intervenir pour infléchir la conjoncture notamment en ce qui concerne
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