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MACRO ECONOMIE CAS

Par   •  20 Avril 2018  •  14 753 Mots (60 Pages)  •  574 Vues

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Un 2ème sous courant néo-classique est les nouveaux classiques : ils reviennent à la source tout en s'intéressant aux thèses néo-classiques : aux classiques. Ils apparaissent dans les années 70, avec des auteurs tels que Lucas, Finn...

Les monétaristes vont critiquer les théories et les politiques budgétaire mis en place par les keynésiens. Mais ils admettent que les politiques monétaires sont inutiles, mais il faut les appliquer différemment.

Les nouveaux classiques estimaient que les politiques économiques en générales sont totalement inefficaces. L’état ne doit pas intervenir.

B) L'approche Keynésienne

1) principes de base

a) l’Holisme

Keynes critique les bases micro-économique des analyses micro-économique développées par les néo-classiques. Il faut avoir une approche globale du fonctionnement générale d'une économie. Car le tout ne se base pas sur la somme de ses parties constituantes.

b) Prix rigides

Pour Keynes, les prix ne sont pas flexibles contrairement à ce que pensent les néo-classiques. Ils ne fluctuent pas en permanence, car la concurrence pure et parfaite n'existe pas en réalité, et que l'information est imparfaite, Donc on ne peut pas faire confiance (comme le fait les néo-classiques) au mécanisme de la fluctuation des prix pour rétablir un équilibre sur un marché. Les ajustements sur le marché se font avec la variation des quantités. Ce qui va provoquer des cercles vicieux.

2) Les différentes écoles

Le courant va donner lieu :

- au néokeynésiens : Synthèse entre la micro-économie des néo-classiques et la macro-économie des keynésiens, elle établit le fait qu'il n'y a pas de grandes différences entre les néo-classiques et les keynésiens. Nom : SAMUELSON,

- et aux post keynésiens : ce sont des keynésiens radicaux. Ils ont une vision radicale de l’analyse keynésienne. Ils repartent de l’analyse essentielle de KEYNES de l'incertitude radicale. Parmi ces économistes il y a STRAFFA, KALECKI...

- au nouveaux keynésiens : ils s'opposent au nouveaux classiques. Ils s'inspirent des théories keynésiennes pour répondre aux nouveaux classiques. Parmi ces économistes, il y a STILGLITZ, AKERLOFF...

=> RMQ : dans ce cours, on se limitera à présenter les éléments de base de l’analyse macro-économique keynésienne mais à court terme. Il existe une autre branche de l’analyse macro-économique qui s'évalue sur le long terme.

CHAPITRE II/ KEYNES ADOPTE UNE CONCEPTION GENERALE DE L'ECONOMIE FONDAMENTALEMENT DIFFERENTE DE CELLES DES CLASSIQUES

- la nature différente de l'économie capitaliste : Une économie monétaire de production incertaine.

KEYNES se différencie des néo-classiques dans sa conception de ce qu'est la nature du capitalisme. On la voit apparaître à 3 niveaux.

A) Un économie de production

Pour les néo-classiques le capitalisme correspond à une économie de marché. Cela signifie que toute l'activité économique s'organise autour du marché (qui est le lieu où vont se coordonner mécaniquement les décisions des agents économiques).

Pour KEYNES, l'activité économique s'organise autour de la production mise en œuvre par les entrepreneurs (d’où le terme d'économie de production). En réalité, KEYNES accorde au marché un statue théorique très différent, de celui accordé par les néo-classiques. Le marché est le lieu où vont se confirmer (ou s'infirmer) les anticipations des entrepreneurs (ou agents économiques), et non pas le lieu où vont s'ajuster ces décisions.

=> EXPLICATIONS : Dans la logique de KEYNES, ce sont d'abord les chefs d'entreprises qui vont décider de produire (puis ensuite d'embaucher) sur la base d'anticipation (le principe de la demande effective : représentant la demande anticipée par les entreprises), par rapport au niveau de la demande globale (demande des clients). Donc, la production est le point de départ d'un circuit, puis une fois la production réalisée, il y aura distribution de revenus, qui seront dépensés (demande effective) ce qui permettra à alimenter la production.

Ainsi, lorsque le marché se tient (les échanges se font), toutes les décisions économiques (comment je produis, combien j’embauche...) ont déjà été prises par les agents économiques. On va probablement observer des improbabilités avec des différentes décisions (ex : les entreprises ont trop produit comme 100 unités, tandis que les acheteurs n'en prendront que 80, le déséquilibre inverse et aussi possible).

Donc le marché est le lieu où on va constater les incompatibilités.

Cela signifie donc pour KEYNES, qu'il n'y aura pas forcément un équilibre économique.

Qu'est-ce qu'un équilibre économique (« ex ante » = avant)*? Il faut la distinguer de l'équilibre comptable. (« Ex post »= après).

- Du point de vue comptable les opérations sont toujours équilibrées, parce qu'on les enregistre après les avoir effectués. Ces opérations sont forcément compatibles entre elles. Si certaines décisions étaient incompatibles entre elles cela ne peut pas apparaître dans les comptes, parce que ces opérations n'auront pas été réalisées.

- Du point de vue de l'équilibre économique, on s'intéresse à la compatibilité des décisions avant qu'elles soient réalisées. Il n'y a aucune raisons que pour toutes les décisions des agents économiques qui sont autonomes (et ne concertent pas) soient compatibles à priori. L'équilibre économique n'est pas une garanti alors qu'il existe toujours un équilibre comptable. L'équilibre comptable est nécessaire, alors que l'équilibre économique n'est pas automatique.

=>EX : l'équilibre comptable se voit dans le fait que l'offre globale = la demande globale. Cela ne peut pas être autrement ex post.

Quand on fait les comptes d'une nation on est obligé de constater en fin d'année, que tous les biens et services

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