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Les immobilisations plâtrés

Par   •  3 Décembre 2017  •  1 453 Mots (6 Pages)  •  498 Vues

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de la jambe ou de l’avant-bras.

Au-delà de 6H, ces lésions sont irréversibles.

Le syndrome des loges se caractérise par :

Une douleur très vive

Une pâleur et refroidissement des extrémités et une impossibilité de les mobiliser

Le syndrome de Volkman : c’est une rétraction ischémique des muscles fléchisseurs de la loge antérieure de l’avant-bras avec déformation irréductible en flexion de poignet (main tombante) et flexion des doigts (main en griffe).

Complications thrombo-emboliques :

Phlébite : c’est la conséquence de la stase veineuse liée à l’immobilisation prolongée, et de la chirurgie orthopédique.

Signe :

Douleur

Crampes unilatérales

Œdèmes du pied

Traitement :

Repos allongé

Héparine

Embolie pulmonaire : c’est une complication très grave qui peut être mortelle. Elle est due à la migration d’un caillot jusqu’aux artères pulmonaires.

Signe :

Douleur thoracique

Dyspnée

Angoisse

Traitement :

Repos allongé

Oxygène

Héparine

Déplacement secondaire :

Déplacement des fragments osseux avant leur consolidation.

Il peut être dû :

A un plâtre trop lâche (dû à la fonte musculaire)

A un plâtre fragilisé (suite à des appuis).

Complications articulaires :

Raideur articulaire

Algodystrophie (syndrome douloureux avec retentissement nocturne, articulation chaude, gonflée avec sudation de la peau).

Complication musculaires :

Fonte musculaire due à la mise au repos des muscles lors de l’immobilisation.

Soins infirmiers :

Le défaut de surveillance du plâtre par l’infirmier est toujours considéré comme une faute professionnelle.

La surveillance d’un malade plâtré doit être rigoureuse.

Installation :

Pour un membre supérieur :

Le bras doit être en écharpe, la main surélevée par rapport au coude, pour éviter l’apparition d’œdème.

La nuit, le bras est placé sur un oreiller (toujours main surélevée).

Pas de bague côté plâtré.

Pour un membre inférieur :

Assis, le pied doit être posé sur un tabouret, pied plus haut que la hanche, afin de faciliter le retour veineux.

Pour la nuit, les pieds du lit sont surélevés par des cales ou par un traversin sous le matelas, la jambe sur un oreiller, talon dans le vide.

Prévoir éventuellement un arceau, pour éviter le poids des couvertures.

Dépistage des signes de complications :

Toute plainte du patient doit être prise en compte (brûlure, prurit, striction…)

Surveiller l’apparition éventuelle de signes de compression :

Pâleur, cyanose, fourmillements des extrémités

Œdème

Disparition des pouls

L’apparition d’un seul de ces signes implique la levée immédiate de la compression (fenêtrer ou bivalver le plâtre).

Surveiller toute apparition de signes de phlébite ou embolie pulmonaire :

Crampes, douleur au mollet,

Douleur thoracique

Dyspnée

Administrer le traitement anticoagulant préventif,

Inciter le patient à effectuer des contractions musculaires sous plâtres pour favoriser le retour veineux, ainsi que les mobilisations des extrémités.

Vérifier l’efficacité du plâtre :

Qu’il ne soit pas trop grand après la fonte musculaire

Qu’il ne soit pas mouillé (lors des douches, le protéger)

Eviter de le cogner ou d’en émietter les bords

Ne pas introduire d’objet sous le plâtre (risque d’escarre)

Education du patient :

L’infirmière doit donner au patient les informations nécessaires au dépistage des complications, ainsi que des conseils adaptés, pour maintenir un plâtre fonctionnel. Au moindre souci, le patient doit aller aux urgences.

L’infirmière doit également éduquer le patient au sujet de son traitement anticoagulant (plâtre du membre inférieur) et sa surveillance biologique (plaquettes). Tout épistaxis, saignement des gencives, doivent être signalés au médecin traitant.

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