Les effets de la jurisprudence dans le temps
Par Plum05 • 5 Novembre 2018 • 1 471 Mots (6 Pages) • 577 Vues
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(RA). Toutes les décisions de justice ont un effet RA car la
décision s’applique à des faits qui ont été réalisés avant que le juge ne se prononce.
L’interprétation choisis par les magistrats trouve immédiatement à s’appliquer dans toutes les
décisions qui pourraient être rendues sur le sujet, qu’elles soient en cours ou à venir.
C’est l’interprétation qu’il aurait toujours fallu retenir pour le texte appliqué. Ce principe
emporte des conséquences qui ne sont pas toujours acceptables, 9 oct. 2001, cour de cassation,
chambre civile, le médecin n’informe pas des risques de l’accouchement d’une femme, l’enfant est
né avec un handicap, à sa majorité il agit contre son médecin pour défaut de conseil grâce à une
JP de 1998. Nul ne peut se prévaloir d’un droit acquis à une JP figée. Il y a des désagréments
dans ce genre de JP, face à ces risques, il a été admis que l’on puisse moduler dans le temps les
effets de la JP. Les magistrats ont considérés que la JP qu’ils ont pris n’avait d’effet que pour
l’avenir et même pas d’effet pour les affaires en cours, conseil d’État, juil. 2007. Ce pouvoir de
modulation reste très exceptionnel, on ne le trouve que très rarement dans des décisions, car
c’est très critiqué dans la doctrine. Comment peut-on expliquer à quelqu’un qui a plaidé, qu’il a
perdu son procès mais qu’il aurait peut être gagné 5 ans plus tard ? Faire entrer en vigueur un
revirement à partir d’une date précise, signifie qu’il y aura pendant un temps des décisions
différentes. Cela ne peut pas tenir correctement dans le temps car une jurisprudence ne peut
rester figée et il n’est pas opportun de laisser au bon vouloir des magistrats d’indiquer si la
jurisprudence s’applique maintenant ou non.
En outre nous avons pu observer que la jurisprudence comportait des effets néfastes dans le
temps, avec une certaine précarité mais aussi de revirements qui peuvent apparaitre sur le long
terme.
De plus, nous allons maintenant observer que la jurisprudence n’est pas que néfaste mais qu’elle
peut être bénéfique à travers le temps.
II) Les effets bénéfiques de la jurisprudence
Nous avons pu observer que la jurisprudence n’avait pas que des bons côtés mais aussi des
mauvais. Si nous avons décider de commencer par les effets néfastes nous allons donc poursuivre
avec les effets bénéfiques de celle ci.
L’évolution positive de la jurisprudence
De plus, nous avons pu observer que malgré que la jurisprudence comporte des effets néfastes,
elle tout aussi positive. En effet, elle s’adapte à n’importe quelles situations, elles évoluent avec
son temps et dans tous les domaines (ex : justice, médecine etc). La jurisprudence va
continuellement s’adapter à l’évolution de notre monde. C’est grâce à une jurisprudence
divergente que le législateur va pouvoir intervenir dans n’importe quel dossier.
En vain, l’évolution de la jurisprudence montre alors qu’il y a une nécessité à la sauvegarde et
l’effectivité de la loi fondamentale (document 4).
Ainsi les jurisprudences peuvent être totalement juste et en accord avec les textes fondamentaux,
l’application immédiate des lois permet une certaine fiabilité de celle ci.
Ainsi, nous avons pu observer que la jurisprudence évoluait de manière positive dans
certains cas.
Mais elle comporte davantage d’effets bénéfiques.
B) Les atouts de la jurisprudence
Nous avons montrer que la jurisprudence comportait des effets néfastes mais aussi une évolution
positive au cours du temps.
C’est alors que nous allons montrer ici que la jurisprudence comporte davantage d’atouts. En effet
après l’apparition du « commom law », la jurisprudence est au premier plan, de plus elle est mise
en place comme droit en vigueur.
De plus pour certains auteurs elle est une source inévitable du droit et de la création des normes,
mais que lorsque celle ci est constante.
Elle s’oppose donc à la coutume, car il y a davantage de règle issu de la jurisprudence. Ainsi ce
qui va les différencier c’est que la jurisprudence est née de la lecture de la loi par le juge alors que
la coutume est instinctif.
Ainsi le juge peut lui donner un caractère obligatoire, lorsqu’il approuve celle ci, en ne condamnant
pas la jurisprudence. Certains auteurs considèrent la jurisprudence comme indépendante à la loi,
cependant dans la réalité la jurisprudence reste inférieur à la loi, pareillement que la coutume, le
juge ne peut donc pas s’opposer à une loi écrite.
Par ailleurs, elle a un autre avantage considérable, c’est sa souplesse, en effet la jurisprudence
évolue tout
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