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Quels sont les effets de la montée de l'individualisme sur la cohésion sociale?

Par   •  28 Novembre 2017  •  3 816 Mots (16 Pages)  •  807 Vues

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De nombreux liens sociaux contemporains entretenus par des groupes, des mouvements ou des institutions conservent des dimensions relevant de la solidarité mécanique (basées sur la coutume locale, la langue ou l'appartenance ethnique, mouvements religieux...). Ces groupes continuent de rassembler les individus autour des croyances et de valeurs partagées. Les lies qu'ils tissent, fondés sur la similitude et la proximité d’origine ethnique, de lieu (régionalisme et coutume), de croyance (groupes religieux), de culture ou de valeurs, apparaissent caractéristique de la solidarité mécanique. En effet, la montée de l'individualisme entraîne une volonté de créer de nouveaux liens, qu'ils soient éphémère ou non, car chaque individu est libre. Il peut donc multiplier ses liens ne serais-se qu'un instant. Il y a une meilleure cohésion sociale car chaque individu pense comme il le souhaite, et peut donc partager ses idées et convictions avec d'autres personnes. Il n'est plus inciter à penser comme le groupe et surtout pour le groupe. En effet, les liens sont plus forts car ils sont choisi par les individus, on ne leur impose pas, et ce n'est donc pas sur la superficialité que cela se fait. L'individualisme se traduit donc par une augmentation des liens sociaux car l'individu n'aime pas la solitude. Il multiplie les liens forts (il appartiendra à plusieurs groupes) et change ses liens, les varient en fonction de son bon vouloir car il est libre de ses choix. Comme le montre le document 3, selon l'INSEE en France en 2008, 71% des individus participent régulièrement tout au long de l'année à la vie associative. Seulement 4% de la population ne participe jamais, ce qui est moindre. Il y a donc une réelle envie de créer du lien social, mais d'être libre de choisir où on le créer, afin de partager ces moments avec d'autres individus nous correspondant. Ces participations à la vie associative est principalement le sport en France en 2008 comme nous le montre le document 4, provenant de l'INSEE. En effet, plus de 8 personnes sur 10 pratiquant du sport en pratique régulièrement. Ainsi, un individu intégrant une association sportive va pouvoir rencontrer de nouvelle personne et discuter de sujet commun. Ces liens ne peuvent être que momentanée, sans chercher à connaître l'individu à l'extérieur de ces activités, ce que renforce la liberté de l'individu sur ses choix. Ce document 4 nous illustre aussi la montée d'un communautarisme, qui est un mouvement de repli sur sa communauté ethnique, religieuse..car en effet, les trois quarts des individus pratiquant à des associations religieuses y participent régulièrement. Des liens fondés sur l'appartenance religieuse se créent et se renforcent. Ces associations permettent aussi de limiter l'isolement des personnages âgées et de favoriser la cohésion sociale. En effet, 62% de personnes des clubs du 3è âge, de loisir pour personne âgées y participent régulièrement. L'individualisme qui permet d'avoir sa propre conscience individuelle entraîne donc la cohésion sociale car l'homme n'aime pas la solitude, même si celui-ci est individualiste, il aura besoin de créer du lien social. L’État joue aussi un rôle afin de maintenir une cohésion sociale. Il essaye de réduire les inégalités et de favoriser l'intégration (services publics de la santé, de la sécurité,..). Toutes ces instances contribuent à produire du lien social et à intégrer les individus dans la collectivité nationale. Les associations prennent le relais pour combler à l'insuffisance de l' État. L'école joue aussi un rôle sur la cohésion sociale. Même si l'école peut être vu comme un lieu où l'on favorise l'individualisme et la compétition afin d'être le meilleur, elle peut aussi créer de nouveaux liens sociaux, des groupes pairs (camarades). C'est tout d'abord un lieu où l'on apprend à « vivre » en communauté, et où l'on fait du travail de groupe. C'est est un lieu où l'on peut exprimer son « look » c'est-à-dire la tenue vestimentaire et l'apparence physique, et donc être libre de montrer ce qui nous est propre. Ce look peut aussi être un code, une condition à l'intégration d'un groupe. Ainsi, adapter un certain look peut permettre d'intégrer des certains groupes, car la tenue vestimentaire peut être confondue avec la personnalité de l'individu, et cela devient donc un critère pour accéder à certains groupes de référence. L'individualisme permet d'avoir le choix de décider dans quel groupe l'individu veut s'intégrer. Et cela permet d'avoir une deuxième instance de socialisation, qui la sépare de la famille. La famille pratique est en effet, dans nos sociétés modernes, un processus individualisation. Mais l'individualisation de la famille a des effets qui renforcent les liens. Cette individualisation et surprotection font que les liens parentaux se renforcent. Nous pouvons actuellement parler de « génération Tanguy ». Comme l'indique le document 2 provenant de l'INSEE, en France en 2008, plus de trois millions d'enfant de plus de dix huit ans vivent encore chez leurs parents (et 75% des moins de 25ans vivent chez leurs parents). La socialisation est devenue plus interactive (et moins corecitive), ce qui augmente les échanges entre enfants et parents, donc des relations plus intenses. En effet, comme le montre le document 1, la taille des ménages est de plus en plus réduite et le document 2 prouve qu'il y a de moins en moins d'enfant par couple. Ainsi, les liens sont plus car auparavant (document 1b) ils étaient plus de 16% de la population à être plus de cinq personnes par résidences principales. Maintenant que le nombre d'occupants par ménage est réduit, les liens sont plus intenses. De plus, il y a une forte corrélation entre un capital culturel et la réussite scolaire de l'enfant. La transmission du capital culturel augmente (car il y a aussi plus de moyens), ce qui engendre une réussite scolaire, et favorise l'intégration de tous les mieux, donc favorise la cohésion sociale. De même pour le mariage qui reste tout de même une institution forte car vivre en couple avec enfants est encore la majorité des ménages en France en 2008, selon l'INSEE, comme le montre le document 2 où 27,5% de ménages sont des couples avec enfants. De plus, même après un divorce on se remarie, les familles recomposer de plus en plus nombreuses montrent la volonté de former une famille, et la fécondité reste tout de même forte grâce aux infrastructures (crèches, école à 3ans, allocations...) comme le montre le document 1, avec

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