Le marché du Cacao, économie

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et par conséquent à rester compétitif en matière de qualité et de quantité. S’ajoute le manque d’information et de connaissances suffisantes qui permettrait aux producteurs de négocier leur prix de vente aux exportateurs et donc d’optimiser leurs bénéfices. Les acheteurs et exportateurs qui sont en liaison permanentes avec les pays demandeurs connaissent la qualité que doit avoir le produit sur le marché mondial et connaissant également les fluctuations du cours que suit le cacao. Les exploitants n’ont pas aujourd’hui les moyens de s’en tenir informé.

Pour améliorer le fonctionnement du marché, certains moyens sont mis-en-œuvre. Avec l’arrivée d’Internet dans certaines villes et villages, les producteurs auront accès aux données mondiales. Ils pourront se tenir informé sur les dernières évolutions du cours et aux dernières nouvelles grâce à INFOSHARE. Ces régions se désenclaveront. Des prix plus équitables pourront être appliqués et pourra être faite une adaptation de la production par rapport au marché. Ils seront informés sur les différents moyens (chimique par exemple) pour pouvoir augmenter le rendement. Pour les villes et villages ne disposant pas d’une connexion internet, ces informations seront diffusées 2 fois par jour à la radio.

Ces améliorations du système d’information auront pour conséquences une optimisation du rendement de la production et une fixation du prix plus équilibrée et plus juste pour les producteurs. Cela les rendra plus compétitifs.

III

À cause de l’implantation des cultures de cacaoyers en Afrique de l’Ouest, un vaste mouvement de déforestation est en cours. La forêt s’amenuise tandis que les plantations se prolifèrent. La forêt réduit en partie la hausse du réchauffement climatique en absorbant le CO² présent dans l’air. Or nous savons qu’une hausse de 2% de la température réduirait considérablement le rendement des cacaoyers.

Désormais, certains dirigeants des pays d’Afrique de l’Ouest sont sensibles à la cause climatique. Ils souhaitent être attentifs à la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Plusieurs pays se sont engagés pour empêcher la surexploitation de la forêt. Le gouvernement Ivoirien est le premier en la matière pour mettre en place un plan pour développer une économie cacaoyère durable.

Il est nécessaire que les états interviennent pour protéger ne serait-ce que l’environnement. Sans interventions des états, ces pays perdraient en biodiversité. Les états doivent également intervenir pour équilibrer un marché jusqu’ici injuste, pour permettre une rémunération honnête et suffisante aux producteurs. C’est ce dernier point qui fait marcher l’économie.