Marché du cacao, éco

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en Amérique Centrale qui représente 20% de la production mondiale de cacao.

II-

Le marché du cacao au Cameroun ne fonctionne pas de manière optimale. En effet, les producteurs de cacao au Cameroun reçoivent entre 8% et 15% du prix international moyen pour chaque kilo de cacao vendu au moment de la récolte. L’écart de prix peut aller jusqu’à 50% entre une ville proche du port et une ville plus éloignée. Ces données résultent d’un dysfonctionnements du marché, qui est majoritairement du à un manque d’accès aux informations par les producteurs et qui ne peuvent négocier au mieux les conditions de vente de leurs produits contrairement aux acheteurs et exportateurs qui eux sont bien mieux informés. Ces asymétries dans l’accès aux informations essentielles nuisent à l’efficacité des marchés et aggrave la situation des petits producteurs.

Pour remédier à cela, des moyens ont été mis en oeuvre grâce à internet qui permet aux producteurs d’avoir accès aux informations sur les fluctuations des prix notamment grâce à des stratagèmes tels qu’INFOSHARE. Mais aussi grâce à la radio et aux émissions radiodiffusées qui donne des informations deux fois par jour pour ceux qui n’auraient pas d’accès à internet.

III-

Des défaillances de marché sont donc à noter notamment l’asymétries dans l’accès aux informations et le manque de transparence dans la gestion des ressources qui ne permet pas aux producteurs de négocier leurs prix de manière optimale.

La production de cacao au Cameroun n’est pas sans mal puisqu’elle engendre une externalité négative qui n’est autre que la déforestation. Les dirigeants Africains ont donc tout intérêt à intervenir pour protéger l’environnement puisque la déforestation participe au réchauffement climatique qui ferait baisser le rendement des cacaoyers. Certains pays se sont déjà engagés dans des programmes pour empêcher la surexploitation du bien commun que constitue la forêt, à et développer une économie cacaoyère durable.

Conclusion:

Le cacao est donc une denrée qui se fait rare et la demande des consommateurs ne fait que s’accroitre. Cependant, avec une hausse des prix, la production et donc l’offre peut être relancée. Toutefois, l’intervention de l’État sera nécessaire pour minimiser les conséquences de sa culture sur l’environnement.