Le marché du Cacao
Par Ninoka • 15 Octobre 2018 • 1 212 Mots (5 Pages) • 490 Vues
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du marché, les offreurs et donc les producteurs doivent être petits et nombreux afin d’éviter un leader sur le marché et donc d’éviter l’influence du prix. La mobilité, les facteurs de production peuvent circuler sans entrave, le libre entrée, les offreurs peuvent entrer et sortir librement du marché. Et enfin la transparence, les agents économiques doivent se communiquer loyalement et intégralement les informations, or le document nous informe .
Nous pouvons donc conclure que le marché du cacao n’est pas de concurrence loyale et parfaite.
b) Moyens mis en œuvres pour améliorer le fonctionnement du marché du cacao
Divers moyens ont été mis en œuvre afin d’améliorer le fonctionnement du marché du cacao, comme par exemple des politiques actives pour permettre un soutien durable de l’offre en luttant contre les ravageurs de fruits et de branches, également la lutte contre les maladies qui diminuent les quantités produites. Améliorer l’encadrement pour les producteurs, les inciter à ne plus cultiver de palmier à huile ou
de l’hévéa, mais se tourner vers le cacao qui respecte beaucoup plus l’environnement.
Toujours pour aider les agriculteurs dans leur production, des sites tels qu’INFOSHARE partage toutes les informations sur le marché du cacao, cela favorise l’égalité auprès du moindre producteur. Et pour les plus pauvres qui n’ont pas d’accès à internet, il y a une radio qui diffuse de façon journalière les prix du marché.
De nouvelles normes et de nouveaux labels ont également été installé pour assurer une transparence et améliorer la qualité, par exemple le seuil maximum de cadmium dans les fèves de cacao, ou encore un marché de « commerce équitable » et du « cacao biologique ».
Même si le marché du cacao n’est pas de concurrence parfaite, l’Union Européenne et d’autres organismes tels que les Etats font en sorte d’aider tous les producteurs à être égaux sur le marché.
III. Les externalités engendrée par la production de cacao
a) Les externalités engendrées en Afrique de l’Ouest
On parle d’externalité lorsque les actions d’un ou plusieurs agent économique ont un impact sur le bien-être et le comportement d’autres agents économiques. Cet impact n’est pas pris en compte dans les calculs de l’agent qui le génèrent. Ces impacts et donc externalités peuvent être de natures positives ou négatives.
Dans le cas d’espèce, la production de cacao à des externalités négatives en Afrique de l’Ouest, tels que la déforestation ou la surexploitation des forêts environnantes. Cette déforestation entraîne un réchauffement climatique, qui ne concerne pas que l’Afrique, mais le monde entier, il engendre une augmentation de 2% des températures. Cette hausse de température va aggraver la pénurie des fèves de cacao ce qui touche tous les producteurs, et se conclut par la destruction de biens communs. Un bien commun est un bien partagé par plusieurs personnes.
L’intervenant essayant de protéger l’environnement mais aussi les producteurs et le marché est l’Etat, il va mettre en place des dispositifs et intervenir avant qu’il ne soit trop tard.
b) L’intérêt des interventions de l’Etat
Afin de défendre l’écologie, l’Etat va assurer le développement durable qui essait de concilier le progrès économique et social avec la préservation de l’environnement.
D’un point de vue économique, il s’agit de maintenir la production de cacao, et d’essayer de satisfaire toute la demande en augmentant l’offre mais aussi les prix. Cela aura comme conséquence d’augmenter le PIB du pays et de rester leader sur le marché.
Au niveau social, l’Etat souhaite assurer la transparence de l’information et l‘équité entre chaque producteur, il veut permettre le développement et le bien-être de tout le monde et leur permettre de rester offreur sur ce marché. L’Etat veut également communiquer dans le monde les problèmes touchant le marché du cacao afin de
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