Le cas Alès groupe

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IV. Quel est le style de direction de Mme Lorenza Battigello ?

Le style de direction est la manière dont le dirigeant exerce le pouvoir dans ses relations avec les membres de l’organisation. Selon la théorie de Blake et Mouton, le style de management est caractérisé par l’intérêt porté par le dirigeant à la production. Lorenza Battigello s’intéresse autant à la production qu’à la motivation des salariés. Selon la théorie de Likert, il existe 4 styles de direction : autoritaire, paternaliste, consultatif, participatif. Le style de Mme Battigello est participatif, caractérisé par la prise d’initiative de la part les salariés, par un travail en équipe, par l’implication des membres dans le fonctionnement de l’organisation, par le développement du sentiment d’appartenance.

Identification du problème de management et proposition de solutions

V. À quel problème de management se trouve confronté le groupe Alès depuis 2008 ?

Alès a connu de nombreuses difficultés liées à la direction du groupe, à ses choix, à la mise en œuvre de la stratégie. Ainsi Mme Battigello n’a pas su faire face à une tâche trop ambitieuse, et Mr Flobert n’a pas tenu compte de l’organisation et de l’activité dans leur ensemble dans la stratégie qu’il a engagée. Il aurait dû coordonner les différentes fonctions et mobiliser le groupe autour d’objectifs communs, donc mieux intégrer toutes les parties prenantes. Les conséquences de ces échecs sont des changements fréquents à la tête d’Alès, qui conduisent à une instabilité et peuvent nuire au développement du groupe. Les difficultés sont aussi liées au mode de gouvernance. Le fondateur reste toujours actionnaire majoritaire, mais il ne veut pas rester qu’un simple apporteur de capital. Or il ne parvient pas toujours à concilier ses objectifs et ceux des managers. La question de la succession de P. Alès se trouve aussi posée

VI. Montrez qu’il existe des solutions pour résoudre ce problème, mais qui comportent leurs propres limites

Il s’agit pour Alès de donner une stabilité dans la direction du groupe, avec en toile de fond l’éventualité du retrait du fondateur P. Alès. La première possibilité est de maintenir la prédominance de la logique entrepreneuriale, et donc de trouver au sein de la famille les compétences et la motivation nécessaires pour assurer la direction. Pour le groupe Alès cette solution n’a pas pu être appliquée puisque l’héritier du groupe n’a pas souhaité prendre la suite de Patrick Alès. La seconde possibilité est de donner la direction mais aussi la majorité du capital à de nouvelles personnes, étrangères à la famille, ce qui peut entrainer une perte d’identité du groupe, une remise en cause de tous ses acquis et du mode de gouvernance, et l’obligation de redéfinir l’ensemble de l’organisation (objectifs, stratégie, structure…). Ces bouleversements peuvent impliquer des résistances de la part des membres de l’organisation