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L’avènement de la Vème République : causes et origines

Par   •  15 Mars 2018  •  33 895 Mots (136 Pages)  •  484 Vues

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→ §3 L'adaptation au monde moderne :

Les 2 premiers thèmes sont des thèmes conservateurs, ce dernier thème est plus novateur. « la France doit épouser son siècle » disait le GDG. Il s'agit de fonder un nouveau régime politique, de faire évoluer la France. « Reformer » c'est un maitre mot, le GDG estime que la France ne doit plus faire de révolutions mais des réformes :

→ En matière coloniale, le GDG estime qu'il faut liquider les colonies cad en finir avec le système colonial, la colonisation apparait comme dépassée par l'évolution historique, comme inadaptée, mais il ne faut pas couper le lien avec les colonies directement, il faut favoriser une évolution graduelle vers l'indépendance et la coopération. Cette politique à réussi en Afrique noire mais à complètement échoué en Algérie.

→ Dans le domaine économique : politique de rénovation consiste a accepter la croissance éco. Le fait que la France accepte la croissance c'est quelque chose de nouveau : nouveauté considérable, on se réfugiait dans le mythe de la France agricole. En matière économique le GDG entend donner à l'Etat un rôle moteur, un rôle de planification, cad de régulation, il faut limiter la capitalisme sauvage et dépasser la lutte des classes. Une première formule est lancée en 1947 « association capitale/travail » et en 1958 le GDG le remplace par la formule de « planification ».

Section 2. Les cause accidentelles :

Accidentelles ou événementielles ces causes sont importantes car elles ont permis l’avènement d'un nouveau régime. Ce sont des événements graves qui amènent à la chute de le IVème, le nouveau régime ne résulte pas des élections mais de l'effondrement du régime ancien, ceci étant dû à des causes autres que la popularité de GDG et qui ont permit son retour.

→ §1 La guerre d'Algérie :

L'insurrection pour l'indépendance éclate le 1er nov 1954, à ce moment on est sous la IVème, le PC est Mandès France et le ministre de l'intérieur est Mitterrand. L'Algérie qui est rattachée au ministère de l’intérieur. On a affaire à un gouvernement de centre droit qui arrive à mettre fin a la guerre d'Indochine.

Face à cet événement le gouvernement est désarçonné, il n'a pas de politique. Le début est modeste, ce sont des opérations qui relèvent de la colère paysanne classique plus que de la guerre cpdt elle prendra de l’importance en été 1955, le gouvernement étant présidé par Edgar Faure, le gouvernement ne trouve pas de riposte politique, bien que Faure soit un homme libéral comme il a ramené la paix au Maroc.

→ Aout 1955, on fait appel au contingence soldats, à la mobilisation partielle contre le rébellion musulmane.

Le plan politique. → L'assemblé nationale est dissoute le 2 dec 1955 les élections ont lieu le 2 janv 1956 et se font sur le thème de la guerre d'Algérie, en effet on voit s'opposer le camp de la paix (communisme socialiste et radicaux) et le camp de la guerre (partisan de l'Algérie française, tout ce qui n'est pas de gauche + gaullistes du rassemblement populaire français). Lors des élections ont obtient une légère majorité à gauche « front républicain » . Le PC est Guy Mollet, le chef du parti socialiste, le ministre de l’intérieur est Mandès France.

→ Le 6 fev 1956 Mollet se rend en Algérie où il est mal reçu, ainsi il capitule devant l'émeute des pieds noirs. Ayant été élu pour la paix il fait une politique de guerre, le FLN est organisé, encadré militairement avec le soutiens de l'Egypte, on mène une guerre dangereuse, les gouvernements français sont faibles face à cela et sont renversés les uns après les autres.

→ Mollet est renversé en nov 1957, lui succède alors Felix Gaillard. jusqu'au 15 avril 1958. On entre dans une impasse, on n'arrive pas à former un nouveau gouvernement que l'on se tourne vers le droit ou vers la gauche. → La crise s'éternise, le 13 mai 1958 est convoqué à Alger un manifestation réclamant un gouvernement fort de droite. Les étudiants de la fac de droit à Alger s'emparent du siège du gouvernement général et brulent les dossiers fiscaux. La situation est grave et à Paris, le président du MRP Pflimlin va tenter d'obtenir l'investiture de l'assemblée nationale et devient PC. Ce gouvernement manque cpdt d'autorité et on hésite a prendre des mesures contre l'armée.

→ Le 24 mai 1958 la Corse entre en dissidence, la situation est dramatique, les émeutiés d'Algérie, qui a la tête ont le général Massu décide de riposter.

Le gouvernement prend contact avec le GDG de même qu'avec les socialistes et les communistes.

→ Le 28 mai 1958 : Pfimlin démissionne et Coty fait appel au GDG comme candidat à la présidence du conseil annonçant que si De Gaulle n'est pas investi, il démissionnera.

→ Le 1er juin le GDG se présente et le débat d'investiture se fait. Il sera donc investi président du conseil le 2 juin et le 3 juin 1958 l'assemblée lui délègue les pleins pouvoirs alors que la situation interne était redevenu calme. La solution de l'appel au GDG est en fait l'appel à un homme providentiel, seul recours pour mener a l'armée d'obéissance.

→ §2 L'appel à De Gaulle :

L'appel est le fait des partis politique de l'époque : socialistes, MRP, radicaux, la droite classique. Seuls sont officiellement hostiles au GDG, les communistes mais aussi quelques socialistes et des groupes actifs d'extrême gauche (chrétiens). C'est donc un appel des grands partis au GDG qui forment le centrisme contre les extrémistes. Ceci n'a pas de caractère bonapartiste, c'est un appel à un sauveur qui semble capable à faire face à des difficultés tel que le règlement de la guerre d'Algérie. Le premier acte du gouvernement consiste à donner une nouvelle constitution à la France qui devra être élaboré à partir des idées du GDG comme exprimées au discours de Bayeux. Le pb qui justifie le retour du GDG demeure, la guerre d'Algérie dure encore 4 ans, elle sera marquée par de grave difficulté entre le gouvernement français et l'armée. La politique algérienne s'appelle auto-détermination, elle sera défini en sept 1959 et va se traduire par la nécessité

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