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La retraite progressive

Par   •  24 Octobre 2018  •  3 183 Mots (13 Pages)  •  532 Vues

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La force syndicale en milieu de travail ne peut guère être efficace quand les membres comprennent que l'unité fait la force dans tous les efforts d'avancement envers la direction. Pour la section locale, ce message a été bien ancré dans les mœurs de nos syndiqués.

- Le régime à financement salarial de la FTQ

Au début du collège-FTQ, il nous a fallu trouver un sujet à aborder pour ce projet et ainsi fouiller dans le tiroir de ma mémoire pour parvenir à une idée qui pourrait permettre un avancement dans mon milieu de travail. Me voilà plongé dans une idée de pré retraite pour les gars de chez nous.

Par où commencer, j'ai tenté d'en connaître un peu plus sur le régime à financement salarial de la FTQ qui est entré en vigueur le 1er juin 2008. Le 16 octobre 2009, je vais écouter M. Alain Poirier qui donnait une conférence à ce sujet. Je constate que ce régime n'est peut-être pas la solution que les salariés recherchent mais j’attends la fin de la conférence et me présente devant M. Poirier pour obtenir certaines réponses à mes questions. Ce fut une discussion brève mais j'ai pu obtenir des réponses. Le principe est assez simple, ce régime est à prestation déterminée par financement salarial. La cotisation de l’employeur est fixe, alors que la cotisation salariale varie en fonction du coût du régime.

Il est difficile à négocier avec les employeurs des régimes de retraite. De nos jours, il se retire de plus en plus des régimes collectifs. De plus, l'employeur doit financer au minimum 60 % du coût de ce régime. Dans mes questions à M. Poirier, je me demandais si la cotisation de l'employeur pouvait en être moindre mais il en est impossible car le régime serait difficilement viable.

Après ce moment fort intéressant, j'ai discuté avec mes délégués syndicaux de ce régime. Nous en sommes venu à la conclusion que cette solution serait difficilement négociable avec l'employeur et que les salariés près de la retraite ne serait certainement pas intéressé à cotiser à un tel régime. Nous n’avons jamais réussi à implanter un régime de retraite dans l'entreprise. Le syndicat n'a jamais senti assez d’appui pour avancer dans ce domaine. Nous croyons que l'approche ne serait pas assez pertinente pour les salariés malgré certains efforts qui ont déjà été mis sur cet enjeu dans le passé.

- L’Assurance-Emploi

Lors de la mise en œuvre de ce projet, l'employeur a aboli 2 postes permanents pour les transférer en sous-traitance. Plusieurs questionnement me sont venu à savoir si il y' avait des moyens de sauver l’emploi des plus jeunes salariés et de permettre au plus vieux qui sont près de la retraite de recevoir des prestations d'assurance emploi.

J'ai rentré en communication avec Mme Liliane Houle pour connaître certaines dispositions de la loi.

Effectivement, un salarié qui quitte volontairement son emploi sans justification est exclu des prestations. Cependant, une disposition du règlement permet à un salarié qui accepte de quitter son emploi, de préserver les emplois de ses collègues dans le cadre d'une mesure de compression du personnel et de pouvoir recevoir des prestations.

Il faut que l'employeur offre aux employés visés par la mesure de compression du personnel de quitter volontairement leur emploi. L'ensemble des employés pourrait se voir offrir de quitter volontairement leur emploi afin de protéger l'emploi de personnes qui auraient autrement été mises à pied. Faut comprendre que normalement un salarié n'a pas le droit de choisir s’il veut être mise à pied, au risque de perdre son droit à la prestation. Cependant, le salarié qui a quitté volontairement son emploi dans le cadre d'une mesure de compression du personnel peut faire partie de l'exception de la loi et ainsi recevoir des prestations.

Dans un milieu ou le syndicat n'est pas présent, une entreprise avec des salariés non syndiqués ont une plus grande facilité à permettre à des plus vieux de prendre la mise à pied car il n'y a pas le principe négocié de l'ancienneté comme dans un milieu syndiqué. Donc un salarié peut prendre la mise à pied plus facilement sans nécessairement être pénalisé par l'assurance emploi et ainsi outrepassé le règlement plus facilement car l'employeur détermine qui fera partie de la compression de personnel. L'employeur a bien sur une latitude mais d'un autre côté, elle peut permettre à des employés plus vieux qui sont près de la retraite de prendre plusieurs semaines de prestations sans nécessairement enclenché tout le processus du règlement sur la compression de personnel de l'assurance emploi.

- Les conventions collectives

Ma recherche m'a amené à regarder ce qui ce passe dans les milieux syndiqués.

Déjà, certaines conventions collectives prévoient des moyens pour permettre d'accumuler des fonds pour pouvoir prendre du temps avant la retraite. Les syndicats ont négocié des mécanismes intéressants qui m'ont permis de connaître des structures innovatrices dans ce domaine.

Après analyse de quelques conventions collectives, je me suis penché plus particulièrement sur la convention de mes collègues du SCFP 2500. Le principe fort pertinent consiste au salarié de diminuer le salaire hebdomadaire sur une base de pourcentage pour accumuler des fonds pour la préretraite. Dépendant de la durée du régime, le salarié peut accumuler de 3 à 12 mois de congé et ainsi avoir une somme d'argent hebdomadaire durant ce congé.

Un autre moyen intéressant fut celui de prendre une partie de l’excédent de trois semaines de vacances annuelles pour bénéficier d’une préretraite à temps partiel. Le salarié accumule les montants et les semaines et prend ceci avant le moment de la retraite pour ainsi réduire sa prestation de travail annuelle.

Une idée a mijoté dans mon esprit pendant ces recherches. Certains salariés ne veulent pas nécessairement diminuer leur salaire hebdomadaire sur une longue durée avant la retraite. Pour plusieurs raisons, les salariés veulent aussi prendre entièrement leurs vacances annuelles. Donc pour permettre un choix plus diversifier, je me demande si les salariés serait intéressé à travailler seulement 2 ou 3 jours semaines avec une diminution proportionnelle du salaire hebdomadaire. Dans les conventions analysées

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